Covid-19 : un test de détection rapide de bioMérieux commercialisé aux États-Unis

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Le laboratoire lyonnais a reçu cette autorisation en urgence.

 

Ce test de détection rapide a été développé par bioMérieux avec le Département américain de la Défense.

Il permet de réaliser un prélèvement nasopharyngé avec au bout l’obtention de résultats entre 45 et 75 minutes. « Il est très simple d’utilisation« , précise le groupe dans un communiqué.

 

Washington a donné le droit au laboratoire lyonnais de mettre en vente sur le territoire américain ce test durant toute la crise sanitaire alors que le dernier bilan du Covid-19 aux États-Unis fait état de plus de 1000 morts et de 70 000 cas confirmés.

 

En ce qui concerne la commercialisation de ce test en France, bioMérieux doit attendre d’obtenir le marquage CE autorisant une vente au sein de l’Union Européenne. Le laboratoire précise qu’il devrait l’obtenir « rapidement« , sans plus d’indications de date.

 

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Coronavirus : Arénicole, le ver marin qui va peut-être bouleverser la médecine

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L’hémoglobine de l’arénicole, un ver marin, permet est un transporteur d’oxygène universel. Il pourrait donc permettre de réduire considérablement les risques de rejet de greffe, et ainsi révolutionner la médecine.

Agriculture : Un producteur de lait breton jette l’éponge pour repartir de zéro en Russie

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Après dix ans de travail dans une ferme bretonne, Jean-Luc Guennegues a eu envie de faire table rase et d’affronter un nouveau défi. Fort de son expérience passée, il mise sur la Russie et compte y mettre en valeur son savoir-faire. L’agriculteur a fait part à Sputnik de son témoignage.

Tout plaquer et partir à plus de 2.500 kilomètres de chez soi pour recommencer sa vie. Défi relevé pour Jean-Luc Guennegues. Pendant dix ans, cet agriculteur a produit du lait dans une ferme du Finistère, riche d’une soixantaine de vaches. Mais épuisé par ses journées sans fin et le bras de fer avec les industriels, il s’est résolu début mars à jeter l’éponge.

«Ce qui me pousse à arrêter, c’est la conjoncture laitière», explique-t-il à Sputnik, affirmant avoir vu ses conditions de travail se dégrader ces dernières années. «J’en ai ras le bol de travailler sept jours sur sept et d’être à bout. De travailler 80 heures par semaine pour fructifier les coopératives autour de nous, alors que nous, on gagne rien».

Le lait dans la tourmente

Depuis une dizaine d’années, le prix du lait est touché par la chute des cours, ce qui empêche régulièrement les producteurs de s’octroyer une paie à la fin du mois. Cette situation est particulièrement sensible en Bretagne, première zone laitière d’Europe.

Pendant la crise du lait des années 2015-2016, les grandes coopératives y avaient déjà été largement critiquées pour avoir baissé leur cours d’achat, suivant la tendance globale. Des années plus tard, la question est loin de perdre son actualité.

 

«Le prix du lait n’est pas en cohérence avec nos coûts de production», fustige M.Guennegues. «Les laiteries coopératives nous disent que le coût de production moyen en France est de 396 euros pour les 1.000 litres. Mais ils nous payent entre 336 et 350 euros les 1.000 litres, donc il y a un manque à gagner quelque part», poursuit-il.

Dénonçant un «manque de solidarité», il déplore par ailleurs que «les agriculteurs ne sont pas bien perçus par la population». «On est des pollueurs, on a une mauvaise image en France», dit-il agacé.

Repartir de zéro

C’est dans cet état d’esprit que Jean-Luc Guennegues a décidé de remettre les compteurs de sa vie à zéro et de redémarrer. Destination Russie, un pays qu’il a déjà eu l’occasion de découvrir en 2007, avant les sanctions occidentales et l’embargo alimentaire décrété par Moscou en réponse. En tant que conseiller invité pour l’entreprise de production porcine russe AgroBel, le Breton avait à l’époque travaillé dans la région de Belgorod, à 600 kilomètres au sud de Moscou, puis à Samara, sur la Volga.

«AgroBel c’était des élevages de porc de 2.500 à 5.000 têtes. On était là pour le démarrage de la production. C’est une société internationale qui nous payait et qui nous envoyait sur le terrain», se rappelle-t-il.

