Au cœur du bal masqué Bizarre organisé par l’UNICEF en 2018

Au cœur du bal masqué Bizarre organisé par l’UNICEF en 2018

Aperçu du symbolisme effrayant qui se dégage du bal masqué annuel de l’UNICEF, auquel assistent des célébrités et des socialistes fortunés.

unicef-bal-4

 

L’UNICEF représente les Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Sa mission est de “répondre aux besoins des enfants et des femmes des pays en voie de développement”. Apparemment, une autre mission est d’organiser des bals masqués effrayants mettant en vedette des célébrités vêtues de costumes sataniques.

Le 25 octobre, l’UNICEF a tenu son bal masqué annuel à Clifton’s Republic à Los Angeles et c’était bizarre. Alors que l’objectif annoncé de l’événement est de recueillir des fonds pour les enfants, un bref coup d’œil au symbolisme qui entoure la fête suggère un autre objectif : célébrer la culture tordue de l’élite occulte. En effet, l’événement mettait en vedette des célébrités et des fêtards dans un décor inspiré de Eyes Wide Shut (un film sur des orgies à base de rituels magiques dans les sociétés secrètes élitistes)… pour aider les enfants.

Selon le site officiel :

Le bal masqué de l’UNICEF est l’événement philanthropique emblématique de l’UNICEF Next Generation. Des invités masqués, vêtus de leurs plus beaux apparats, dansent toute la nuit pour célébrer et soutenir le travail de l’UNICEF qui sauve des vies. Plus de 800 leaders, innovateurs, célébrités et mécènes émergents du monde entier assistent chaque année au bal masqué de l’UNICEF.

Le bal masqué

Tout comme la plupart des grands événements hollywoodiens, le bal de l’UNICEF est précédé d’un événement qui se déroule sur un tapis rouge où d’illustres invitées se pavanent avec leurs talons Louboutin, leurs robes Versace et… des masques sataniques. Tout cela pour les enfants affamés, bien sûr.

Le couturier August Getty est venu à la fête en ressemblant à un super-héros satanique que j’ai surnommé Goatman. L’inscription “les enfants d’abord” derrière lui sont plutôt inquiétants.

Getty était également présente au bal de l’an dernier. Voyons voir si son masque était moins satanique.

Getty posant avec un des organisateurs de l’événement du bal masqué de l’Unicef en 2017. Elle veut vraiment avoir l’air d’une diablesse à cette fête.

Lydia Hearst portait une robe avec une croix inversée claire et saillante – le symbole principal associé au satanisme.

Et non, ce n’est pas une “coïncidence”.

Voici une photo qui figure sur son compte Instagram.

Lydia Hearst est l’arrière-petite-fille du magnat des médias William Randolph Hearst – l’un des hommes les plus puissants et influents du IXXè siècle. C’était un membre éminent de l’élite occulte. Voici quelques citations à son sujet :

“William Randolph Hearst Jr. était un franc-maçon 33ème degré et un homme très puissant dans le monde des médias.”
– B. Huldah, The JFK Files

“Illuminatus William Randolph Hearst a beaucoup aidé Anton LaVey. Son Avon Publishing publia sa Bible satanique en 1969 (elle fut publiée pour la première fois en décembre 1969). Depuis lors, il aurait fait l’objet de plus de 30 impressions. Le livre suivant de LaVey, The Satanic Rituals, a également été publié par Hearst Avon en 1972. Il parle du pouvoir que les sacrifices sanglants confèrent au magicien. Les journaux de Hearst lui ont également fait de la publicité.”
– Fritz Springmeier, The Illuminati Formula to Create a Mind Control Slave

Compte tenu de ces faits, la croix inversée a désormais un sens.

Prêt à rencontrer les autres invités ?

Renee Olstead portait un masque vénitien qui figurait dans le film Eye Wide Shut de Stanley Kubrick.

Capture d’écran du film Eyes Wide Shut.

Le plancher est un damier qui est en fait un motif ritualiste maçonnique.

Les invitations à l’événement présentent un dessin dualiste sous l’œil qui voit tout.

Une courte vidéo faisant la promotion du bal de l’an dernier a quelque peu provoqué des frissons. Elle commence avec des images d’enfants dans les pays en voie de développement. Puis, de la musique est jouée alors que nous voyons de riches socialistes boire et danser déguisés en démons.

Une bien étrange combinaison.

Le photomaton de l’an dernier.

Un site internet effrayant

Un coup d’œil sur le site officiel de l’événement montre clairement qu’il est inspiré à 100% par l’élite occulte et ses rituels. Le site vous accueille avec cette image.

Des yeux qui clignent bien flippants – le symbole classique d’un seul oeil.

Immigration, islamisation : 6 raisons d’espérer un basculement politique

6raisons-1021x580

Il est une mode dans les milieux patriotes de céder au désespoir. Parfois même chez certains le défaitisme sert d’excuse pour l’inaction et le renoncement. En effet, si tout est perdu, à quoi bon s’engager ? Ce prétexte tient de moins en moins, il faudrait aujourd’hui être de bien mauvaise foi pour ne pas voir que la lumière est au bout du tunnel.

