Etats-Unis : des militants  » antiracistes  » demandent aux Blancs d’abandonner leurs maisons

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Des militants du mouvement Black Lives Matter ont manifesté cette semaine dans un quartier résidentiel de Seattle. Ils ont exigé des habitants qu’ils abandonnent leurs maisons.

Les tensions raciales ne s’apaisent pas outre-Atlantique. Selon une information rapportée par plusieurs médias américains, dont le New York Post et le Washington Times, des manifestants du mouvement Black Lives Matter ont protesté dans un quartier résidentiel de la ville de Seattle, dans le nord-ouest des États-Unis, mercredi 14 août. Vidéos à l’appui, on voit les militants prendre leurs aises… et demander aux habitants du quartier d’abandonner leurs maisons.

 

 

Abandonner leur chez soi pour se faire pardonner de vivre là

[…]

Valeurs Actuelles

Au Brésil, Soros indésirable

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Au Brésil , un mouvement conservateur a récemment lancé une pétition pour contrer l’influence dans le pays du financier George Soros et de son réseau « philanthropique ».

La campagne promue par le Mouvement conservateur brésilien (Mbc) compte déjà le soutien de plus de 25 000 signatures, qui seront officiellement remises au Congrès national le 13 août. Comme l’expliquent les promoteurs, l’initiative vise à freiner l’activité et l’influence de George Soros, fondateur de l’Open Society Foundations (OSF), l’un des « principaux financiers des cliniques d’avortement dans le monde ».

La mobilisation, soulignent les représentants du mouvement conservateur brésilien, vise à devenir une campagne mondiale afin de faire du 12 août la Journée internationale contre l’influence encombrante du magnat libéral, l’un des plus importants sponsors du Parti démocrate américain et de nombreuses ONG progressistes dans le monde. Pour le mouvement conservateur brésilien, « Soros est le plus grand financier de gauche au monde, qui œuvre en coulisse à la chute des gouvernements et à l’instabilité des nations, avec des propositions allant de la destruction de la culture judéo-chrétienne, à la légalisation de l’avortement, à la théorie de genre, jusqu’à la censure d’Internet. Le moment est venu de lutter solidairement contre la personnification du mondialisme ».

Le titre de la campagne est Ne laissez pas George Soros penser à votre place. Selon le mouvement conservateur brésilien, Soros finance des mouvements tels que Black Lives Matter, alimentant les divisions raciales. D’après une analyse du Washington Times, « l’Open Society Foundations a alloué au moins 33 millions de dollars en un an au mouvement ».

Récemment, un groupe de jeunes du Mouvement conservateur brésilien s’est réuni à Brasilia pour faire connaître la campagne avec une série d’affiches postées dans des points stratégiques de la capitale.

Francesca de Villasmundo

Faire de son masque un dazibao , Qu’és Aco ?

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Un lecteur nous adresse une photo pour nous montrer comment, lorsqu’il est obligé de porter le masque, il en fait un support pour dénoncer la dictature sanitaire imposée au nom de la lutte contre le Covid 19.

Dans le cas de la photo, il a voulu faire passer le message qu’il ne fallait pas faire confiance à l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et qu’il refuserait le vaccin contre le coronavirus.

Ce lecteur invite ceux qui désapprouvent cette dictature sanitaire à faire de même et à se servir du masque, lorsqu’il n’est pas possible de ne pas le mettre, pour en faire un dazibao.

Le dazibao (mot chinois signifiant littéralement « journal à grands caractères ») est une affiche rédigée par un simple citoyen, traitant d’un sujet politique ou moral, et placardée pour être lue par le public.

Par extension, le mot est aujourd’hui employé pour désigner les publications non officielles des dissidents à un régime totalitaire.

Philippe de Villiers : “La France avance masquée vers les Ténèbres”

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Cette petite phrase lue sur le compte Twitter de Philippe de Villiers mérite d’être soulignée :

“La psychose autour de la deuxième vague cache le passage en force pour faire voter une loi insidieuse sur l’eugénisme et le post-humanisme. Transgression criminelle. La France avance masquée vers les Ténèbres.”