Il en repartira deux ans plus tard, fort d’une nouvelle expérience et d’impressions.

«J’ai aimé vivre en Russie, on était bien encadrés, les Russes nous écoutaient, il y avait l’envie d’apprendre et de profiter de nos connaissances», raconte l’agriculteur. Avant de poursuivre: «Nous avons été très bien reçus, jamais eu aucun souci».

Bien décidé à y retourner dans les mois à venir, il est convaincu que ses affaires iront mieux en Russie, car «les systèmes de production ne sont pas les mêmes». En attendant, ce Breton lance un appel pour nouer des contacts en production porcine ou laitière russe, première démarche pour préparer le terrain. 

«Dans un premier temps, je veux intégrer une entreprise comme salarié, consultant, ou manager», explique-t-il. «Il y a beaucoup de Français qui sont en Russie dans ce cadre-là qui travaillent pour des sociétés internationales ou russes».

Il ne reste alors plus qu’à attendre la fin du confinement pour ouvrir une nouvelle page.

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L’après confinement : baby-boom en vue ; bienvenue à la génération à venir !

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Il y aura un « avant » et un « après », pour cette crise sanitaire sans précédent. Impossible, pour l’instant, de dénombrer toutes les conséquences physiques, psychologiques et économiques pour nos sociétés. On fera les comptes après. Dans les foyers confinés, on craint et on déplore déjà des violences conjugales, des parents excédés, des crises d’angoisse, des solitudes infinies, des chagrins à venir.

Retour d’expérience en Chine : avec la diminution progressive des mesures de confinement, c’est le boom des divorces. Dégât collatéral hélas prévisible. Mais l’avenir n’est pas si sombre car se profile un phénomène auquel on ne pense pas encore : un baby-boom d’ici neuf mois.

Les Américains en sont convaincus, expérience faite : « Le bond des taux de natalité a souvent suivi des événements cataclysmiques et des catastrophes naturelles qui ont forcé les Américains à rester à l’intérieur » (Associated Press). Pour le Dr Kevin Kathrotia, de Millennium Neonatology, c’est sûr, après le confinement, « ce sera probablement le plus grand baby-boom que nous ayons vu ! »

On voit mal pourquoi la France échapperait à la contagion. C’est là une règle intangible des lois de la nature. L’espoir de vie après la mort, quel meilleur signe d’espérance ?

C’est la sénatrice qui va faire la tronche. Inoxydable, elle ne change pas de cap et s’inquiète des conditions restreintes des accès aux IVG pour les femmes en ces temps d’épidémie : « Blocs annulés, IVG repoussées de quelques jours, la crise sanitaire a plusieurs conséquences pour les femmes souhaitant avorter. » Des décisions ont été prises rapidement : inciter aux IVG médicamenteuses et téléconsultations déléguées aux sages-femmes (une première). Mais ce n’est pas suffisant pour l’ancien ministre des Familles. Dans un Hémicycle fantôme, jeudi dernier, à l’heure de prendre les mesures urgentes pour mener la guerre sanitaire, elle dépose en hâte un amendement pour « allonger de deux semaines les délais légaux et supprimer l’exigence d’une deuxième consultation pour les mineures ». On croirait Robespierre réclamant plus de candidats à l’échafaud…

Amendement rejeté : « Le gouvernement lâche les femmes », tweete Laurence Rossignol, tandis que tous les soirs, le gouvernement donne le nombre de victimes décédées du coronavirus pour la seule journée…

À l’heure où j’écris ces lignes, une future maman de ma famille se bat. Elle est infectée par le virus. Ses jumeaux menacés de prématurité. Avec l’équipe médicale, le combat est engagé. Pour la vie. À chacun son urgence…

Lorsque ce cauchemar prendra fin, nous tirerons le bilan. Nous compterons nos morts et nos vivants. Nous aurons beaucoup appris. À commencer par l’exercice de cette solidarité humaine qu’on nous prêche à longueur d’antenne. Peut-être même aurons-nous cessé de considérer la grossesse comme une pathologie qu’il faut à tout prix programmer, sélectionner, vouloir, encadrer. Peut-être aurons-nous définitivement décidé d’aider, de soutenir, d’encourager pour un but plus élevé que notre confort immédiat, notre accomplissement personnel.