Bien sûr l’immigration n’a cessé de prendre de l’ampleur, l’islamisation suit son court et progresse dans toute l’Europe. L’idéologie dominante n’a jamais été si intransigeante. Les médias à grande audience rabâchent un discours monochrome sur les questions identitaires. Il ne faudrait cependant pas considérer que l’assurance de nos adversaires politiques est gonflée par leur confiance dans l’avenir mais bien par l’idéologie qui les anime. Ils sont les promoteurs et vainqueurs de la mondialisation, ils auraient torts d’en reconnaitre les effets néfastes.

Ils ne veulent pas vivre dans un monde autre que le leur où la diversité tient lieu de quasi-religion et la repentance de culte. L’enracinement, la fermeture des frontières au déferlement migratoire, le protectionnisme économique leur font horreur. Même confrontés à l’échec de leur modèle et aux souffrances du peuple forcé de le subir, ils continueront de le défendre jusqu’à son écroulement total. Ils redoublent même d’efforts à mesure que l’issue fatale se précise.

Les premières fissures commencent à apparaitre au grand jour avec la révolte des gilets jaunes, mais les premiers signes sont perceptibles depuis de nombreuses années. Cela ne veut pas dire que l’arrivée aux pouvoirs de nos idées est forcément imminente, mais elle est en tout cas loin d’être improbable. Sur beaucoup de sujets, les Français partagent très largement nos options et convictions :

– 94 % des Français soutiennent la déchéance de nationalité des terroristes binationaux (Elabe, 18 novembre 2015)
– Huit Français sur dix considèrent que leur pays ne doit pas accueillir d’étrangers supplémentaires. (IFOP,1er décembre 2018)
– Près de trois quarts des Français trouvent que l’immigration coûte plus à la France qu’elle ne lui rapporte. (IFOP, 1er décembre 2018)
– 83 % des Français sont favorables à « l’expulsion des étrangers fichés S ». (Odoxa, 29 mars 2018)
– 88 % des Français sont favorables à l’interdiction du salafisme. (Odoxa, 29 mars 2018)
– 74 % des Français jugent que l’islam « cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres ». (Ipsos, 3 juillet 2017)

L’établissement d’un Référendum d’Initiative Populaire permettrait aux Français de s’exprimer sur ces sujets. Quand on sait qu’une écrasante majorité de Français (84 %) estiment qu’il n’est pas possible d’en discuter sereinement (IFOP,1er décembre 2018), cette revendication n’est pas innocente. Il faut sans doute considérer l’insistance des gilets jaunes au sujet du RIC comme un moyen de contrer l’unanimité gouvernementale et médiatique dans ces débats ainsi que de nombreux autres.

Jean-David Cattin

hautemail

Macron à Saint-Tropez: des vacances qui interrogent …

En pleine crise sociale avec les gilets jaunes, le choix pour le président de la République de passer ses vacances à Saint-Tropez, ville symbole de la jet set, interroge.

macron saint tropez

l’étiquette de président des riches ne se décollera pas ainsi. Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont été aperçus et photographiés en vacances dans les rues de Saint-Tropez, dans le Var, vendredi soir, d’après des clichés publiés par le quotidien Var-Matin. Un choix de destination qui interroge, alors que le chef de l’Etat est confronté depuis plusieurs semaines à la crise des gilets jaunes.

Une destination symbolique

« Saint-Tropez tout de suite ça allume des images en tête: c’est le lieu de villégiature d’une certaine élite », souligne Jérémy Brossard, rédacteur en chef adjoint du service politique de BFMTV.

« Le président de la République peut aller où il le souhaite, à Saint-Tropez pourquoi pas. Ca ne choquerait sans doute personne dans un contexte différent, le problème effectivement c’est qu’on est dans une crise sociale très dure, une des plus graves depuis plusieurs décennies », explique Jérémy Brossard, faisant référence au mouvement des gilets jaunes.

Le contraste entre l’image de jet set accolée à cette ville et les difficultés économiques que rencontrent les gilets jaunes n’aide pas à effacer l’image de « président des riches » qui colle à la peau d’Emmanuel Macron.

La fin des vacances dimanche soir

Le lieu de vacances du couple Macron pour cette fin d’année était jusque là resté inconnu, pour des raisons de sécurité notamment. Face à ce flou, plusieurs dizaines de gilets jaunes ont tenté vendredi, en vain, d’investir le fort de Brégançon (Var), espérant y trouver le président.

Selon nos informations, l’Élysée ne confirme pas ce samedi la présence d’Emmanuel Macron à Saint-Tropez. « Le Président de la République prend quelques jours de repos en famille avec son épouse. Sachant qu’il s’agit là d’un déplacement strictement privé au cours duquel il n’a aucune activité officielle, l’Élysée ne donne aucune information sur le lieu », ajoute-t-on au palais.

