(USA) : la photo d’un militant Black Lives Matter posant son genou sur le cou d’un enfant blanc fait polémique

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Ohio – Le bureau du shérif du comté de Clark enquête actuellement sur la photo d’un homme agenouillé sur la nuque d’un enfant, diffusée par les médias sociaux.

La photo virale montre l’homme avec son genou sur la nuque d’un enfant, qui semble pleurer. Une deuxième personne sur la photo tient les mains de l’enfant derrière son dos. La photo est accompagnée du texte : « Blm now » [NDLR : le texte est suivi de la mention « mf », c’est-à-dire « Black Lives Matter now motherf***er« ].

La photo semble mimer l’intervention des policiers de Minneapolis lors de l’arrestation de George Floyd qui a entraîné sa mort le 25 mai dernier.

Les enquêteurs du comté de Clark ont déclaré qu’ils enquêtaient sur le message, mais aucune arrestation n’a été effectuée et aucune accusation n’a été portée.

[…]

Whio.com


La grand-mère paternelle de l’enfant a écrit sur Facebook que la photo a été prise il y a deux jours alors que l’enfant de deux ans était avec sa mère. Celle-ci sort avec un individu du nom de Jackson. Elle a déclaré au site The Gateway Pundit.com que son fils n’a pris connaissance (de cette photo) qu’hier matin.

 

 

 

La grand-mère, que le site The Gateway Pundit.com a choisi de ne pas nommer pour la sécurité de l’enfant, nous a fourni des captures d’écran de conversations dans lesquelles la mère a tenté de justifier la photo, traitant la personne d' »ignorante » et prétendant qu' »il ne lui faisait pas de mal ». Elle a également affirmé qu’elle n’était pas présente lorsque la photo a été prise.

La grand-mère, très en colère, a affirmé que l’enfant était maintenant en sécurité avec son fils.

« Mon fils est plus qu’énervé. Il a emmené son fils aux urgences pour se faire examiner et tout est rentré dans l’ordre », a-t-elle écrit.

[…]

(Traduction libre Schwarze Rose

Espagne : attentats organisés par un imam marocain, de 8 à 41 ans de prison réclamés contre trois jihadistes

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16 personnes avaient été tuées au cours des attentats de Barcelone, les 17 et 18 août 2017 : alors que le procès des trois terroristes s’ouvre bientôt, des peines allant de 41 à huit ans de prison ont été réclamées par le parquet espagnol.

Le parquet espagnol réclame des peines de 8 à 41 ans de prison pour les trois accusés du procès à venir du double attentat ayant fait 16 morts à Barcelone et Cambrils en août 2017, selon un document obtenu jeudi par l’AFP. La double attaque, revendiquée par le groupe État islamique, avait causé la mort de 16 personnes et en avait blessé 140 autres les 17 et 18 août 2017.

La plus lourde peine de 41 ans a été requise contre Mohamed Houli Chemlal. Accusé notamment d’appartenance à une organisation terroriste et de possession d’explosifs, il avait survécu à l’explosion de la maison où la cellule fabriquait des explosifs.

41 ans, 36 ans et 8 ans de prison requis

36 ans ont été par ailleurs requis contre Driss Oukabir, qui avait loué à son nom le van utilisé pour l’attentat sur les Ramblas de Barcelone. Une peine de 8 ans pour collaboration avec une organisation terroriste a enfin été requise contre Said Ben Iazza qui avait prêté une fourgonnette à la cellule.

Leur procès doit commencer cette année à une date qui doit encore être fixée. Les Ramblas de Barcelone avaient d’abord été la cible d’une attaque à la voiture-bélier, provoquant la mort de 14 personnes. L’assaillant de 22 ans s’était ensuite enfui dans une voiture après avoir tué le conducteur. Et quelques heures plus tard, cinq de ses complices l’avaient imité, fauchant des passants dans la station balnéaire catalane de Cambrils avant de les attaquer au couteau et de poignarder à mort une femme.

Formés aux « attentats de grande envergure« 

Ces six jihadistes avaient été tués par la police après leurs attaques. Selon la justice, Abdelbaki Es Satty, un Marocain de 44 ans devenu imam dans la petite ville de Ripoll en Catalogne, avait endoctriné ces jeunes hommes marocains ou d’origine marocaine qui avaient pour objectif de perpétrer « plusieurs attentats de grande envergure » à l’explosif.