L’Histoire jugera les responsables politiques. Pour ce qu’ils ont fait de bien et ce qu’ils ont fait de mal. Et d’avance, nous disons bienvenue. À cette génération qui vient, porteuse de renouveau et débarrassée de cette clique que nous aurons foutue dehors !

Coronavirus : Nouveau scandale : et maintenant, ils nous mentent sur le nombre de morts !

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C’est entendu : la Chine nous a menti sur les débuts de l’épidémie et, sans doute aussi, sur le nombre de morts. Mais nous pouvions nous en douter, la Chine n’étant pas la démocratie la plus transparente du monde.

Mais chez nous ?

Avant-hier, le macabre bilan du soir déroulé par le duo Véran-Salomon enregistrait 186 décès de plus, portant le nombre officiel de victimes du Covid-19 à 860. Hier soir, c’était “au moins 240 décès” supplémentaires. La barre quotidienne des 200 était franchie, et celle des 1000, depuis le début du comptage. On sait que ce chiffre quotidien va suivre la courbe italienne, avec plusieurs centaines de morts (800 il y a trois jours, 600 avant-hier encore, puis encore 700 hier pour dépasser les 7.000). On nous a prévenus.

Mais ce que l’on sait moins, c’est que MM. Véran et Salomon ne dénombrent que les malades morts à l’hôpital. Certes, ils l’ont précisé au début. Mais les véritables chiffres de l’épidémie sont donc considérablement sous-estimés. Jérôme Salomon l’a plus ou moins reconnu, indiquant que l’on aurait “dans les tout prochains jours” des chiffres sur les morts hors-hôpital. Il a aussi reconnu que le bilan des morts à l’hôpital “ne représente qu’une faible part de la mortalité“, “sous-entendant, écrit Le Monde, que le nombre de morts de la maladie en France était plus élevé, notamment dans les Ehpad.” Pour des gens si à cheval sur les chiffres, si rigoureux quand il s’agit de rationaliser – de rationner – les moyens, les lits, les masques, c’est tout de même étrange, cette incapacité à compter les décès dans les Ehpad aussi…

En effet, depuis le début de l’épidémie, on constate une forte augmentation de la mortalité dans les , et même dans certains villages en lien, par les familles, les soignants, avec ces . Les morts se comptent parfois par paquets de dix, de quinze ou de vingt. Les données ne sont connues que par des remontées partielles dans la presse.

Dimanche, le JDD signalait la mort de douze personnes dans une maison du retraite du Doubs, quatre dans un établissement de l’Hérault. Hier, Le Parisien révélait que l’Ehpad de la fondation Rotschild à Paris, au 76, rue de Picpus (XIIe), présentait “un bilan très lourd” : « 16 personnes sont décédées dans l’établissement, et 84 sont actuellement positifs au Covid-19 » selon la direction de l’établissement. Selon la presse régionale, on apprenait qu’un scénario identique se déroulait dans un Ehpad de Saint-Dizier, en Haute-Marne, où 16 pensionnaires sont décédés en seulement 10 jours malgré les mesures de confinement.

Lundi, Le Monde publiait une enquête révélant que « l’Ehpad de la commune de Cornimont connaît depuis dix jours une véritable hécatombe parmi ses résidents » : 20 ou 21 morts, des dizaines de soignants contaminés et, selon un journaliste local, une dizaine de décès « dans le secteur […] rien que dimanche 22 mars ».

Pourquoi la communication du gouvernement n’est-elle pas plus transparente sur ces décès très probablement liés au coronavirus ?
Désir de minimiser les chiffres ? Pour montrer que la France fait moins pire que l’Italie ou l’Espagne ? Pour ne nous donner que les moins mauvaises nouvelles ?

On pourrait le penser. Toujours selon Le Monde, « un autre Ehpad de la région Grand-Est, celui de Sommedieue dans la Meuse, est également frappé par le virus. Dimanche soir, 23 résidents étaient atteints par le coronavirus au sein de cet établissement de 83 pensionnaires, avec déjà trois décès et 13 agents contaminés, dont deux hospitalisés, sur les 80 que compte le personnel. “Malgré le grand professionnalisme de nos agents et toutes les mesures de confinement et de sécurité appliquées, ils n’arrivent pas à contenir l’épidémie, écrit le maire, Daniel Sanzey, sur son compte Facebook. Il n’y a pas de raison qu’on cache la vérité”. »

Non, il n’y a pas de raison qu’on cache la vérité. Les Français ne sont-ils pas en droit de savoir, d’avoir aussi un bilan quotidien de la mortalité, en EHPAD, des morts « suspectes » en ville, probablement liées au Covid-19 ? Ce manque de transparence, ce nouveau mensonge – par omission – du gouvernement ne sont pas de nature à rétablir la confiance.