Le RN combat la « transphobie » , LGBT RN +

D’aucuns pourraient se réjouir qu’un responsable département de l’ex-FN dénonce à nouveau l’immigration massive.
Mais c’est pour mieux combattre la « transphobie » (hostilité contre la « transexualité »)…
Nous sommes sommés de trouver normal le choix de leur sexe par les gens et de valider un prétendu « changement de sexe ».
La conformation du parti à « l’air du temps » est quasi-complète.

Screenshot_2020-08-14 Entraigay, Forum discussion et entraide Gay, Bi, Transgenre 2017    Screenshot_2020-08-14 Le RN combat la « transphobie » - Contre-Info

France : un milicien fasciste des « Loups Gris » turcs demande à Erdogan des armes afin de « faire ce qu’il y a à faire et s’en prendre à la communauté d’origine Arménienne ou Kurde

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France 2020 (depuis Décines-Charpieu, dans le Rhône)

Des miliciens des « Loups Gris » (identifiables à leur signe de ralliement) réclament de l’argent et des armes au gouvernement turc afin de… « 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐜𝐞 𝐪𝐮’𝐢𝐥 𝐲 𝐚 𝐚̀ 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞, 𝐨𝐮̀ 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐞𝐧 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 »

 

Source Ring

Note : Les Loups gris (Bozkurtlar en turc), officiellement connus sous le noms de « Foyers idéalistes » (Ülkü Ocakları en turc), est une organisation armée ultranationaliste turque. Le mouvement est décrit comme néo-fasciste, anti-communiste, anti-grec, anti-kurdes, anti-arméniens, homophobe, antisémite et anti-chrétien.

Via Fdesouche


Rappels :

Suisse. 500 nationalistes radicaux turcs pourront se réunir sans restriction [MàJ vidéos de manifestations de Loups Gris]

Les autorités allemandes viennent de classer le mouvement ultranationaliste turc des « Loups gris » comme plus grande organisation d’extrême droite en Allemagne

Fascistes turcs en Allemagne

Saint-Gall: «Aime la Turquie ou quitte-la!»

Autriche : Conflits violents entre Kurdes et Turcs à Vienne

Délinquance , migrants : Etat aux abonnés absents… Explosion de la délinquance, les Français se tournent vers l’autodéfense

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ENQUÊTE – Cours d’arts martiaux, achats de bombes lacrymogènes… Le marché de l’autodéfense a le vent en poupe.

Confrontés à l’insécurité et à l’explosion de la délinquance, comme en témoignent les nombreux faits divers survenus cet été, certains citoyens décident d’agir. Conséquence directe : le marché de l’autodéfense compte de plus en plus de clients.

À Paris, par exemple, les cours de self-défense connaissent un franc succès. «Nous avons de plus en plus de monde. Au cours des 3-4 dernières années, nos effectifs ont quadruplé», témoigne Cyril Marchand, président du Paris Énergies Karaté. Son club d’arts martiaux, situé dans le 5ème arrondissement, propose notamment des cours de self-défense et de krav-maga (une méthode d’autodéfense d’origine juive et israélienne).

Parmi ses clients, des femmes mais aussi des adolescents ou des hommes. «Beaucoup de femmes viennent car elles ont déjà été agressées. Tous ceux qui viennent se disent ‘stop, ça suffit !’» résume Cyril Marchand. Pour les femmes, spécifiquement, le club propose des cours sur des thèmes précis.

(…) Le Figaro

Trump censuré par Twitter pour avoir défendu l’hydroxychloroquine

ors d’une conférence de presse , le président américain Donald Trump a déclaré ne pas comprendre pourquoi une vidéo diffusée en direct par un collectif de médecins défendant l’usage de l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid, avait été censurée la veille par Facebook, Twitter et YouTube après avoir été visionnée 17 millions de fois en 24 heures…

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La vidéo interdite avait été initialement publiée par Breitbart News, puis bloquée par les tyrans de Big Tech sur tous les réseaux sociaux de Breitbart, pour avoir prétendument “violé les politiques respectives de Facebook, Twitter et YouTube sur la désinformation au sujet du  Covid-19”.

