Nordahl Lelandais : la défense échoue à faire annuler des éléments accablants de l’enquête

La justice n’a pas suivi la défense de l’ex-militaire, soupçonné d’avoir tué la petite Maëlys et le caporal Arthur Noyer. Son avocat réclamait notamment l’annulation du témoignage d’un codétenu.

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Un codétenu de Nordahl Lelandais a affirmé devant les enquêteurs que celui-ci lui avait avoué le viol de la petite Maëlys, morte en 2017. DR

C’est un échec pour la défense de Nordahl Lelandais. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble (Isère) a rejeté ce jeudi 31 octobre les demandes de Me Alain Jakubowicz, avocat de l’ex-militaire, qui réclamait l’annulation du témoignage d’un codétenu, accablant pour son client, mais aussi de l’analyse psychologique de Nordahl Lelandais, défavorable pour l’intéressé.

Un ancien codétenu de Lelandais à la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) avait affirmé devant les juges que l’ancien militaire lui avait avoué le viol de la petite Maëlys, lui précisant également qu’il l’avait tuée parce qu’elle se débattait.

Or Lelandais a toujours nié avoir agressé sexuellement l’enfant, morte en 2017. Il affirme qu’il a emmené Maëlys dans sa voiture pour aller voir ses chiens. Et que c’est par accident qu’il a tué la fillette en lui portant des coups pour la faire taire, alors qu’elle paniquait.

« Nous ne voulons pas d’un procès d’assises au rabais »

La semaine précédant la décision de la cour d’appel, Me Jakubowicz avait estimé devant la chambre de l’instruction que le témoignage du codétenu accablant Lelandais n’était pas fiable, qu’il s’agissait d’un indicateur de la police et que cet homme était susceptible d’être manipulé. Les magistrats de la chambre de l’instruction ont rejeté ces arguments. Le témoignage du codétenu reste donc dans le dossier, à la satisfaction de la partie civile.

« Demander l’annulation d’un tel témoignage, c’est entraver la manifestation de la vérité », avait déclaré Me Fabien Rajon, l’avocat des parents de Maëlys. Ce témoignage important accrédite la thèse d’un viol de l’enfant. Thèse qui a toujours été celle de ses parents. Et comme il ne faut pas compter sur Nordahl Lelandais pour avancer vers la manifestation de la vérité, il n’y a pas lieu de remettre en cause ce témoignage ». « Nordahl Lelandais a pris toutes les précautions pour effacer scrupuleusement tous les éléments susceptibles de le confondre, martèle Me Rajon. Le chemin de la vérité a été long par la faute de Nordahl Lelandais ».

L’avocat a également demandé aux juges une requalification des faits, estimant que le viol et l’assassinat devaient être retenus (Lelandais a été mis en examen pour « meurtre » ce qui n’implique pas la préméditation). « Nous ne voulons pas d’un procès d’assises au rabais qui ne corresponde pas à la réalité des sévices subis par la petite Maëlys », insiste Fabien Rajon.

« Un manipulateur narcissique »

Concernant l’expertise psychologique de Lelandais, la chambre de l’instruction a seulement demandé que quelques termes du rapport soient supprimés.

Cette expertise présente l’ex-militaire comme « un manipulateur narcissique en position de toute puissance, qui ne pouvait que passer à l’acte, détruire l’autre, avec une insensibilité morale et une imperméabilité au sentiment de culpabilité, car la notion même de faute lui paraît incompréhensible ». Contacté, Me Jakubowicz n’a pas répondu à nos sollicitations.

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Nord-Pas-de-Calais : près de 15 tonnes de tabac de contrebande saisies

Ces marchandises ont été découvertes lors de quatre contrôles effectués en deux semaines dans des camions au terminal ferry de Calais ou à celui de Loon-plage, près de Dunkerque.

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Les saisies de tabac de contrebande par les douanes ont bondi de 78 % sur les 9 premiers mois de 2019 par rapport à la même période de 2018. Douanes

Les douaniers du Nord-Pas-de-Calais ont saisi 14,9 tonnes de tabac de contrebande, pour une valeur estimée à 6,5 millions d’euros, lors de quatre contrôles effectués en deux semaines.