La basilique de la Sagrada Familia, les stades du FC Barcelone ou du Real Madrid ou la Tour Eiffel à Paris ont été cités parmi les cibles possibles. Mais l’explosion accidentelle de leur planque, dans laquelle l’imam Es Satty est mort, avait poussé la cellule à improviser cette double attaque

Afrique : Cinq humanitaires enlevés et assassinés par des djihadistes au Nigeria

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Cinq humanitaires nigérians, dont un employé de l’ONG française Action contre la Faim (ACF) ont été tués par les djihadistes qui les avaient enlevés dans le nord-est du Nigeria, en proie au conflit contre Boko Haram, a indiqué mercredi ACF. Des combattants affiliés au groupe Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) avaient auparavant mis en ligne une vidéo montrant l’assassinat des cinq hommes.

« C’est avec une profonde tristesse que nous confirmons l’assassinat d’Ishaku Yakubu, salarié d’Action contre la Faim sur la base de Monguno, et de quatre autres travailleurs humanitaires qui avaient été pris en otage par un groupe armé non étatique dans le nord-est du Nigeria, dans l’Etat de Borno, le 8 juin 2020 », a annoncé ACF dans un communiqué.

Les ONG souvent ciblées

Les humanitaires étaient apparus dans une vidéo, vraisemblablement tournée le 21 juin, où ils expliquaient qu’ils avaient été kidnappés par des combattants affiliés au groupe Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) à différents moments, courant juin. Cette faction du groupe djihadiste de Boko Haram s’en prend régulièrement aux employés d’ONG locales et internationales.

Le nord-est du Nigeria est en proie à une sanglante insurrection de djihadistes, qui prospèrent dans cette zone reculée, proche du lac Tchad, dont les rives sont partagées par quatre pays (Nigeria, Cameroun, Niger, Tchad).

Une aide cruciale pour les habitants

Les Nations unies estiment que près de 7 millions de personnes dépendent de l’aide humanitaire dans cette région, à genoux après plus de dix ans de conflit contre les groupes djihadistes.

Plus de 36.000 personnes ont été tuées depuis 2009 dans les violences au Nigeria et plus de deux millions de personnes ne peuvent toujours pas regagner leur foyer. L’insurrection s’est aussi étendue aux pays voisins, Niger, Cameroun et Tchad.

Censure , manipulation , «Guerre de l’information» ? Twitter supprime des milliers de comptes liés au mouvement QAnon

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A quelques mois de l’élection présidentielle américaine, Twitter a-t-il franchi un nouveau cap dans la guerre désormais ouverte qu’il mène à Donald Trump ? Le réseau social a annoncé avoir pris des mesures drastiques afin de limiter au maximum l’influence sur la plateforme de la mouvance QAnon, dont les partisans sont de fervents supporters du président américain.

«Cette semaine nous prenons davantage de mesures contre l’activité dite « QAnon »», explique ainsi le réseau social dans un message, affirmant vouloir de cette manière lutter contre «les comportements ayant le potentiel de causer des torts dans la vie réelle».

We’ve been clear that we will take strong enforcement action on behavior that has the potential to lead to offline harm. In line with this approach, this week we are taking further action on so-called ‘QAnon’ activity across the service.

— Twitter Safety (@TwitterSafety) July 22, 2020

Concrètement, 7 000 comptes liés à QAnon ont dores-et-déjà été supprimés et, au total, ce sont 150 000 comptes qui devraient être affectés, selon un porte-parole de Twitter. «Nous suspendrons définitivement les comptes diffusant des tweets sur ces sujets», poursuit Twitter, notant que les comptes concernés s’étaient «livrés à des violations de [la] politique multicompte», s’étaient rendus coupables de «harcèlement coordonné et ciblé», ou avaient tenté «d’échapper à une suspension précédente».

Surtout, l’entreprise de la Silicon Valley explique qu’elle ne permettra plus «aux contenus liés à QAnon» d’être en tendance sur le site et censurera «le partage des URL associées à QAnon».

QAnon, la cyber-armée de Donald Trump

Mais alors, que sont les «contenus liés à QAnon» dont Twitter cherche à limiter la propagation ? Difficile à dire tant les problématiques abordées par le mouvement sont variées. Selon la théorie de ses partisans, «Q» serait un haut responsable gouvernemental, proche de l’équipe de Donald Trump, qui communiquerait anonymement avec le public afin de partager des informations sensibles. Leur thèse principale se résume au combat que mènerait Donald Trump contre une vaste et secrète organisation criminelle, qui disposerait de plusieurs entités travaillant ensemble pour asseoir sa domination.