Donald Trump en avait lui-même partagé des extraits avec ses abonnés, mais Twitter avait poussé l’impudence jusqu’à censurer le président des Etats-Unis en supprimant immédiatement ces extraits de son compte.

Son fils, Donald Trump Jr., qui avait également fait quelques partages, avait vu Twitter lui suspendre son compte pendant 12 heures. Son porte-parole s’en était plaint, déclarant que les géants de Big Tech étaient aujourd’hui “la plus grande menace à la liberté d’expression en Amérique, avec leurs ingérences non dissimulées dans le processus électoral.”

Breitbart ne se l’est pas tenu pour dit et, bravant l’interdit, a retransmis le même jour en direct une deuxième conférence de presse du groupe des médecins “American Frontline Doctors”, réunis sur la colline du Capitole pour conclure leur “Sommet des blouses blanches”. Leur message optimiste adressé en live stream aux Américains était en substance qu’il leur fallait cesser de paniquer car un traitement à l’efficacité avérée existait contre le Covid-19 : un cocktail d’hydroxychloroquine, substance approuvée de longue date par la FDA (Food and Drug Administration), de zinc et d’azithromycine.

Les médecins en blouse blanche expliquaient, à l’intention de ceux que les medias avaient abusés, que l’étude du Lancet qui avait réussi à faire interdire la chloroquine il y a deux mois, avait par la suite été discréditée. Mais même après sa rétractation par le Lancet, le doute qui s’était incrusté dans les esprits n’avait pas encore été dissipé.

Ils expliquaient aussi que la censure s’était déchaînée contre eux pour leur couper la parole. Leur site web: “American Frontline Doctors”, hébergé sur @Squarespace, avait été complètement démantelé au prétexte qu’il propageait des allegations frauduleuses et il affichait à présent la mention “ Website Expired”. Ils engageaient donc leurs lecteurs à se rendre directement sur le site officiel du CDC (Center for Disease Control) pour vérifier par eux-mêmes la véracité de leur message sur l’innocuité de la chloroquine, substance vieille de 75 ans et toujours utilisée pour le traitement de la malaria. Il devaient oser l’espoir et “redevenir des Américains”, non pas rester terrés chez eux, apeurés, et sombrer dans la neurasthénie. Un psychiatre et un neurologue prirent la parole pour évoquer les ravages que la peur panique et la dépression créaient chez tous, jeunes et moins jeunes, et qui valaient largement ceux du Covid.

Vers la fin de la vidéo, un hurluberlu s’était approché pour invectiver le groupe des blouses blanches avec force imprécations apocalyptiques. Quand il s’éloigna finalement, on pouvait clairement voir sur le chariot qu’il traînait une pancarte portant l’inscription “BLM” (Black Lives Matter). C’est là un détail  révélateur du méli-mélo idéologique dont se servent les “Commies” (Communistes) pour prendre d’assaut l’Amérique, et où le racisme anti-blancs prête sans vergogne main-forte au lobby vaccinal.

La première vidéo censurée par YouTube et Twitter avait entretemps réapparu sur UgeTube et elle peut être visionnée ici. (Sa transcription est consultable sur le site archive.today).

Une doctoresse nigériane du groupe de médecins, Dr. Stella Immanuel, y fait un plaidoyer passionné en faveur de l’hydroxychloroquine, approuvée en 2005 par le même Dr. Anthony Fauci qui l’a faite interdire en 2020, pour le traitement d’un autre coronavirus, semblable à 79% au Covid-19.

Dr. Immanuel dit l’avoir administrée à 350 de ses patients atteints du Covid, dont certains étaient diabétiques, asthmatiques ou âgés (92 ans), et avoir enregistré un taux de guérison de 100%.

Dans la foulée, Dr. Immanuel se lance dans une attaque en règle contre les “scientifiques” de la chaîne gauchiste CNN, dont toutes les émissions sont dédiées au comptage anxiogène des morts. Quelle expérience des chirurgiens plastiques ou des radiologues peuvent-ils avoir en matière de Covid-19, lance-t-elle ? Ciblant le neurologue Dr. Sanjay Gupta, correspondant médical incontournable de CNN, elle le tance : “Dr. Gupta, avez-vous jamais eu un seul patient du Covid en consultation ? Lorsque vous en aurez, revenez me parler!