Une première saisie de 1,626 tonne a été effectuée le 6 octobre au terminal ferry de Calais. Les agents de la brigade calaisienne ont ciblé un camion immatriculé en Roumanie, en provenance d’Allemagne et en partance pour le Royaume-Uni. Derrière une première rangée de palettes, ils ont découvert 35 520 paquets de tabac à rouler sur lesquels figuraient des vignettes fiscales luxembourgeoises.

Cinq jours plus tard, le vendredi 11 octobre, sur le site du terminal ferry de Loon Plage (Nord), en zone export, les agents de la brigade de Dunkerque ont contrôlé un camion frigorifique néerlandais. En principe, le chargement devait transporter des biscuits au chocolat. Lors d’un premier contrôle, les douaniers découvrent des paquets de chips périmés depuis plus de trois mois. En poursuivant la fouille, ils tombent sur 22 palettes contenant 28 800 cartouches de cigarettes portant la mention « duty free » pour un poids de 5 760 kilos.

Plus de 280 tonnes déjà saisies cette année

Le 19 octobre, les agents de la brigade de Calais mettent la main sur 5 199 kilos de cigarettes dans un camion également immatriculé en Roumanie. Enfin, le 21 octobre, leurs collègues de Dunkerque en découvrent 2 325 kilos dans un camion en provenance des Pays-Bas.

« Après la saisie de 8,7 tonnes de tabac à Dunkerque en septembre suivie de la saisie de 6,5 tonnes de tabac à Calais au début du mois d’octobre, j’ai grand plaisir à saluer une nouvelle fois l’action de ces trois services qui s’illustrent par leur mobilisation sans relâche dans la lutte contre la contrebande de tabac », s’est félicité Gérarld Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics.

Les saisies de tabac de contrebande par les douanes ont bondi de 78 % sur les 9 premiers mois de 2019 par rapport à la même période de 2018. De janvier à septembre, les services douaniers ont intercepté 282,7 tonnes contre 158,8 tonnes à la même date l’an dernier.

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Japon : un incendie ravage le château de Shuri, classé au Patrimoine mondial

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« Tous les principaux bâtiments ont entièrement brûlé », a déclaré jeudi Daisuke Furugen, un responsable des pompiers de Naha (Capture d’écran). NHK

Un trésor parti en fumée. Le château de Shuri, dans l’archipel méridional d’Okinawa, au Japon, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, a été en grande partie détruit par un incendie dans la nuit de mercredi à jeudi, ont annoncé les autorités locales.

Ce château est au cœur d’un important complexe architectural remontant au royaume de Ryukyu, qui aurait été utilisé à partir du XVe siècle. La structure en bois détruite était une reconstruction effectuée après-guerre à partir de photographies et de plans anciens.

Des images de télévision prises en milieu de nuit montraient de grandes flammes orange envahissant le complexe historique, situé sur une colline surplombant Naha, la capitale d’Okinawa. Aucun blessé n’a été signalé, selon les pompiers.

« Tous les principaux bâtiments ont entièrement brûlé »

Vers 7h30 locales (21h30 en France mercredi), l’incendie avait été maîtrisé mais de la fumée blanche continuait de s’échapper en plusieurs endroits. Des pompiers continuaient d’utiliser des lances à eau dans la matinée, selon des images de la télévision publique japonaise NHK. « La chaleur émise était très forte. Les pompiers ont eu beaucoup de mal à s’en approcher », a notamment déclaré un pompier à la chaîne publique.

« Tous les principaux bâtiments ont entièrement brûlé », a déclaré jeudi Daisuke Furugen, un responsable des pompiers de Naha. Au total, ce sont 4800 mètres carrés du complexe qui ont brûlé.« Nous poursuivons nos efforts avec 30 camions incendie et une centaine de pompiers », a-t-il ajouté.

La raison du sinistre n’était pas encore déterminée, mais une alarme de sécurité s’est déclenchée vers 2h30 du matin, avait expliqué plus tôt Ryo Kochi, un porte-parole de la police d’Okinawa.