Toujours selon l’Élysée, « sa pause se terminera le dimanche 30 décembre au soir », en attendant, il reste « en contact étroit et quotidien avec son cabinet et est tenu informé de tout ce qui requiert son arbitrage ». Emmanuel Macron devra ensuite rentrer à Paris pour les traditionnels voeux aux Français. Un exercice qui s’annonce particulièrement compliqué compte tenu du climat social actuel.

 

Grâce à Pécresse, les Franciliens paieront pour la casbah d’Alger…

Casbah

On peut se poser la question, nous qui connaissons la Casbah d’Alger, qui l’avons traversée des dizaines de fois, jusqu’en 1962, montant des rues Bab-el-oued et Bab-Azoun, par la place de Chartres, les rues de la Lyre, Marengo et Randon, jusqu’aux boulevards de Verdun et de la Victoire, cette Casbah d’Alger, qui n’a jamais été un lieu ni très fréquentable, ni très touristique, n’en déplaise à ceux qui ne l’ont jamais traversée, ni aux cinéastes et à certains écrivains et historiens qui l’ont imaginée, que peut bien espérer réaliser Jean Nouvel, à moins de tout détruire et de reconstruire du neuf. Mais dans quel style ?

Réaliser une architecture du présent, comme il se plaît à le faire, ou conserver une architecture berbéro-mauresque ?

Abdelkader Zough, préfet d’Alger, remercie Houria Bouhired (présidente de l’association « Sauvons la casbah d’Alger ») d’avoir offert un tableau à Jean Nouvel et une tenue algérienne à Valérie Pécresse (présidente de la région Île-de-France).

« Nous avons une convention de coopération avec le conseil d’Île de France qui se charge de payer l’architecte et son équipe. La wilaya d’Alger ne donnera pas un sou à Jean Nouvel. Il se chargera des études et de la réflexion. Les Algériens ne doivent pas se tromper. C’est une chance pour nous d’être accompagnés par un architecte mondialement connu. Il va nous conseiller pendant deux ans, installer une équipe pour réfléchir et proposer une conception (il ne coûtera pas un sou aux Algériens, certes, mais nous coûtera une fortune à nous, Français, puisque c’est nous qui réglerons la note, et elle sera salée !).

Il est difficile d’imaginer ce que pourrait faire Jean Nouvel de cette Casbah qui est, dit-on à Alger, le symbole puissant des luttes anti-coloniales !

Totalement absurdes ces affirmations de notables et politiciens algériens qui « rappellent que les Français ont détruit trois fois la Casbah d’Alger, à partir de 1830 ».

Quand ils tentent d’expliquer que « la partie basse de la ville (donc de la Casbah) a été effacée pour être remplacée par une place (la place du Gouvernement, devenue place des Martyrs) et qu’à cause de cette place, « la Casbah » n’a plus accès à la mer depuis ».

Que, plus tard, les affreux colonialistes que nous sommes ont construit des « immeubles haussmanniens » (immeubles qui font la renommée de notre capitale, Paris) et, qu’à la fin des années 30, les autorités coloniales « ont fait la guerre aux taudis », détruisant le quartier de la Marine.

Qu’au cours de « la bataille d’Alger », la destruction de la Casbah avait atteint son paroxysme quand, dans la nuit du 10 août 1956, des terroristes français avaient placé une bombe dans une maison, rue de Thèbes, qui avait détruit plusieurs maisons et tué 80 habitants (dans cette fameuse maison de la rue de Thèbes, le communiste Timsit entreposait les explosifs et fabriquait les bombes qui massacraient nos femmes et nos enfants).

Enfin, que le 8 octobre 1957, ce sont les parachutistes français qui avaient dynamité la maison où s’étaient réfugiés « les derniers survivants du FLN à Alger » : Yacef Saadi, Ali la Pointe, Petit Omar, Zohra Drif et Hassiba Ben Bouali (notons au passage cette citation « les derniers survivants du FLN » ! N’est-ce pas la preuve, si elle était nécessaire, que la bataille était gagnée par notre armée et que ce sont les « politicards français » qui ont trahi la France et son armée ?).

Il se trouve que j’ai été justement élevé dans ce quartier de la Marine.

J’y ai fait mes premières courses en pantalon court dans les rues, le long des quais de l’Amirauté. Je me suis reposé sur les marches de la plus vieille mosquée d’Alger, « Djamaâ El Kebir » (construite en 1097 et terminée en 1324), qui se situait rue de la Marine, rue qui descendait de la place du Gouvernement jusqu’à l’entrée du port. Preuves que la basse Casbah n’a jamais été détruite et qu’elle n’a jamais eu « les pieds dans la mer » car, entre elle et le port, se trouvait un vaste terrain vague où se réunissait la foule et où se vendaient les esclaves blancs et noirs (les gravures de l’époque en font foi).

Quant aux « immeubles haussmanniens », comme ils disent, les notables et les élites algériens se sont empressés de les occuper et d’y loger avec leur famille dès notre départ, en 1962.