Dans ces entités, selon la théorie du mouvement QAnon, les Rothschild ou encore le milliardaire George Soros, via ses fondations, joueraient un rôle clé. Les Clinton, les Obama et la vieille garde du camp républicain seraient quant à eux le visage politique de l’organisation aux Etats-Unis, qui disposerait d’importants relais au sein des agences de renseignement, mais aussi dans les médias mainstream, croient les partisans de «Q». Pour s’assurer de l’obéissance des acteurs de ce réseau, ses têtes pensantes n’hésiteraient pas, entre autres, à les faire chanter. Ce dont témoignerait, selon les membres du mouvement QAnon, l’affaire Jeffrey Epstein : le financier aurait eu dans cette optique pour tâche principale de récolter des dossiers compromettants sur des personnalités publiques.

C’est à travers ce prisme que les partisans de «Q» lisent les combats politiques et médiatiques concrets de Donald Trump. Considérant être dans une «guerre de l’information», ils mènent sans relâche la contre-offensive sur les réseaux sociaux. L’exemple le plus frappant étant probablement l’activisme du mouvement au plus fort de la soi-disant «collusion russe», cette affaire martelée des mois durant par le camp démocrate autant que par l’immense majorité des médias américains, qui s’est conclue par la publication d’un rapport – le fameux rapport du procureur spécial Robert Mueller – concluant à l’absence d’éléments prouvant cette thèse. Y voyant une tentative de l’«Etat profond» de nuire à Donald Trump, les partisans de «Q» n’ont eu de cesse de déconstruire la version présentée par les médias, partageant avec une efficacité redoutable les éléments attestant, selon eux, d’un coup monté.

Une narrative bien différente s’est alors dessinée, à laquelle répondait en écho Donald Trump lui-même. Le terme «Obamagate» par exemple, utilisé par le président américain en mai dernier pour suggérer l’implication de Barack Obama dans la création de la thèse de la collusion russe, avait été discuté par les partisans de «Q» avant que le chef de l’Etat ne l’emploie.

En cherchant à censurer les «contenus liés à QAnon», Twitter s’attaque donc de fait à une puissante arme médiatique dont disposait le locataire de la Maison Blanche.

 

Extrait de: Source et auteur

Cocktails Molotov, tir à balles réelles: «des individus sont prêts à tuer des pompiers dans certains quartiers»

Les agressions de pompiers se multiplient en France depuis plusieurs semaines. Des soldats du feu manifesteront le 24 juillet à Étampes, dans l’Essonne, où l’un des leurs a été victime d’un tir d’arme à feu alors qu’il était en intervention. Rémy Chabbouh, secrétaire national du syndicat Sud-SDIS, a confié sa colère au micro de Sputnik.

Il est 23h20 ce 14 juillet. Alors que les Français tentent de célébrer une Fête nationale un peu particulière en ces temps de pandémie, un pompier s’affaire à éteindre un feu de véhicule à Guinette, un quartier sensible de la ville d’Étampes, en Essonne. C’est à ce moment que le sergent-chef est touché au mollet par un tir d’arme à feu. La balle traversera sa jambe. «Une première intolérable» pour ses collègues qui, plus que jamais, crient leur colère face à l’insécurité grandissante à laquelle ils doivent faire face au quotidien. Le 24 juillet, ils manifesteront à Étampes afin réclamer la sécurisation de leurs interventions.

​«C’est l’horreur: comment peut-on vouloir tuer celui qui vient sauver?», s’est interrogé auprès de l’AFP Grégory Allione, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF). Pour ce dernier, il s’agit ni plus ni moins d’une «tentative de meurtre».

«Nous vivons très mal cette situation. Les pompiers interviennent sur des secteurs très difficiles par tous temps et pour tout le monde. L’empathie envers nos concitoyens est maximale. Il est inacceptable d’attaquer les forces de l’ordre, mais je comprends la mauvaise gymnastique intellectuelle de ceux qui s’en prennent aux policiers.

En revanche, nous avons beaucoup de mal à comprendre les motivations de ceux qui agressent des sapeurs-pompiers», se désole au micro de Sputnik Rémy Chabbouh, secrétaire national du syndicat Sud-SDIS (service départemental d’incendie et de secours).

Comme si ce drame ne suffisait pas, la caserne d’Étampes a dû être évacuée le 21 juillet suite à la découverte d’une enveloppe pleine de poudre adressée aux soldats du feu. Si elle s’est révélée être de l’amidon, une substance inoffensive, le geste a tout de la menace et a nécessité l’évacuation du bâtiment, ainsi que la mise en place d’un périmètre de sécurité.

