Le chanteur de RNB Akon encourage les Afro-Américains à retourner en Afrique …

« Vous ne serez plus une minorité et et vous contrôlerez votre destin, votre avenir, et votre terre » #BlackLivesMatter

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Akon a été pris de court cette semaine après avoir été interrogé sur la façon dont l’esclavage est perçu au Sénégal, où il a passé une partie de son enfance. L’artiste de 47 ans a affirmé que les Sénégalais ne pensent plus à l’esclavage parce qu’ils ont “surmonté” ses horreurs, contrairement aux Afro-Américains.

“Au Sénégal, nous avons en quelque sorte surmonté la pensée de l’esclavage, nous n’y pensons même plus”, a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à la chaîne à VladTV. “La seule fois où nous y pensons, honnêtement, c’est quand nous faisons des visites à l’île de Gorée. En dehors de cela, les gens ont vécu et se sont déplacés bien au-delà du concept d’esclavage …”

Akon a ensuite déclaré que les Noirs américains tireraient profit d’un simple “lâcher prise” de l’esclavage.

Ne pas s’accrocher à ce passé

“Je pense que c’est l’art de laisser aller le passé et d’aller vers l’avenir”, a-t-il poursuivi. “Et je pense qu’aux États-Unis, ils ont ce stigmate de ne pas simplement laisser aller le passé et de mettre le passé sur le compte de chaque mésaventure ou, vous savez, de chaque déception. Je pense que tant que vous vous accrochez à ce passé, il y a beaucoup de poids que vous portez avec vous partout où vous allez. Il est difficile d’avancer et d’avancer rapidement quand on a un poids sur le dos. Vous devez juste le laisser partir”.

Akon a poursuivi en disant que les Afro-Américains doivent “comprendre leur valeur” et accepter que les Américains ne compenseront jamais leur histoire raciste.

Akon encourage les Noirs à aller en Afrique

“Ils ne sont pas désolés. Ils s’en fichent. C’est évident”, a-t-il dit, avant d’encourager les Noirs à aller en Afrique. “Voulez-vous rester ici et continuer à être traités de cette façon ? Ou simplement retourner chez vous, où vous n’êtes plus la minorité. Vous êtes en fait la majorité, et vous contrôlez votre destin, votre avenir, et votre terre … Ils ont juste besoin de partir … L’Amérique a fait un bon travail de lavage de cerveau. Dès que vous mentionnez l’Afrique, ils commencent à trembler. Ils ne savent même pas pourquoi.” […]

Afrique du Sud : 3 noirs armés attaquent une ferme, frappent le propriétaire blanc de 73 ans, et violent sa femme et ses filles

Triste Afrique du Sud ou les meurtres et les agressions des fermiers blancs et de leurs familles se poursuit dans l’indifférence de la communauté internationale… triste nation arc en ciel… sans avenir…

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Afrique du Sud – Un fermier a été ligoté et battu chez lui, sa femme et ses deux jeunes filles ont été violées lors d’un cambriolage à leur domicile de Muldersdrift, au nord de Johannesburg.

Selon le porte-parole de la police, trois hommes, dont deux armés d’armes de poing, se sont introduits de force dans une maison, ont ordonné à l’homme de 73 ans de s’allonger et lui ont attaché les mains et les jambes.

« Ils ont demandé de l’argent et, lorsqu’ils n’en ont pas trouvé, ils l’ont agressé, l’ont fouillé et ont pris son téléphone portable. Les suspects ont emmené la femme de la victime, 46 ans, et ses filles, âgées de 15 et 11 ans, dans une autre pièce et les ont violées », déclare le chef de la police.

Les suspects sont âgés de 21 à 35 ans et sont toujours en fuite.

Il a ajouté qu’un groupe d’hommes armés terrorisait les habitants de Muldersdrift et les environs, des incidents ayant également été signalés à Zwartkop, Nooitgedacht et Beyers Naudé.

« Ces crimes sont commis par trois à six suspects armés. Dans tous les incidents signalés, les suspects ont pénétré de force les maisons des victimes. Dans certains cas de cambriolage, les victimes ont été agressées sexuellement.

(…) News 24

Les conséquences du laxisme migratoire franco-britannique

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Avec plus de 4 100 immigrants illégaux qui ont réussi la traversée par la Manche sur de petites embarcations depuis le début de cette année contre 1 890 pour l’ensemble de l’année 2019, la Grande-Bretagne est confrontée à un afflux record et se plaint de la passivité des autorités françaises qui, selon Londres, ne chercheraient pas suffisamment à empêcher les départs. Mardi, le ministre de l’Immigration britannique Chris Philp était à Paris pour des discussions avec le gouvernement français sur la manière de résoudre ce problème. Les autorités françaises stoppent régulièrement des embarcations sur le départ mais, avec seulement quelque 1 000 migrants empêchés de traverser la Manche par les autorités françaises depuis janvier, l’effort français est insuffisant, selon Londres. Il faut dire que les candidats au départ depuis les côtes françaises ne peuvent qu’être encouragés de tenter leur chance au regard du nombre d’expulsions depuis le Royaume-Uni. En 2019 en effet, seuls 40 immigrants clandestins ayant réussi la traversée de la Manche ont été renvoyés vers un pays de l’UE. Cette année, faisait remarquer le site conservateur Breitbart le 13 août, « aucun des près de 3 000 migrants arrivés depuis le mois de mai n’a été renvoyé ». Londres exige à ce sujet de Paris plus de souplesse pour le retour des personnes ayant traversé illégalement la Manche.