Pascal Célérier

Les musiciens de l’Orchestre National de France jouent ensemble, malgré le confinement, le Boléro de Ravel

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En ce temps de confinement et de distanciation sociale, les musiciens de l’Orchestre National de France ont souhaité, malgré la distance, jouer ensemble pour offrir et partager avec chacun ce qu’ils savent le mieux faire : de la musique. Ils ont concocté une surprise pour leur public et lui offre le Boléro de Ravel.

Si l’ordre du jour est la distance, la musique semble capable de s’envoler et de nous rapprocher, et quoi de mieux que le Boléro envoutant de Ravel pour mettre du baume au cœur ! Loin de l’auditorium de la Maison de la Radio où se trouve habituellement l’ONF, voici les musiciens confinés mais néanmoins réunis par une véritable prouesse technique, en espérant que ces quelques notes dansantes de Ravel, universelles, apporteront un peu de bonheur de réconfort à celles et ceux en besoin de chaleur musicale.

Italie , Coronavirus : un village de Vénétie échappe à la pandémie après un dépistage massif

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À Vo’Euganeo (Vénétie), tous les habitants confinés (3 300) ont été testés il y a un mois. Résultat, sur 89 cas positifs, ils ne sont plus qu’une poignée, rapporte La Voix du Nord. De quoi laisser rêveur dans ce pays où l’on compte désormais plus de 5400 décès, liés au coronavirus

Ils y sont tous passés. Les uns après les autres, les 3 300 habitants de Vo’Euganeo, un bourg situé à 30 kilomètres de Padoue, en Vénétie, au nord-est de l’Italie, ont tous été soumis à des tests de dépistage du Covid-19, rapporte La Voix du Nord. C’était il y a un mois, après le décès de la première victime italienne, à Padoue justement. Adriano Trevisan, 78 ans, venait de Vo’.

Ainsi fin février, 3 % de la population était infectée, lors du premier test, soit 88 cas, rapporte Ouest France. La moitié d’entre eux (surtout des jeunes) n’avait pas de symptôme mais tous ont été placés à l’isolement, dans ce village déjà placé en confinement. Objectif : limiter au maximum la propagation du virus. Résultat, dix jours après, le nombre de cas est passé de 88 à 7. […]

De quoi laisser rêveur dans ce pays où l’on compte désormais plus de 5400 décès, liés au coronavirus. «Les tests ont sauvé des vies», confirme le maire, Giuliano Martini. «Quatre-vingt-neuf cas positifs, dont au moins soixante dans la nature.

Je pense que si on n’avait pas fait ce qu’on a fait, ce ne sont pas trois morts que nous pleurerions mais beaucoup plus et ç’aurait été une véritable tragédie.», estime-t-il auprès de franceinfo. […]

Aujourd’hui, le village toujours placé en confinement comme le reste du pays n’est pas sorti d’affaire. Et la population sera soumise à un deuxième test. Mais depuis six jours, plus un seul cas de contagion n’y a été enregistré, précise Libération en date du 22 mars. Mieux, les délais de guérison ont été rapides : dix jours en moyenne, selon les déclarations du professeur Sergio Romagnani, virologue à la faculté de Florence.

Le Soir

Coronavirus – Témoignage d’une infirmière au sujet des vols de masques protecteurs

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Ecoutez ce témoignage !

Coronavirus et chaos social : la baisse des salaires est déjà à l’ordre du jour dans certaines entreprises en Europe

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Dans un article consacré au chaos social qui suivra le coronavirus, j’écrivais hier qu’il fallait s’attendre à un scénario “à la grecque” avec baisse des pensions et des salaires, ainsi qu’à des ponctions sur notre épargne.

En ce qui concerne la baisse des salaires, cela démarre déjà dans différents pays d’Europe.

Il y a quelques jours, c’est la compagnie aérienne scandinave SAS qui proposait de réduire de 20 % les salaires de ses employés.

Aujourd’hui, c’est en Belgique que plusieurs patrons de presse demandent à leurs journalistes d’accepter une baisse de 7,5 % de leur salaire, vu la situation économique difficile provoquée par le coronavirus.