Des travaux en cours

Le « Festival du château de Shuri » se déroulait sur le site depuis le 27 octobre et devait durer jusqu’au 3 novembre. Des travaux liés à ces festivités avaient été menés jusqu’à 1 heure du matin, selon ce porte-parole de la police, précisant toutefois que l’on ne pouvait dans l’immédiat établir un lien entre ces travaux et l’incendie.

Véritable forteresse, avec ses imposants murs d’enceinte, ses portes monumentales et ses nombreux pavillons, le château de Shuri était le centre politique, diplomatique et culturel du royaume indépendant de Ryukyu (XVe-XIXe siècles), carrefour des échanges entre l’Asie du Sud-Est, la Chine, la Corée et le Japon.

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Le château avait déjà été détruit en 1945 par les bombardements américains durant la bataille d’Okinawa. Il avait été reconstruit à l’identique et avait rouvert en tant que parc national en 1992.

La maire de Naha, Mikiko Shiroma, s’est dite « extrêmement triste » et « profondément choquée ». «Nous avons perdu notre symbole », a-t-elle déclaré devant des journalistes.

Guadeloupe : Le président de la région Ary Chalus et Marie-Luce Penchard de LaREM placés en garde à vue…

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Edouard Philippe entouré du président LREM de la Région Guadeloupe, Ary Chalus (2e en partant de la g.), et de sa vice-présidente, Marie-Luce Penchard (à dr.), à Pointe-à-Pitre. — GILLES MOREL/SIPA

Les gardes à vue du président LREM de la Région Guadeloupe, Ary Chalus, et de sa vice-présidente, Marie-Luce Penchard, ont été levées, a annoncé le procureur de la République de Basse-Terre, Jean-Luc Lennon, mercredi en fin d’après-midi.

Convoqués dans les locaux de la police judiciaire aux Abymes mercredi matin, Ary Chalus, et Marie-Luce Penchard, par ailleurs maire de Basse-Terre et ancienne ministre de l’Outremer dans les gouvernements Fillon, s’étaient vus notifier leur garde à vue à 8h50 (13h50 heure de Paris), a indiqué le procureur de Basse-Terre, Jean-Luc Lennon. Ary Chalus est membre du bureau exécutif de LREM, et Marie-Luce Penchard est la fille de Lucette Michaux-Chevry, 90 ans, ancienne ministre de Jacques Chirac et ancienne présidente de la collectivité d’agglomération Grand Sud Caraïbe (Guadeloupe).

Soupçons de détournement de fonds publics

L’enquête porte sur des soupçons de détournement de fonds publics en lien avec l’embauche de l’ancien directeur financier de la collectivité de Saint-Martin et actuel directeur général de la SEM Patrimoniale en Guadeloupe, Pascal Averne. Lui-même avait été placé en garde à vue il y a deux semaines avant de ressortir libre.

En effet, entre janvier 2015 et le 30 avril 2018, ce dernier a occupé les fonctions de directeur de cabinet à la mairie de Basse-Terre et d’inspecteur général des services au Conseil régional de Guadeloupe. «C’est le chevauchement de ces recrutement qui interpelle», souligne Jean-Luc Lennon, ainsi que «les modalités des recrutement.»

L’enquête se poursuit, car il faut «mener des analyses notamment sur la reconstitution de carrière de Pascal Averne, car l’enquête porte uniquement sur le volet du double emploi et la double rémunération par les collectivités», a précisé le procureur.

VIDEO. Mort d’al-Baghdadi: Les premières images du raid américain dévoilées

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Une vue aérienne du complexe dans lequel se trouvait chef de Daesh Abou Bakr al-Baghdadi, publiée par l’armée américaine. — US CENTCOM/SIPA

Un raid « parfaitement exécuté ». L’armée américaine a dévoilé mercredi de premières photos et vidéos de son opération commando en Syrie qui a abouti à la mort du chef de Daesh Abou Bakr al-Baghdadi, dans la nuit de samedi à dimanche. Il s’agit d’images aériennes, dans lesquelles on voit notamment des membres des forces spéciales (Delta Force) puis des frappes de drones contre le complexe.

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Donald Trump avait envisagé dès lundi de rendre publics des extraits de la vidéo du raid, qu’il a pu personnellement suivre en temps réel depuis la Maison Blanche grâce aux caméras embarquées des membres des forces spéciales.