S’en prendre ainsi au bastion de l’idéologie sorosienne explique que les couteaux se soient aiguisés pour la dépecer. Le site Snopes (lui-même financé par Soros) lui a consacré une bonne partie d’un long article pour mettre en doute ses qualifications et sa pratique médicale, et pour en faire une douce illuminée à moitié sorcière.

Le message des Blouses Blanches aux Américains est clair et direct : – L’hydroxychloroquine est d’une efficacité imparable, pour la prophylaxie ou le traitement du Covid.

  • Ceux qui soutiennent le contraire vous mentent.

– Les études conduites à l’appui de leurs mensonges sont bidonnées et se fondent sur des doses douze fois supérieures à la normale. A doses toxiques, résultats toxiques : 2.400 mg dès le premier jour, alors qu’à titre prophylactique, 200 mg seulement sont nécessaires et seulement deux fois la semaine.

– S’il vous semble qu’il existe une attaque orchestrée en cours contre l’hydroxychloroquine, c’est qu’il y en a une.

– Il vous faut réclamer de vos élus parlementaires de “libérer” l’hydroxychloroquine. Elle est actuellement interdite aux Etats-Unis. Non seulement les médecins n’ont pas le droit de la prescrire, mais les pharmaciens ont l’interdiction de la délivrer, même sur ordonnance.

Pour en savoir davantage, aller sur le site : medicineuncensored.com, administré par le Dr. James Todaro.

Et sur Twitter, rechercher le hashtag #freehydroxychloroquine

#freehydroxychloroquine

Blackout ,pour bientôt ? Préparez vous…

Screenshot_2020-08-07 résistances et libertés

Cet été, préparez-vous à une action ininterrompue, à du suspense et à des sensations fortes au bord de votre siège alors que quelque chose d’inconnu frappe toute la vie sur terre. Le 6/2, Shout! Studios dévoile le thriller d’action et de science-fiction THE BLACKOUT: INVASION EARTH. Visionnez la bande annonce https://www.youtube.com/watch?v=hrHIbnPZ96Q&featu..

 

Une interruption imminente ? attachez-vous

Moins 17 ? jours Vers le 24 Aout ?

La Maison-Blanche nous a avisé de se préparer à un Blackout, il n’y a pas de coïncidence…

Nous y sommes presque…

Le Président Trump a mentionné aujourd’hui que vous ne le verrez peut-être pas pendant un moment.

Quelque minutes plus tard, une bande annonce apparaît en bas de l’écran avisant qu’une interruption des médias offerte par une agence inconnue, seulement des gens ordinaires

Soyez prêts à tout – 17
Nous vivons dans une simulation  Qui survivra lorsque les lumières s’ éteindront ?

Cet été, préparez-vous à une action ininterrompue, à du suspense et à des sensations fortes au bord de votre siège alors que quelque chose d’inconnu frappe toute la vie sur terre. Le 6/2, Shout! Studios dévoile le thriller d’action et de science-fiction THE BLACKOUT: INVASION EARTH. Visionnez la bande annonce https://www.youtube.com/watch?v=hrHIbnPZ96Q&featu..

https://videos.files.wordpress.com/df8oHYpF/trim.71df..

https://videos.files.wordpress.com/0H8s1Lcl/trim.4216..

 

QANON QUEBEC

 

 

 

Corsica , 5G : L’Assemblée corse vote la demande d’un moratoire à l’unanimité

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Résolution approuvée

C’est à l’unanimité que l’Assemblée de Corse vient de voter en faveur d’un moratoire sur le déploiement de la 5G.