Notons tout de même que le préfet d’Alger nous informe « avoir remis en lumière » de nombreux bâtiments emblématiques de la capitale de l’Algérie, tels la place des Martyrs (notre place du Gouvernement, dominée par la statue équestre du duc d’Orléans), le square Port Saïd (notre square Bresson, construit vers le milieu du 19e siècle, où les ânes (nos bourricots) ont été remplacés par une multitude d’échangeurs de devises au marché noir (toutes les devises, mais plus particulièrement l’euro, la plus prisée, échangées à plusieurs fois leur valeur officielle).

Il voudrait que la Casbah devienne un véritable endroit touristique, à l’instar du Jardin d’essai, au quartier du Hamma, qui a enregistré cette année 1,8 million de visiteurs (en très grande majorité algériens).

Jardin d’essai qui, rappelons-le, fut construit, après assèchement des marais, à dater de 1832 et a trouvé sa forme actuelle vers 1867, sous le nom de « Jardin d’acclimatation », considéré comme le plus beau parc zoologique d’Afrique du Nord.

Partiellement détruit par les bombardements aériens allemands durant la dernière guerre et, surtout, par l’occupation des troupes alliées après le débarquement de 1942, il fut restauré et ouvert de nouveau au public en 1947.

Mais également, ce qui peut paraître surprenant, Notre-Dame d’Afrique et, à grand renfort de publicité internationale, la béatification, à Oran, des moines de Tibhirine, martyrs de l’Algérie, afin de donner un autre visage plus accueillant de ce pays alors que la justice algérienne pourchasse et condamne tous ceux qui osent pratiquer une autre religion que celle imposée : la religion musulmane.

Il a été requis 3 ans de prison, sans libération conditionnelle, contre Habiba Kouider, 37 ans, convertie au christianisme, jugée pour pratique illégale d’une religion non musulmane.

Quatre Algériens protestants ont comparu ce 25 décembre pour avoir incité un musulman à changer de religion et à la pratiquer dans un lieu de culte non autorisé : 5 années de prison et une très importante amende ont été requises (un million de dinars, l’équivalent de 7 600 euros).

Cependant, Abdelkader Zoukh se trouve devant l’obligation de constater que son Alger la belle, la blanche, se couche à 18 h.

En effet, il admet ne pouvoir obliger les gens à sortir de chez eux le soir, dès la nuit tombée. Il ne peut obliger les commerçants, les restaurants, etc. à rester ouverts après 18 h.

« Alger ne vit pas la nuit et notre rôle est d’améliorer l’éclairage public, la sécurité, la prise en charge des SDF et d’organiser davantage de patrouilles de police ».

Pour lui, il s’agit d’une question de mentalité.

Non, M. le préfet d’Alger, il ne s’agit pas de mentalité mais de peur. Les gens ne sont pas en sécurité dès que la nuit tombe. Les rues sont sombres, mal éclairées, c’est vrai, mais même la lumière n’empêcherait pas les agressions, les vols. La police est impuissante et les commerçants subissent bien malgré eux l’obligation de baisser le rideau à 18 h.

C’est le triste constat actuel. Elles sont bien loin les années bénies de la colonisation, n’est-ce pas ?

Je veux bien que l’on déplore le choix de Jean Nouvel, bien qu’il soit rémunéré par notre bourse, mais, de grâce, que l’on ne déforme pas l’Histoire de l’Algérie, ni celle d’avant 1830 ni celle d’après !

Nous espérons très sincèrement qu’Alger, que l’Algérie, réussissent totalement leur métamorphose afin qu’elles puissent conserver chez elles toutes « ses centaines de milliers de « chances » qui s’enfuient  et voguent vers nous !

Manuel Gomez

La carte des 10 départements qui ont perdu le plus d’habitants

L’Insee a publié les chiffres de la démographie des départements français entre 2011 et 2016.

FRANCE – Paris et la « diagonale du vide », même combat? L’Insee a dévoilé ce jeudi 27 décembre les chiffres d’une étude réalisée sur la croissance de la population française par département entre 2011 et 2016. Selon ces données, 24 départements accusent une baisse de leur population: plusieurs départements de la fameuse « diagonale du vide » (cette large bande du territoire allant de la Meuse aux Landes et où les densités de population sont relativement faibles par rapport au reste de la France), mais aussi le 75, c’est à dire Paris « intra muros ».

Pour l’agglomération parisienne, la croissance démographique n’a atteint que 0,4%, semblable à la moyenne nationale. L’Île-de-France est plombée par le cas particulier de la capitale, dont la population a baissé de 0,5% par an sur la période étudiée. Soit l’équivalent de 11.900 habitants, alors qu’elle en gagnait en moyenne 13.700 entre 2006 et 2011, note Franceinfo. Son déficit migratoire s’est intensifié et il n’a pas été compensé par l’excédent des naissances sur les décès. En revanche, la population a progressé dans les départements de la banlieue parisienne.