La situation préoccupe fortement Rémy Chabbouh:

«Nous sommes très inquiets de la gradation à laquelle nous assistons dans la violence. L’année dernière, quand des cocktails Molotov ont été jetés sur des véhicules incendie, nous nous sommes dit que nous avions atteint ce qui pouvait se faire de pire: des individus tentant de carboniser des pompiers dans leur véhicule. Maintenant, nous en arrivons à un tir à balles réelles sur un collègue, sans parler des attaques au mortier d’artifice d’un demi-kilo, qui peuvent brûler, voire sectionner un membre.»

«Beaucoup ce ceux qui agressent les sapeurs-pompiers ont entre 15 et 18 ans. Est-ce normal qu’ils se trouvent dehors à minuit avec des engins pyrotechniques? Je pose la question aux autorités. Peut-être qu’il faudrait l’interdire pour leur sécurité comme pour celle des pompiers», ajoute-t-il.

Une augmentation de 280% des agressions en dix ans

«La violence monte en puissance, on arrive à un niveau qu’on ne peut plus accepter. […] Il faut réagir avant qu’il y ait un drame», s’est quant à lui insurgé auprès du Parisien Alexandre Prunet, président du syndicat CFTC-SPA du SDIS 91.

Rémy Chabbouh l’assure, il y a péril en la demeure des pompiers de France:

«La nuit du 14 juillet, les pompiers sont intervenus pour éteindre des véhicules en feu dans lesquels avaient sciemment été placées des bouteilles de gaz. Des individus sont prêts à tuer des pompiers dans certains quartiers. Ce ne sont pas des “incivilités”, comme je l’entends parfois de la bouche d’hommes politiques ou de journalistes, mais des tentatives de meurtre», s’alarme Rémy Chabbouh.

Gérald Darmanin, le nouveau ministre de l’Intérieur, s’est rendu le 15 juillet à Étampes pour assurer les soldats du feu de son soutien. «La République ne reculera jamais devant ces attaques gravissimes», a-t-il affirmé. En retour, Rémy Chabbouh se rendra au ministère de l’Intérieur le 24 juillet. Il attend du concret de cette rencontre:

«Les sapeurs-pompiers sont très pragmatiques et sont conscients du danger de leurs missions quant au gaz, à l’électricité, aux catastrophes naturelles et évidemment au feu. Mais nous ne sommes pas formés pour faire face à une telle violence, qui peut aujourd’hui survenir partout et à tout moment.»

«Nous demandons l’anonymisation des dépôts de plainte pour les pompiers, car beaucoup, principalement les volontaires, vivent avec leur famille dans la même zone que celle où ils interviennent. Nous souhaitons également la mise en place systématique de caméras embarquées dans les véhicules afin de filmer l’environnement de l’intervention. Cela fonctionne très bien dans les pays de l’Est ou en Asie et permet de mieux appréhender les auteurs d’agressions. Enfin, nous voulons un Beauvau de la sécurité civile sur le même modèle que le Grenelle de l’environnement ou le Ségur de la santé, afin de traiter les nouveaux risques liés aux agressions», poursuit le soldat du feu.

Une note publiée le 18 décembre 2019 par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) montrait que, de 2017 à 2018, le nombre de sapeurs-pompiers qui ont déclaré avoir été victimes d’une agression avait augmenté de 21%.

En 2018, ils étaient 3.411 à faire une telle déclaration, contre 2.813 en 2017. Cela représente sept pompiers agressés pour 10.000 interventions en 2018 contre six en 2017 et cinq en 2016. Pire, l’organisme note que la courbe des agressions ne cesse de monter depuis 10 ans. En 2008, 899 soldats du feu avaient déclaré une agression. La hausse est de 280% sur dix ans.

Le 19 juillet, ce sont trois pompiers du Gard qui ont été agressés par un groupe d’individus à Marguerittes, près de Nîmes. Ils étaient intervenus afin de sauver un chat blessé et ont été pris à parti verbalement, puis physiquement. Un des pompiers a reçu une gifle et un autre a été touché par un jet de pierre. Plusieurs plaintes contre X ont été déposées auprès des gendarmes par les personnels du SDIS du Gard et une enquête a été ouverte pour «violences volontaires sur personnes chargées d’une mission de service public».