Le Pentagone a apporté certaines clarifications au sujet du déroulement de l’opération. Ainsi, lorsqu’Abou Bakr al-Baghdadi a fait exploser la bombe qu’il portait sur lui dans le tunnel dans lequel il était acculé, la détonation a tué, outre lui-même, deux jeunes enfants, et non trois comme les autorités américaines l’avaient initialement affirmé.

« En plus des deux enfants », « six membres de Daesh sont morts en tout » au cours du raid : « quatre femmes et deux hommes dont Baghadi », a déclaré le général Kenneth McKenzie, chef du commandement central américain. Les femmes agissaient « de manière menaçante » et portaient des gilets explosifs.

11 enfants sauvés, le chien héros légèrement blessé

Il a assuré que onze autres enfants avaient été « protégés par les forces d’assaut » et deux hommes capturés. Du matériel électronique et des documents en quantité « substantielle » ont été saisis. D’autres combattants non identifiés ont été tués dans les environs lorsqu’ils ont ouvert le feu contre les hélicoptères américains, a précisé le général sans en fournir le nombre. Une vidéo montrant des frappes aériennes contre ce groupe de combattants a été diffusée.

Quant au chien-soldat salué comme un « héros américain » par le président Donald Trump, qui a précédé les militaires dans le tunnel, il a été blessé par des fils électriques mis à nu par la détonation provoquée par le chef djihadiste, mais il est prêt à reprendre du service. L’ADN de Abou Bakr al-Baghdadi a été prélevé parmi les débris et ultérieurement comparé avec celui obtenu lors de son passage dans une prison en Irak en 2004, permettant de confirmer « sans l’ombre d’un doute » qu’il s’agissait bien de lui.

Une fois l’opération terminée, le complexe a été « détruit » pour éviter qu’il devienne « un lieu de pèlerinage », a ajouté le général McKenzie, en montrant des images dans lesquelles les lieux ressemblent selon lui à « un terrain vague avec de gros nids-de-poule ». La dépouille d’Abou Bakr al-Baghdadi a été « immergée en mer conformément aux lois de la guerre dans les 24 heures suiva

Un député suppléant LaREM Moussa Ouarouss des Yvelines mis en examen pour trafic de drogue …

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Dans le cadre d’une enquête portant sur un trafic de stupéfiants entre le Maroc et la France, Moussa Ouarouss, député suppléant LREM des Yvelines, a été mis en examen, ont annoncé des sources concordantes, ce mercredi.

Dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Lille, confiée aux gendarmes de la section de recherches de Reims, il a été mis en examen pour importation, transport et détention de produits stupéfiants en bande organisée et association de malfaiteurs, a affirmé une source proche du dossier, confirmant une information du quotidien L’Union.

L’homme « relativement actif » dans le trafic de drogue

Moussa Ouarouss a été interpellé fin août alors après des saisies « relativement importantes ». « Entre six et huit » personnes ont été mises en examen et placées, pour certaines, en détention provisoire, dans le cadre de cette enquête portant sur un trafic en lien avec la région du Rif. « Il y a eu une période où il était relativement actif. Il était en retrait depuis quelque temps » au moment de son interpellation, a-t-on ajouté de même source. Moussa Ouarouss a été placé sous contrôle judiciaire et l’instruction est toujours en cours.

Interrogé, Moussa Ouarouss a indiqué qu’il ne souhaitait pas réagir pour l’heure sur le fond de cette affaire. « J’ai répondu aux questions des enquêteurs. Cette affaire ne m’inquiète pas du tout », a-t-il seulement déclaré, affirmant avoir déposé plusieurs plaintes pour diffamation. Cet ex-membre du PS âgé de 33 ans est député suppléant de Nadia Hai, élue lors des législatives en juin 2017 à Trappes (Yvelines), dans l’ancienne circonscription de Benoît Hamon.