Le HuffPost a réalisé une carte des 10 départements qui ont perdu le plus d’habitants ces dernières années, c’est à dire ceux dont le taux de variation annuel 2011-2016 de la population est le plus bas. Du département de la Nièvre avec son taux à -0,9% à celui de Paris à -0,5%:

Si « 24 départements, dont Paris, accusent une baisse », à l’inverse « les fortes hausses de population bénéficient surtout aux départements des métropoles régionales de la façade atlantique, d’Occitanie et d’Auvergne-Rhône-Alpes », observe l’Insee.

C’est dans ces « couronnes » des grands pôles urbains que la croissance démographique a été la plus marquée (+0,8% par an entre 2011 et 2016), même si cette croissance était encore plus soutenue sur la période 2006-2011 (+1,2%).

L’Insee définit les « aires urbaines » comme les zones d’influence des villes sur l’ensemble du territoire, « en s’appuyant sur les trajets domicile-travail de la population des communes avoisinantes » et non pas seulement sur « leurs limites physiques définies par la continuité du bâti ».

Avec cette approche, l’agglomération parisienne comptait 12,57 millions d’habitants début 2016, celle de Lyon 2,3 millions et celle de Marseille-Aix-en-Provence 1,76 million.

Selon le dernier recensement, la France (hors Mayotte) comptait 66,36 millions d’habitants au 1er janvier 2016, « soit une croissance de 0,4% par an depuis 2011 ». Mais cette croissance a atteint 1,1% par an dans la zone urbaine de Lyon, 1,5% à Toulouse et à Nantes, 1,6% à Bordeaux et à Montpellier, 1,4% à Rennes.

Avec l’épuration ethnique des Pieds Noirs, l’Algérie a effacé que les Juifs vivaient là-bas bien avant les Arabes

juifs d'Algérie

Il est salutaire quelquefois de se remémorer certaines époques de notre histoire, connues certes mais oubliées, parce que gênantes.

En 1962, plus de 800.000 personnes quittaient l’Algérie afin d’échapper à ce qui était bien plus qu’un slogan du FLN et de l’ALN : «La valise ou le cercueil». C’était une menace précise qui fut mise à exécution dès le 18 mars 1962, car il ne fallait pas qu’un seul chrétien, qu’un seul non-musulman ne reste en Algérie devenue indépendante.

 

Nettoyage ethnique et religieux

Parmi ces non-musulmans, qui n’étaient pas des chrétiens, il y avait les juifs et ils vivaient sur ces terres bien avant les «colonisateurs européens» et même bien avant les Arabes.

Contrairement aux Berbères, ils n’avaient pas été contraints de se convertir à la religion musulmane, de gré ou par la force de l’épée.

 

Avant 1962, les juifs d’Algérie n’étaient pas considérés comme des «Pieds Noirs» (nom attribué exclusivement à tous les Européens nés en Algérie entre 1830 et le printemps de 1962) puisque leurs origines précédaient l’arrivée des Français (1830) et des Arabes (8e siècle) – mais comme des «rapatriés», puisqu’ils étaient devenus français par le décret Crémieux (1870) qui accordait la nationalité française aux populations indigènes, donc aussi bien aux Arabes qu’aux Juifs.

Leurs racines étaient en Afrique du Nord. Ils y étaient installés avant la venue du christianisme, originaires pour la grande majorité de Palestine, d’Egypte, de Cyrénaïque et même de l’Empire romain, déportés sur ces territoires souvent comme prisonniers de guerre ou esclaves.

C’est par eux, ou plutôt par l’intermédiaire des synagogues, que le christianisme a pu se propager dans cette Afrique du Nord occupée par l’empire romain, bien avant l’apparition de l’islam.

Cette communauté juive, qui avait choisi la France en 1870, en a payé un prix historique encore plus ressenti que celui réservé aux pieds-noirs, puisqu’elle vivait en Algérie depuis l’époque des Berbères.

Bien entendu, l’acceptation de cette nationalité française permettait aux juifs de se libérer du statut de dépendance qui était le leur depuis la domination ottomane, c’est-à-dire depuis plus de trois siècles.

Cela fut mal perçu et par les Arabes et par une majorité d’Européens rendus antisémites par les orientations venues de la France métropolitaine, notamment après l’affaire Dreyfus, et le «J’accuse» d’Emile Zola. [NDLR Les mesures antisémites ont en réalité précédé de plusieurs siècles l’affaire Dreyfus]

Il faut se souvenir de la liesse de la population lors de la venue de Drumont, à Alger, où il fut élu député.

Bien avant la conquête de l’Algérie, en 1830, les juifs furent souvent victimes des musulmans :

  • Notamment en 1666, où ils furent expulsés d’Oran,
  • puis en 1805, date du massacre d’Alger,
  • suivi dix ans plus tard par la décapitation du grand rabbin d’Alger, Isaac Aboulker.

Lors de la Première Guerre mondiale, environ 14.000 juifs d’Algérie participèrent, mobilisés dans les régiments de zouaves.

Mais des émeutes violentes éclataient souvent dans toute l’Algérie et, en 1934, le 5 août, c’était le «pogrom» de Constantine, où les musulmans se ruaient dans les quartiers juifs, pillant, mutilant, saccageant et assassinant.