“Les personnes dont la fonction est critique ou vitale pour l’entreprise continueront à prester leur temps de travail à 100%. Par solidarité et afin de participer à l’effort commun, il leur sera demandé toutefois d’accepter une réduction temporaire de leurs rémunérations mensuelles brutes de 7,5%”

Message de la direction de Rossel à son personnel

Comme la loi belge ne permet pas à l’employeur de décider unilatéralement d’imposer une baisse de salaire, les patrons de presse demandent à leurs employés de l’accepter volontairement.

L’association des journalistes professionnels, a très rapidement réagi dans un courrier envoyé à Rossel :

“L’attitude de la direction adoptée à l’égard des rédactions du Groupe est indécente. La solidarité est une manifestation individuelle et collective à l’égard de semblables éprouvant des difficultés et non celle d’une société réclamant la contribution de ses employés. La solidarité à son égard imposée aux rédactions par l’actionnaire, sauf démarche active personnelle, est en effet inacceptable.”

D’autres rédactions belges signalent des mesures dans le même sens. Mediafin (L’Echo et De Tijd) propose une base salariale de 5%. IPM (La DH, La Libre, Paris-Match Belgique) réfléchit à la proposition qui ne devrait plus tarder.

Les banlieues à l’heure du confinement, dealers et « djeunes » dans la rues

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Tandis que des catholiques, réunis à une douzaine pour entendre la sainte Messe hier dimanche, ont été verbalisés par des gendarmes zélés pour un non respect, plutôt subjectif, des règles de confinement, dealers et « djeunes » en banlieues s’en donnent à cœur joie pour ne rien respecter du tout :

«  La nuit de samedi à dimanche n’a pas été de tout repos pour les pompiers et les policiers de Seine-Saint-Denis, relate Actu 17.

Secours et forces de l’ordre ont été contraints d’intervenir à plusieurs reprises à Clichy-sous-Bois, ce samedi, pour des incendies volontaires. La première intervention a eu lieu vers 20h30, lorsque deux camionnettes ont été incendiées dans l’allée du Bois-du-Temple.

Les pompiers escortés par les policiers en prévision d’un éventuel guet-apens ont effectivement été ciblés par une pluie de projectiles dès leur arrivée. Visiblement déterminés à blesser voire pire, les assaillants ont visé les fonctionnaires avec des boules de pétanque, relate Le Parisien.

Sept médiateurs de l’équipe mobile de tranquillité mobile ont également subi des jets de projectiles, d’après le maire de la commune. À peine une trentaine de minutes plus tard, c’est entre le commissariat de la commune et la caserne de pompiers que des poubelles ont été incendiées.

En Seine-Saint-Denis, des émeutiers harcèlent les forces de l’ordre et les secours depuis le début de la mise en place du confinement lié à la pandémie de Covid-19.

Mardi soir à Aulnay-sous-Bois, une vingtaine de jeunes leur ont tendu un guet-apens dans la cité des 3 000. Les policiers ont pu interpeller et placer en garde à vue six suspects pour « participation à un attroupement armé ».

Le Figaro traite du sujet pareillement :

«  Au-delà des délinquants, les policiers constatent beaucoup d’infractions: bars ouverts, petits groupes, voitures avec quatre ou cinq passagers… Avec de fortes tensions en cas de contrôle.

L’épidémie est un révélateur de la crise des «quartiers sensibles» et nul ne devrait s’en étonner. Secrétaire général de Synergie-officiers, Patrice Ribeiro déplore que «des individus, minoritaires, s’y considèrent au-dessus des lois. Et toute intervention policière est prétexte à affrontement».

Les faits parlent d’eux-mêmes. Dès mardi, dans une cité d’Elbeuf (Seine-Maritime), des policiers sont pris à partie une heure durant par une cinquantaine de jeunes organisant un barbecue géant et un feu d’artifice… Mercredi, dans la région lyonnaise, des policiers sont insultés par une dizaine d’individus. À Massy et Savigny-sur-Orge (Essonne), des contrôles tournent à l’échauffourée. À Millau (Aveyron), un trentenaire, apparemment fiévreux et connu des services de police, crache sur les policiers pendant un contrôle.

Même révélations sur le plateau de l’émission “L’Heure des Pros” (CNews) du 20 Mars 2020.