Candidat à l’investiture LREM pour les élections municipales à Reims

Nadia Hai, elle, a indiqué ne plus avoir de contacts avec son suppléant « depuis plusieurs mois » en raison de « désaccords politiques ». « Je suis tombée de la chaise quand on m’a parlé de cette affaire mais je crois en la présomption d’innocence », a-t-elle ajouté. Dirigeant d’une biscuiterie créée en 2018, Moussa Ouarouss a sollicité sans succès, au printemps, l’investiture de la majorité pour les élections municipales à Reims, finalement accordée à son rival, l’avocat Gérard Chemla.

En 2016, il apparaissait sur des photos des déplacements d’Emmanuel Macron : notamment à Châlons-en-Champagne, le 1er septembre, dans un bar à Paris le 12 septembre – il portait alors une oreillette –, à Marseille le 17 novembre et à Metz le 21 novembre. Il a aussi été président de l’académie de boxe « Team Hamid Zaïm » à Reims, inaugurée en janvier 2017 et fermée en 2018. Sur des photos publiées sur la page Facebook de l’académie en mars 2018, il apparaissait aux côtés de la ministre de la Justice Nicole Belloubet et du Premier ministre Edouard Philippe.

Le RN, ses méthodes, ses apparatchiks, ses dettes… Pascal Gannat raconte !

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Exclu du Rassemblement National, Pascal Gannat explique la situation délétère de ce parti dans un entretien publié par le magazine L’Incorrect :

Paradoxalement, l’élément déclencheur, c’est mon entrée au bureau politique du FN, à la fin de l’année 2014 alors que je n’étais même pas adhérent. Au lendemain des élections départementales de mars 2015, j’ai fait remarquer que la droite ne s’est pas reportée sur nos candidats dans les cantons où nous étions opposés à la gauche au second tour. Bruno Bilde m’avait répondu qu’à son avis les « riches » ne voteraient jamais pour nous, amalgame surprenant entre l’électorat traditionnel de droite, majoritairement classes moyennes, voire populaire, et la grande bourgeoisie. Après le désastre des élections présidentielles de 2017, je cesse de siéger au bureau politique comme l’a fait également Marion Maréchal. C’est évidemment mal vu et je suis l’objet en interne d’agressions politiques permanentes dans ma fédération et mon groupe.

Je fini par être convoqué disciplinairement pour avoir retwitté l’élu LREM de Saint-Germain-en-Laye Agnès Cerighelli et critiqué Sébastien Chenu au sujet de l’agression d’un transsexuel.

Ils m’ont donc collé une histoire de prêt non remboursé au parti pour payer un kit de campagne facturé plus de 6 000 euros et que je n’ai même pas utilisé, car livré trop tard. Mon entreprise a connu de nombreuses difficultés suite à mon investissement au sein du FN puis du RN : être un professionnel indépendant expose. J’avais un accord sur ces questions financières, avalisé en interne, que je respecterai. C’est de la basse politique alliée à une dénégation du réel sur les conséquences personnelles de l’engagement militant. Au sein de la commission de discipline ne siègent pas une majorité de militants désintéressés, mais bien des apparatchiks vivant de la politique.

Le RN est-il réellement en difficulté financière ?

Les comptes du RN sont publics et publiés chaque dans le Journal Officiel comme la loi l’impose. Le calcul est simple : le parti à un passif de 20 à 25 millions d’euros pour des recettes de 5 à 6 millions d’euros par an. Du fait de la liquidation programmée du micro-parti de Jean-Marie Le Pen, Cotelec, la dette du FN-RN à son égard va être exigible prochainement.

L’emprunt fait en Russie n’est pas intégralement remboursé et celui qui a racheté la créance est un étrange loueur de voitures moscovite. Marine Le Pen pourra toujours faire des appels aux dons mais il existe néanmoins un risque d’assèchement financier du parti. De plus, l’affaire Sylvie Goulard est une autre mauvaise nouvelle pour le RN car le traitement de l’affaire des assistants parlementaires du Parlement européen peut entraîner une condamnation de Marine à l’inéligibilité avant 2022. Sans argent et sans candidate, le parti serait très mal en point. Pourquoi ce silence sur la réalité de la situation ?

Quelle est selon vous la stratégie politique à mettre en œuvre pour relever la droite nationale ?