Aussi, les musulmans se montrèrent particulièrement satisfaits de l’abrogation de ce décret Crémieux par le gouvernement de Vichy, en 1940.

Il sera rétabli en 1943.

Le débarquement des forces alliées à Alger, le 8 novembre 1942, fut facilité par un important groupe de résistants qui avait à leur tête José Aboulker. (J’ignore si un rapprochement peut être fait avec le grand rabbin Isaac Aboulker, il y avait de très nombreux «Aboulker» en Algérie.)

L’assassinat de cheik Raymond (Leiris), sur le marché de Constantine, le 22 juin 1961, fut le signal de départ de cette communauté juive installée sur ces terres depuis plus de 2000 ans.

De très nombreuses familles de commerçants, boutiquiers, professions libérales, fonctionnaires, etc. qui avaient les moyens financiers de pouvoir le faire, se dirigèrent vers la métropole, mais également vers leur terre d’Israël.

Certains juifs, qui n’avaient aucune attache sur le sol français, furent rassemblés notamment dans des camps de transit, tel celui baptisé «Cité de Nouvel Arenas» à Marseille.

Albert Camus en avait conscience puisqu’il dira, en 1955 «Les juifs d’Algérie [sont] coincés entre l’antisémitisme français et la cruauté arabe».

Depuis 1962, nous sommes tous rassemblés sous le titre de «Pieds-Noirs».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez

Bordeaux: Un homme arrêté après quatre agressions au marteau

gare

Un homme a été arrêté vendredi soir près de la gare de Bordeaux, quelques heures après une nouvelle agression avec un marteau, la quatrième en une semaine, a indiqué la police. Il a été placé en garde à vue.

Un dispositif policier avait été déployé dans la journée après les agressions d’une femme, légèrement blessée à la tête avec un marteau, puis d’un homme en fin d’après-midi, a-t-on ajouté de même source.

D’autres agressions dans le quartier de la gare

Selon le quotidien Sud Ouest, ce dernier « a été touché au coude par un coup de marteau. Il a en vain poursuivi son agresseur mais a donné l’alerte rapidement ainsi qu’une description plus précise ce qui a sans doute contribué à son interpellation ».

Une autre femme avait été attaquée de la même façon jeudi vers 8h30, dans le secteur de la gare également. Selon le témoignage d’une personne qui a donné l’alerte, la victime a reçu plusieurs coups de marteau. Elle a été conduite aux urgences du CHU de Bordeaux, a rapporté Sud Ouest. L’agresseur se serait enfui en titubant.

Le 22 décembre, une première femme avait été agressée de manière similaire, toujours dans le quartier de la gare.

Comment les «gilets jaunes» chamboulent la campagne des européennes

jaune-brandit-drapeau-union-europeenne-lors-manifestation-bruxelles-30-novembre-2018

  • Le patron des communistes, Fabien Roussel, puis celui des Patriotes, Florian Philippot, ont annoncé vouloir présenter une liste avec des « gilets jaunes » pour l’élection européenne du 26 mai 2019.
  • Entre récupération politique et écoute de la colère des Français, les partis sont déstabilisés par le mouvement qui s’inscrit dans la durée, alors que l’élection aura lieu dans six mois.
  • Au sein du mouvement, l’idée de constituer sa propre liste pour les européennes séduit certains mais irrite d’autres « gilets jaunes » qui refusent de se lancer dans une arène politique qu’ils dénoncent.

En plein automne, le mouvement des « gilets jaunes » a pris tout le monde court. Il s’est inscrit dans la durée, et, à six mois des élections européennes, il fait désormais partie du paysage de la campagne. Les partis en parlent et ajustent leur programme pour prendre en compte cette colère exprimée par de très nombreux Français.

Certaines formations veulent même inclure des « gilets jaunes » sur leur liste, tandis qu’une partie du mouvement rêve de présenter sa propre liste, ce qui pourrait redistribuer les voix des électeurs le 26 mai prochain. Alors que le mouvement se mobilise pour un septième samedi d’affilée, il a déjà chamboulé le scrutin.

Des gagnants et des perdants parmi les politiques ?

« Difficile de dire si une force politique bénéficie pour le moment, de façon claire et nette du mouvement », estime le politologue Bruno Cautrès. « On sait qu’il y a un très grand perdant, Emmanuel Macron, mais chez la France insoumise (LFI), le Parti socialiste (PS), Les Républicains (LR), ou le Rassemblement national (RN, ex-Front national), on ne voit pas clairement de gain ».

Si Marine Le Pen a vu sa cote de popularité grimper en décembre, le directeur de recherche au CNRS rappelle que « les intentions de vote placent le RN en tête du scrutin depuis bien avant la crise des « gilets jaunes » ». « Cette crise peut consolider le RN ».

En revanche, le parti au pouvoir est affaibli. « Si on combine un pouvoir exécutif impopulaire, une situation économique pas très bonne, une élection qui favorise traditionnellement le vote sanction et la crise des « gilets jaunes », cela rend assez improbable le scénario d’une victoire de la liste La République en marche (LREM) et Mouvement Démocrate (MoDem) », avance Bruno Cautrès.