«Des peines exemplaires»

La justice est un élément clef de la solution, selon Rémy Chabbouh. Ce 22 juillet, la préfecture de Moselle annonçait dans un communiqué que deux individus avaient été condamnés à des peines de prison ferme pour avoir agressé des pompiers dans l’exercice de leurs fonctions à Metz et Behren-lès-Forbach.

Fin juin, un équipage composé de trois sapeurs-pompiers intervenait en gare de Metz afin de porter secours à l’un des agresseurs condamnés. Il avait insulté, menacé et pris à partie physiquement deux sapeurs-pompiers avant que la police n’intervienne. Le tribunal correctionnel de Metz l’a condamné le 17 juillet à une peine de 18 mois d’emprisonnement, dont 12 mois avec sursis.

​Le 6 juillet, un autre individu a été condamné à huit mois de prison, dont deux ferme, par le tribunal correctionnel de Sarreguemines. Il était accusé d’avoir frappé au visage un sapeur-pompier lors d’une intervention qui avait eu lieu à Behren-lès-Forbach deux jours plus tôt. Les deux condamnés devront «en outre, verser des dommages et intérêts aux sapeurs-pompiers», souligne la préfecture.

Un pas dans la bonne direction pour Rémy Chabbouh:

«Cela va dans le bon sens. L’un des auteurs des jets d’engins pyrotechniques la nuit du 14 juillet à Villeurbanne a été appréhendé et est passé en comparution immédiate. C’est de ce genre de signal dont nous avons besoin pour qu’il y ait un effet dissuasif et pédagogique.

De plus, il faut des peines exemplaires. Nous n’avons pas affaire à des incivilités, comme des coups de clefs sur les portières des véhicules, mais à des agressions physiques graves. C’est l’impunité qui fait que nous avons eu 3.411 agressions de pompiers en 2018. Comment a-t-on pu en arriver là?»

Suisse : Appliquer la volonté du peuple – expulser enfin systématiquement les étrangers criminels

UDC – communiqués de presse

Ce que l’UDC a prédit depuis longtemps est désormais officiellement confirmé: l’initiative pour le renvoi des étrangers criminels, que le peuple et les cantons ont approuvée en 2010, n’est absolument pas appliquée. Des centaines de malfaiteurs étrangers peuvent rester tranquillement en Suisse. Pourquoi? Parce que le Parlement a introduit contre la volonté de l’UDC une dite clause de rigueur dans la loi. Si le Conseil fédéral et le Parlement ne corrigent pas dans les plus brefs délais ce dysfonctionnement, l’UDC examinera l’opportunité de lancer une nouvelle initiative populaire. L’accord de libre circulation des personnes protège lui aussi les étrangers criminels. Il suffira cependant d’approuver l’initiative de limitation pour régler cet aspect du problème.

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Dix ans après l’approbation par le peuple et les cantons de l’initiative qui exige le renvoi systématique des étrangers criminels, les chiffres publiés par la Confédération confirment que la volonté du peuple n’est pas appliquée. Les responsables de cette situation inacceptable sont le Conseil fédéral et les partis du centre-gauche qui ont introduit, malgré la résistance véhémente de l’UDC, une clause de rigueur dans la loi d’application. Ces milieux n’ont cessé de promettre au peuple que cette loi serait « extrêmement sévère » et que la clause de rigueur ne serait appliquée que de « manière absolument exceptionnelle ». Pour l’UDC, il était d’emblée clair que ces promesses ne valaient rien et que la clause de rigueur allait devenir une clause de protection des malfaiteurs.

La statistique est claire: les pires craintes de l’UDC ont été confirmées. Les procureurs et les juges se moquent complètement de la volonté populaire et de la sécurité intérieure. Ils n’appliquent pas de manière absolument exceptionnelle, comme promis par les partis PLR, PDC, PBD, PS, Verts, PVL et PEV, la clause de rigueur, mais ils y recourent dans 42% des cas. Durant la seule année 2019, 1183 étrangers criminels ont ainsi échappé à une expulsion alors qu’ils ont été condamnés pour un délit entraînant obligatoirement un renvoi selon la Constitution et le Code pénal. « En tant que représentant d’un canton frontalier, je suis tout particulièrement scandalisé par ce refus d’appliquer l’initiative sur le renvoi approuvée par le souverain. Nous souffrons plus que les autres cantons de la criminalité importée », a déclaré Piero Marchesi, conseiller national tessinois.