Pour les municipales, dans la suite de l’Appel d’Angers pour l’Union des Droites, une liste d’union s’est constituée au Mans, intitulée « Bâtissons ensemble l’avenir du Mans » derrière le conseiller municipal RN sortant Louis de Caqueray-Valmenier, rejoint par un conseiller LR. J’espère qu’elle pourra aller au bout même si je n’y figurerai pas. La question stratégique à laquelle nous sommes confrontés est beaucoup plus vaste : l’union des droites doit se faire sur un programme commun concret. Il faut réfléchir à des propositions de fond sur des sujets aussi concrets que la fiscalité, le logement, les retraites, la redistribution sociale obsolète, le centralisme étatique, la fiscalité et les institutions européennes, que même Salvini ne rejette pas par principe. Bruxelles et l’immigration plus le mantra souverainiste ne font pas une politique sociale et économique. Dans un premier temps, j’ai apprécié le côté social de Marine Le Pen mais il masquait en fait une fascination pour le socialisme technocratique à la sauce Mélenchon. C’est évidemment une impasse qui explique pourquoi le RN, bien que Philippot soit parti, est passé à côté des Gilets Jaunes, qui réclamaient avant tout la reconnaissance de leurs libertés, de la valeur travail et de leur dignité, et non la proportionnelle intégrale ou le RIC.
Il s’agit au contraire aujourd’hui de faire émerger un vrai conservatisme alliant traditions et libertés. En région, il faut promouvoir les libertés locales face à la métropolisation. Nous devons faire évoluer nos finances publiques vers une véritable fiscalité locale adaptée aux spécificités régionales. De même je me sens plus proche de Bruno Retailleau que de certains parlementaires RN sur la PMA, ceux qui n’ont pas voté contre la loi lors du débat à l’Assemblée nationale. Sur ce sujet Marine déclare être contre la PMA pour des raisons juridiques et non morales. C’est une absurdité : le droit n’a pas à être coupé de la morale. Ma conviction est qu’au-delà des tactiques locales d’union des forces vives, l’avenir de la France passe par l’élaboration d’un programme commun, suscitant l’adhésion des Français en leur proposant une espérance, et en premier des classes moyennes, populaires et de la France des indépendants et des entrepreneurs, et obligeant les états-majors à s’en emparer lors des prochaines élections, ou à devoir disparaître, faute de former une majorité alternative.

Sans quoi après 2022, Macron réélu, le RN connaîtra le sort du PS et des LR.

Voyager en sécurité: la France absente du top 50 des pays…

Soldiers Patrolling Champs-Élysées, Paris, France

Si la France se classe deuxième du classement sur la compétitivité touristique du World Economic Forum, il en est autrement en matière de «sûreté et sécurité». Un très mauvais score qui s’explique pourtant simplement.

Il ne fait, a priori, pas bon voyager en France. C’est en tout cas ce que laisse penser l’index sur la «sûreté et la sécurité», publié dans le rapport 2019 sur la compétitivité touristique du World Economic Forum (1). Sur les 140 pays scrutés par l’organisation mondiale, la France n’arrive qu’à la 51e place, n’entrant, de ce fait, même pas dans le Top 50 des pays les plus sûrs.

En cause notamment, sa très mauvaise note (4,3/7) concernant l’indice d’incidence terroriste – la moyenne du nombre de victimes du terrorisme et du nombre d’attaques terroristes – qui la fait se classer 120e sur 140. Vient ensuite le problème, intrinsèque au premier indice, des «coûts commerciaux du terrorisme», qui correspondent à l’impact des attaques survenues en France ces dernières années sur l’économie des entreprises. Là aussi, un résultat insuffisant, avec une lointaine 117e place dans le classement.

La Finlande, pays le plus sûr

Des mauvaises notes en matière de sécurité qui n’empêchent pourtant pas la France d’être le second pays le plus compétitif en matière de tourisme, grâce notamment à ses ressources culturelles, ses infrastructures terrestres et portuaires, son capital naturel (parcs et richesse de la faune), ses activités de tourisme de plein air ainsi que son système de santé.