Des « gilets jaunes » sur des listes de partis ?

Après les communistes mercredi, ce sont les Patriotes (LP) de Florian Philippot qui ont annoncé jeudi leur volonté d’inclure des « gilets jaunes » dans leur liste. Le président du jeune parti veut conduire une « liste hybride, mi-Patriotes mi-« gilets jaunes » » et a déposé la marque « Les Gilets jaunes » à l’Institut national de la propriété intellectuelle (Inpi), a-t-il indiqué à L’Opinion.

Mercredi, c’est le patron des communistes Fabien Roussel qui a plaidé pour une « liste ouverte » à des « « gilets jaunes », des blouses blanches, des robes noires, des cols-bleus », « soutenue par le PCF et peut-être d’autres ».

Pour ces formations politiques, il y a « un double contexte », souligne Bruno Cautrès. « Le scrutin des européennes, avec liste nationale et proportionnelle, peut favoriser les petites formations politiques ». Espèrent-elles davantage tirer leur épingle du jeu en récupérant le mouvement ? « Il y a évidemment de la récupération politique, mais si elles ne le faisaient pas, on dirait qu’elles sont hermétiques à la colère des Français ».

Pour Arthur Renault, doctorant en sciences politiques à l’université de Rennes 1 et spécialiste de la politique et du numérique, « il y a dans ces démarches une part d’affichage, de marketing politique, qui repose sur la rhétorique classique : « on vous entend, on ouvre la liste ». Déposer la marque comme l’a fait Florian Philippot montre une volonté d’attirer l’attention médiatique, de contrôler le mouvement, mais aussi de troller, en coupant l’herbe sous le pied au RN », analyse-t-il au sujet du jeune parti, qui joue sa survie aux européennes. En outre, « il y a une logique car des certaines revendications des « gilets jaunes » correspondent aux programmes du RN, des Patriotes ou de DLF ».

Une liste « gilets jaunes » pourrait-elle voir le jour ? (et est-ce que cela arrangerait LREM ?)

Faut-il que les « gilets jaunes » présentent leur propre liste aux européennes ? L’idée séduit certains membres du mouvement, comme Jean-François Barnaba, et le romancier Alexandre Jardin, qui s’est lancé il y a quelques années en politique, veut même en être le parrain. Le chanteur Francis Lalanne veut également présenter une liste avec des membres du mouvement. Mais d’autres « gilets jaunes » craignent qu’une telle liste favorise indirectement LREM.

« Y aura-t-il une ou plusieurs listes de « gilets jaunes » ? » Pour Arthur Renault, la question est légitime, « parce que le mouvement est très protéiforme, et qu’au moment de nommer des portes-paroles, il a déjà connu quelques remous, sur la question de la légitimité de certains à porter la voix du collectif ». Pour se présenter, il faut constituer une liste de 79 personnes majeures, comptant au moins 39 femmes, et l’enregistrer avant le 2 mai 2019. « Cela nécessite un gros travail de coordination et la construction d’un programme », complète le chercheur.

C’est sur le programme que la liste pourrait rencontrer des difficultés. « Est-ce que tous les « gilets jaunes » se retrouveraient dans cette liste ? », s’interroge Bruno Cautrès. « Ce mouvement a-t-il une position homogène sur les questions européennes, qui ont une formidable capacité à faire exploser les familles politiques ? » Une fois ces obstacles franchis, une ou des listes « gilets jaunes » pourraient « prendre des votes à toutes les formations qui ont un discours critique sur l’Union européenne », envisage le politologue. Et provoquer un éparpillement des voix de l’électorat eurocritique ou eurosceptique, ce qui avantagerait la liste europhile de la majorité ? « Ce n’est pas sûr », prévient prudemment Bruno Cautrès. « Cela pourrait peut-être éviter à LREM de finir troisième du scrutin. Mais la présence d’une telle liste donnerait une tonalité très anti-Macron à la campagne, ce qui ne serait pas une si bonne affaire pour la majorité, qui aura la tâche de reconstruire l’image du président ».

En revanche, Arthur Renault, estime qu’une liste « gilets jaunes » « siphonnerait des voix du PCF, de LFI, du RN, de DLF et des Patriotes, c’est pour cela qu’ils veulent avoir un « label gilets jaunes » sur leur liste ».

Quant à l’abstention, traditionnellement au-dessus des 50 % en France aux européennes depuis 20 ans, pourrait-elle baisser ? Le scrutin de liste nationale, le débat suscité par la crise des « gilets jaunes » et l’éventuelle présence d’une liste du mouvement auront-ils pour conséquence de remobiliser les abstentionnistes ? A six mois du scrutin, les deux chercheurs préfèrent ne pas s’avancer sur cette question.