Le refus d’obéir de la justice détruit l’État de droit

Ce mépris de la justice à l’égard de la Constitution et de la loi est non seulement scandaleux, mais aussi extrêmement problématique. Voilà précisément l’autorité judiciaire qui compromet le fonctionnement de l’État de droit! Nos lois disent certes clairement que des requérants d’asile déboutés ainsi que des criminels et escrocs sociaux étrangers n’ont pas leur place en Suisse, mais dans la pratique judiciaire les choses sont différentes: « Si même la justice prétendument indépendante transforme le droit en non-droit, pourquoi les casseurs, arnaqueurs des assurances sociales, trafiquants de drogues et de femmes, violeurs, criminels violents et voleurs respecteraient-ils la loi? », a demandé l’ancien conseiller national Adrian Amstutz.

Trafiquants, violeurs, casseurs et escrocs sociaux – tout ce beau monde peut rester en Suisse

En refusant d’appliquer correctement leur mandat légal et constitutionnel, les autorités judiciaires protègent également des criminels étrangers dangereux. Durant la seule année 2019, 10 violeurs, 99 trafiquants de drogues, 36 bagarreurs violents, 22 pédophiles et 16 kidnappeurs ont échappé à une expulsion. Même six étrangers condamnés pour homicide volontaire pourront rester en Suisse après avoir purgé leur peine. Pour certains délits pénaux, les tribunaux renoncent même largement, voire complètement à prononcer une expulsion. Ainsi, presque tous les étrangers qui ont perçu abusivement l’aide sociale peuvent rester en Susse alors que la Constitution exige explicitement que les escrocs sociaux soient expulsés. Les dommages qui résultent des escroqueries sociales pour notre société ne sont pas seulement d’ordre financier; ces délits détruisent de surcroît la confiance des citoyens dans les institutions sociales, minent l’État social et menacent la solidarité, donc la cohésion sociale. « Il est urgent que ces escrocs soient sévèrement punis, voire expulsés s’ils ne sont pas de nationalité suisse », a souligné la conseillère nationale Barbara Steinemann.

L’UDC n’accepte pas ce refus de travailler manifesté par la justice et exige que la volonté du peuple soit enfin respectée. Elle s’efforcera d’obtenir au Parlement un durcissement de la loi. Si le Conseil fédéral et le Parlement refusent de régler ce dysfonctionnement dans les délais utiles, l’UDC examinera l’opportunité de lancer une initiative populaire exigeant la suppression de la cause de rigueur. En outre, l’UDC demande que les différences entre les cantons en ce qui concerne le taux d’application de l’expulsion obligatoire et l’exécution des mesures d’expulsion soient examinées. Les cantons de Zurich, Neuchâtel, Fribourg, Soleure ou du Valais doivent être invités à expliquer pourquoi ils prononcent beaucoup moins souvent une expulsion que, par exemple, les cantons de Lucerne ou St-Gall.

Oui à l’initiative de limitation pour garantir l’application de la volonté populaire

De toute évidence, non seulement la clause de rigueur, mais aussi l’accord de libre circulation des personnes conclu avec l’UE sont abusés pour protéger les étrangers criminels. La statistique indique en effet que les ressortissants UE bénéficient encore plus souvent de la clause de rigueur que les autres étrangers. Concrètement, la justice a renoncé dans environ 50% des cas à prononcer une expulsion contre des citoyens UE condamnés. Cette proportion atteint même 95% pour les ressortissants UE criminels nés en Suisse.

« Ces chiffres prouvent à l’évidence que l’accord de libre circulation des personnes empêche fréquemment l’expulsion de criminels originaires de l’UE. Cette lacune peut être comblée par l’acceptation de l’initiative de limitation le 27 septembre prochain: les ressortissants UE criminels seraient alors contraints de quitter immédiatement la Suisse », a précisé Thomas Aeschi, conseiller national et chef du groupe parlementaire UDC.

Il n’est guère surprenant que les autres partis politiques refusent l’initiative de limitation. Les mêmes politiciennes et politiciens, qui ont promis autrefois une loi d’application extrêmement sévère pour l’initiative sur le renvoi, osent aujourd’hui faire croire que l’initiative de limitation nuit à la Suisse. En clair, ce sont précisément les élus qui, comme il s’avère aujourd’hui, ont menti au peuple, qui ont scandaleusement méprisé la volonté populaire et qui ont gravement porté atteinte à notre Etat de droit et à la cohésion sociale, qui font aujourd’hui campagne contre l’initiative de limitation.

Berne, 22 juillet 2020

Bref document stratégique: Application lacunaire de l’initiative sur le renvoi

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/appliquer-la-volonte-du-peuple-expulser-enfin-systematiquement-les-etrangers-criminels/

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