L’Assemblée de Corse vote la demande d’un moratoire pour le déploiement de la 5G dans l’île

 

Nicole Mari le Samedi 1 Août 2020 à 08:50

 

L’Assemblée de Corse a validé, ce vendredi, à l’unanimité des votants, une demande de moratoire sur le déploiement de la 5G dans l’île. Une position de prudence plus ou moins partagée, en écho à un débat mondial et à une polémique locale qui se déchaine autour d’installation d’antennes 4G sur le plateau du Cuscionu et aux aiguilles de Bavella. Un vote qui ne donne pas pour autant quitus aux opposants, mais affirme le droit des élus à obtenir toutes les informations sur l’impact sanitaire des technologies employées avant de faire un choix. Au final, c’est le gouvernement qui tranchera.

 

 


Photo Michel Luccioni.
C’est ce qu’on appelle : un principe de précaution. Un principe défini et entériné lors du Sommet de Rio en 1992, et qui pose que l’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures anticipatives de gestion de risques, eu égard aux dommages potentiels sur l’environnement et la santé. En d’autres termes, la précaution s’impose même si le risque est hypothétique. C’est visiblement la position qu’a adopté, vendredi, l’Assemblée de Corse, à l’unanimité des votants, – à l’exception du groupe Andà Per Dumane qui n’a pas participé au vote -, pour demander prudemment un moratoire sur l’installation de la 5G. Une décision de Normand, pas simple pour des élus corses pris en tenaille entre le risque sanitaire clamé par les Collectifs et associations de défense de l’environnement, et les impératifs du développement défendus par le secteur économique dans une île déjà si peu connectée et où certains territoires de l’intérieur ne le sont même pas du tout. « Il ne s’agit pas de s’opposer par principe à la 5G. Il s’agit simplement de réclamer le droit pour les élus d’avoir tous les éléments d’appréciation pour prendre position sur cette nouvelle technologie. Il est important de ne pas être à la remorque d’avancées ou de prétendues avancées technologiques qui ont des conséquences sur la santé », cadre le président de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, à l’origine du rapport qui argumente cette demande.

Le droit de décider
La demande fait écho au débat national contre le déploiement de la dernière génération de réseau mobile et à la polémique mondiale qui a trouvé une résonnance locale avec la création, début juillet, d’un Collectif citoyen Terra Libera. Il s’est déchainé depuis quelques jours avec la montée au créneau des associations de défense de l’Environnement contre le projet d’installation d’antennes 4G de 18 mètres de haut sur le plateau du Cuscionu et aux aiguilles de Bavella, à proximité du village de Quenza.. « Un certain nombre d’oppositions se sont manifestées de la part du milieu associatif et de citoyens qui reprochent à la 5G son impact sanitaire. Des études sont en cours, mais ne sont pas encore totalement concluantes à cet égard. Nous attendons notamment une étude de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Il y a une contradiction pour l’Etat de commencer le déploiement de la 5G alors que la même administration est en attente des résultats d’une étude. Cette chronologie est un peu étrange. Elle ne respecte pas les différentes étapes », s’étonne Jean-Guy Talamoni. Avant de s’interroger : « Si les retombées sanitaires sont les plus inquiétantes, les conséquences environnementales sont indiscutables sachant que la 5G consommera 3 fois plus d’énergie que la 4G. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Et des conséquences sociales s’il faut changer d’appareil. En Corse, la fracture numérique est déjà très importante, notamment chez les jeunes. Il faut tirer cela au clair ». Il conclut : « C’est un moratoire, pas un refus. Il nous faut réaffirmer le droit pour les élus de savoir, de décider et de n’être pas à la remorque d’intérêts privés. C’est le principe fondamental que je vous demande de mettre en application ».