Attaque contre des touristes en Egypte: Les autorités annoncent avoir tué «40 terroristes»

egyptien-tues-explosion-bombe-artisanale-passage-bus-pres-site-pyramides-guizeh

Trois touristes vietnamiens et leur guide égyptien ont été tués dans l’explosion d’une bombe artisanale au passage de leur bus près du site des pyramides de Guizeh. — Mohamed el-Shahed / AFP

Les forces de sécurité ont tué samedi « 40 terroristes » dans plusieurs raids en Egypte, au lendemain d’un attentat meurtrier contre un bus de touristes vietnamiens près du Caire, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

Les raids ont été menés contre des combattants djihadistes présumés à Guizeh, lieu de l’attaque de vendredi, et dans le Sinaï (est), selon le ministère qui précise que 30 d’entre eux ont été tués à Gizeh. « Ils planifiaient une série d’agressions contre le secteur du tourisme, les lieux de culte chrétiens et les forces de sécurité », précise le minsitère de l’Intérieur.

Vendredi, trois touristes vietnamiens ont été tués, ainsi que leur guide égyptien dans l’explosion d’une bombe artisanale au passage de leur bus près du site des pyramides de Gizeh, la première attaque à viser des touristes en Egypte depuis juillet 2017.

«Gilets jaunes»: Un septième week-end de mobilisation attendu ce samedi

gilets jaunes drapeau

Malgré un « acte VI » qui a peu mobilisé et les fêtes de fin d’année, les « gilets jaunes » appellent à un septième samedi consécutif d’actions avec des rassemblements prévus notamment à Paris, Marseille, Lyon, Toulouse ou encore Bordeaux. Le mouvement, qui dure depuis un mois et demi, a largement décru ces dernières semaines : 38.600 manifestants en France le 22 décembre, contre 66.000 une semaine plus tôt et 282.000 pour la première journée de mobilisation le 17 novembre, d’après les chiffres du gouvernement.

Mais pour une grande partie du mouvement, cette baisse est due aux fêtes avant une reprise très forte en janvier.

« On a décidé de ne pas arrêter »

« Il faut que tout le monde comprenne qu’on a décidé de ne pas arrêter. Le mouvement n’est pas éteint », a déclaré à l’AFP Thierry, 51 ans, carrossier à Rive-de-Gier (Loire), qui dénonce une répartition très inégale des « richesses » de la France.

Monica de Valence, 22 ans, affirme elle aussi se battre pour l’égalité : « Nous ne sommes pas contre les taxes, les impôts… Mais ce n’est pas possible, au bout d’un moment, que ce soit toujours les mêmes qui payent et que tout soit augmenté pour nous ».

Une présence plus discrète sur les réseaux sociaux

Pour cette nouvelle journée d’action, les « gilets jaunes » se montrent plus discrets sur les réseaux sociaux qui leur servent de plateformes d’échanges depuis le début du mouvement. Pour surprendre les forces de l’ordre notamment, les actions et les lieux de rassemblement sont maintenant annoncés à la dernière minute.

A Bordeaux, où des affrontements ont eu lieu ces dernières semaines, le rassemblement partira de la place de la Bourse mais la destination n’a pas été précisée. Plusieurs sites publics (bibliothèques, musées, jardins…) sont fermés.

La page Facebook « Gilets Jaunes Toulouse » a appelé ses sympathisants à un « Acte VII : Joyeuses fêtes Macron » dans le centre de la ville rose. A Pau, une marche doit être organisée en milieu de matinée.

Evacuations de rond-point

A Marseille, où un grand rassemblement est prévu à partir de 10h00 avec Priscillia Ludosky, figure du mouvement qui avait lancé la pétition contre la hausse du prix des carburants, différents groupes de « gilets jaunes » prendront la parole.

« L’idée n’est pas de parvenir à la réunion de tous ces groupes au sein d’une même structure mais plutôt de permettre aux différents points de vue de s’exprimer », a précisé Chantal Moraud, coordinatrice du mouvement pour le département, qui annonce la venue de groupes de Fos-sur-Mer, La Ciotat, Salon-de-Provence, Miramas ou Vitrolles.

Mais sur le terrain, les actions s’étiolent : cette semaine, les forces de l’ordre ont poursuivi les évacuations de rond-point et d’après une source proche, ceux encore occupés font l’objet d’une « présence symbolique ».

Quelque 2.500 personnes étaient mobilisées quotidiennement ces derniers jours contre 4.000 la semaine précédente, selon cette même source.

La soirée du réveillon en point de mire

Toutefois certains « gilets jaunes » ont aussi déjà en point de mire la soirée du réveillon. Plusieurs rassemblements sont attendus la nuit de la Saint-Sylvestre, notamment sur le pont d’Aquitaine à Bordeaux, ou sur les Champs-Élysées à Paris où se réunissent traditionnellement quelques milliers de Parisiens et de touristes pour le passage de la nouvelle année.

Mobilisation qui porte un coup aux hôteliers français qui ne feront pas le plein pour le Nouvel An, après un Noël mitigé : les touristes étrangers, surtout ceux au fort pouvoir d’achat, ayant été refroidis par les images des manifestations violentes liées aux gilets jaunes.