Pour ce qui est de la sûreté, les voyageurs pourront regarder le haut du classement pour trouver des idées de destinations. En première place, on retrouve la Finlande, suivie de près par l’Islande et le Sultanat d’Oman. Suivent dans le Top 10: la Suisse, Hongkong, Singapour, les Émirats arabes unis, le Luxembourg, le Portugal et la Nouvelle-Zélande.

(1) L’index sur la «sûreté et sécurité» du World Economic Forum mesure l’exposition des touristes et entreprises aux risques de sécurité dans un pays, principalement liés à des atteintes graves à la population, à la violence et au terrorisme. La fondation précise que la petite délinquance n’est pas prise en compte.

Suède : une enseignante pro-migrants de 70 ans étranglée à mort par son élève, un Afghan de 20 ans, qui était également son amant…

pro migrant

Personne n’ose le dire mais il est clair que si beaucoup de femmes de gauche – célibataires et généralement d’un certain âge – se consacrent aux envahisseurs clandestins (dits « migrants »), c’est en vue d’avoir sous la main des amants peu regardants et en situation d’infériorité…

Mais il n’est pas rare que cela se termine mal…

« Suède – Pendant une année, l’enseignante âgée de 70 ans et l’élève afghan de 20 ans avait eu une relation amoureuse. Le jeune homme est accusé du meurtre de la septuagénaire.

L’étudiant est arrivé en Suède en 2015. Sa demande d’asile a été refusée et il a fait appel de cette décision devant le tribunal des migrations. Le 27 juin, il a appelé la police et a avoué qu’il avait étranglé à mort une femme de 70 ans qui avait été son professeur.

L’enseignante était à la retraite et avait eu le migrant comme élève. Elle était connue pour son militantisme en faveur des demandeurs d’asile. Lorsque la police a arrêté le jeune homme, il a déclaré qu’il « avait fait quelque chose de stupide et avait frappé quelqu’un ».

« On commençait à s’embrasser et puis j’ai eu un peu peur et ensuite je l’ai l’étranglée », dit-il lors de son interrogatoire. La victime a été retrouvée morte dans son appartement. L’étudiant n’a fourni aucune explication supplémentaire.

Au cours de l’enquête, il est apparu clairement que l’élève et l’enseignante formaient un couple. Cette information est confirmée par des notes que la femme a laissées avant sa mort: « Par des notes qui font référence à des dates précises, il est confirmé que la relation amicale se transforme en une relation amoureuse à la mi-2018 ».

La septuagénaire écrit qu’elle « devrait essayer de ne pas le contacter », mais qu’il « la rend heureuse ». »

Source Expressen /

Laïcité : « Les pouvoirs publics sont dans une forme de tétanie » face à l’islamisme, dénonce Zineb El Rhazoui

Zineb El Rhazoui, place Vendôme, le 8 janvier 2019 à Paris.

la journaliste Zineb El Rhazoui a fustigé l’insuffisance de l’action du gouvernement face à la montée de l’islamisme radical.

Invitée vendredi d’Europe 1, la journaliste Zineb El Rhazoui estime elle que « les pouvoirs publics sont dans une forme de tétanie » face à l’islamisme. Pour l’ancienne membre de la rédaction de Charlie Hebdo, « les pouvoirs publics ne sont pas à l’avant-garde » de ce combat, et « c’est un doux euphémisme » selon elle. […]

« Je fais référence tout particulièrement au déni quant au danger sécuritaire qui nous guette« , précise-t-elle au micro de Nathalie Levy, citant notamment l’attentat de la préfecture de police de Paris.

« Je suis étonnée que cette affaire n’ait pas donné place à un débat plus large sur notre sécurité« . « Combien de Mickaël Harpon (l’assaillant, ndlr) dans les autres ministères, dans les banques, dans les entreprises de livraison, dans les différents services de l’État ou les entreprises ? « , interroge-t-elle.

« Quels sont les moyens pour les mettre hors d’état de nuire ? « , demande encore la journaliste. « Or, il nous remonte des informations nous disant qu’en réalité, l’État est paralysé.  » […]

Revenant sur la polémique sur le voile qui divise jusqu’au sein du gouvernement, Zineb El Rhazoui estime que le voile est « un signe prosélyte qui divise profondément la société française« .