Un signal de prudence
Une position prudente qui semble plutôt partagée, sur les bancs de la majorité d’abord, mais aussi à droite qui adhère à l’idée de patienter, comme le souligne Jean-Martin Mondoloni, président du groupe Per L’Avvene : « L’aide à la décision, c’est de cela dont il s’agit. Nous avons été ballotés, tenaillés entre des expertises parfois contradictoires. Il ne s’agit pas de heurter le déploiement, mais d’un moratoire qui vise à nous éclairer. C’est notre conception de la décision politique qui ne devrait intervenir qu’au terme des expertises. Les collectifs citoyens sont de véritables remparts contre les dérives, mais on ne peut pas s’en contenter et tout confondre. Ils nous envoient un signal de prudence dans lequel on doit s’inscrire, mais qui ne doit pas interdire la décision ». Tout aussi favorable, François-Xavier Ceccoli, élu du groupe la Corse dans la République, rappelle qu’« Il y a déjà un déploiement très fort pour rattraper le retard structurel du réseau Internet en Corse. Le déploiement de la 4G n’est pas terminé, il existe toujours des zones blanches. Commençons par les fondations, c’est mieux que de vouloir faire le toit en premier ! Terminons notre déploiement tel qu’il se doit sur les deux années qui viennent. Mettons à niveau ce que l’Etat s’est engagé à faire sur le déploiement de la 4G avec la disparition des zones blanches. Lançons ce moratoire et essayons d’en savoir plus. Avant de mettre encore plus la santé de nos populations en danger, ce moratoire me semble un juste équilibre entre l’avancée technologique qui fait que les peuples doivent évoluer et la santé publique ».

A contre courant
Même s’il trouve cet argumentaire recevable, Jean-Charles Orsucci, président du groupe Anda per Dumane, fait entendre la seule voix à contre-courant et ne cache pas sa surprise : « Quels sont les maux dont souffrent le plus la Corse ? L’élément-clé est la fracture numérique avec notre retard dans le télétravail et la télémédecine, le fait qu’on ne puisse pas communiquer normalement sur les routes… ». Il pointe des contradictions : « Notre île a vocation souvent à dire « Non », quelque soit le bord politique ! Bien sûr qu’il y a des interrogations, mais ne valent-elles pas aujourd’hui sur tout le secteur de l’agroalimentaire ? Et pourtant a-t-on stoppé la vente de certains produits alors qu’on se pose des questions sur leur répercussion en termes de cancer ou autres… ? Je n’ai pas la preuve que la 5G est inoffensive, vous ne l’avez pas pour démontrer qu’elle est dangereuse. La question s’est aussi posée pour la 3G et la WIFI. Demander encore un moratoire et emmagasiner encore du retard ! Plus tard, on fera encore des motions pour dire que la Corse n’avance pas… ». Le groupe a, donc, décidé de s’abstenir : « Il en va de la nécessité pour la Corse de rentrer de plein pied dans le 21ème siècle. Si on prend du retard sur les 5G alors que le monde entier avance, c’est une erreur. Il faut avoir un peu d’ambition ».

Des enjeux contradictoires
Partageant l’opinion majoritaire, le Conseil exécutif est favorable au principe d’un moratoire. « On ne peut pas priver les élus, les décideurs politiques, des moyens de la décision et du choix éclairé. Nous ne pouvons pas intervenir en aval de décisions qui sont prises sous la pression de groupes qui ont leurs propres stratégies et leurs propres intérêts alors que nous essayons de défendre l’intérêt général », commente son président, Gilles Simeoni. Ceci dit, rien n’est simple, surtout pas en matière d’enjeux qu’il qualifie de « contradictoires. D’un côté, l’exigence prudentielle, l’impact de cette technologie sur la santé, l’environnement et le modèle de développement durable qui doit être au centre de nos préoccupations. De l’autre, la situation de la Corse qui souffre d’une véritable fracture numérique et d’un retard considérable que nous nous employons à combler le plus vite possible, notamment avec le déploiement du Très haut débit. La 5G conditionne aussi le conditionnement amélioré de la 4G actuelle, il y a connexion entre les deux enjeux. Elle ouvre des perspectives intéressantes dans le monde de l’entreprise, des villes intelligentes, des villages connectés, dans la transmission de données en temps réel pour des patients hospitalisés à domicile ou des interventions chirurgicales à distance, dans le télétravail … Il y a aussi des opportunités considérables… et tout un champ de questions qui ne sont pas purgées ». Il rappelle que la décision appartient au gouvernement et propose de lui demander « de fixer au plus vite, dans des délais très resserrés, le calendrier des enquêtes, de leurs résultats et des modalités de l’indispensable débat public afin que nous puissions prendre le plus vite possible les décisions les plus adaptées aux enjeux ». Affaire à suivre…

N.M.