De véritables appels d’air

Le ministre de l’Intérieur du Royaume-Uni, Mme Priti Patel, parle également de faire envoyer la marine pour repousser les embarcations d’immigrants illégaux vers la France, mais reconnaît avoir besoin pour cela de la coopération de la France. La semaine dernière, un record historique a été battu jeudi avec 235 arrivées de ces immigrants sur les plages britanniques en une seule journée. Le maire LR de Calais, Mme Natacha Bouchart, a déclaré le 13 août à l’AFP que ce sont les Britanniques eux-mêmes qui sont responsable de « l’appel d’air », « puisqu’ils n’ont en fait rien touché de leur législation depuis vingt ans, donc depuis le centre de Sangatte ».

Côté britannique, un tout récent sondage YouGov montre qu’une majorité de citoyens (49 % contre 44 %) n’éprouvent pas de sympathie pour ces migrants qui tentent la traversée, et 62 % estiment que le gouvernement Johnson gère mal ce problème de l’immigration contre seulement 23 % qui pensent le contraire. Côté français, la situation reste inchangée depuis des années. L’appel d’air britannique est renforcé par l’appel d’air créé par le laxisme des autorités françaises qui laissent circuler librement sur le territoire national les immigrants en situation régulière, se contentant de démanteler les camps de temps à autre (la dernière évacuation a eu lieu au bois Dubrulle à Calais pas plus tard que le 30 juillet) en laissant leurs occupants revenir et errer dans l’espoir de pouvoir bientôt tenter la traversée de la Manche. Même ceux qui agressent régulièrement les automobilistes et les riverains ne sont pas détenus pour être expulsés vers leur pays d’origine. C’est ainsi qu’un groupe de motards a été caillassé par plusieurs dizaines de migrants le week-end dernier dans la zone des Dunes à Calais. En mai dernier, c’étaient des motards de la police qui étaient encerclés et attaqués à Calais par une cinquantaine de migrants, à quelques centaines de mètres de l’ancienne « jungle », sans qu’il soit procédé à aucune interpellation ! •

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Extrait de: Source et auteur

Affrontements intra-communautaires à Mayotte

mayotte

Deux bandes rivales issues des deux villes à fort taux d’immigration clandestine s’affrontent depuis bientôt une semaine. La dégradation du climat d’insécurité a même favorisé l’exode de tout un quartier de Kaweni.
C’est en fin d’après-midi qu’ont lieu les démonstrations de forces. Des jeunes cagoulés et armés de pierres, de coupe-coupe, de machettes et de bâtons déambulent sur la Route Nationale de Kaweni, dans la commune chef-lieu, sous les regards effrayés des automobilistes. Mais leurs actions sont ciblées : incendier des cases et en découdre avec des jeunes de la bande rivale.

Des jeunes issus de quartiers informels de kaweni et d’autres de Majicavo s’affrontent ainsi tous les soirs depuis le jeudi 13 août, créant beaucoup d’agitations dans les alentours.

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rassemblement de jeunes ©capture d’écran

L’élément déclencheur de ces affrontements quotidiens serait une violente agression d’un jeune de Majicavo sur un autre de Kaweni qui aurait rechigné à « payer un droit de passage » dans leur quartier Massimoni, tampon aux communes de Mamoudzou et de Koungou.
Le jeune agressé serait originaire de Hadda Dawéni à Anjouan, un village réputé viril et solidaire. Son agression ne pourrait alors être impuni pour sa communauté.
Si à Kaweni, à contre bas, on déambule armés, les forces de l’ordre arrivent à empêcher leur progression et éviter la confrontation des deux bandes, comme jeudi dans la nuit dans le quartier des hauts-vallons.

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Intervention des forces de l’ordre jeudi soir, hauts-vallons ©Capture d’écran FB

Samedi matin les élus de Mamoudzou et de Koungou ont organisé une médiation en présence des riverains, responsables associatifs et religieux, mais sans succès.

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Médiation ©Sony Chamsidine

Samedi soir c’est, armés de cocktails Molotov et de pneus brulés et projettés des hauteurs que les jeunes de Majicavo ont attaqué le quartier de Massakini. Le bilan est lourd. Outre des habitations brulées, on déplore aussi un mort et 4 blessés graves, dont un amputé de la main. Le quartier s’est vidé de ses habitants, qui se sont refugiés ailleurs avec le strict minimum.

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Habitations brûlées et désertées ©Fahar Ousseni

Au lendemain de ces faits, les élus municipaux et départementaux de Mamoudzou et Koungou, la préfecture et le conseil départemental de Mayotte se sont réunis d’urgence à l’hôtel de ville de Mamoudzou pour appeler au calme et tenter de trouver une solution à ces actes violents.

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Réunion à la mairie de Mamoudzou ©Sony Chamsidine

Un communiqué de presse a été publié à l’issu de la réunion, et parmi les solutions annoncées, il y a le déploiement de forces de sécurité, l’organisation des assises de la sécurité, ainsi que des réunions plus régulières du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD).

L’objectif est de trouver des solutions pérennes et globales avec les parents, les jeunes, les associations, visant notamment la formation, l’éducation et l’insertion

ont déclaré les villes de Mamoudzou, Koungou, le département et la préfecture de Mayotte dans le communiqué commun.

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Communiqué de presse ©A.R

Tribalisme : une étude démontre que « plus une société a été exposée longtemps au christianisme, moins son taux de consanguinité est élevé »

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L’Église contre la tribu et la consanguinité

Une nouvelle étude s’intéresse à l’effet inattendu de l’Église catholique sur les structures familiales en Occident. Les prêtres auraient démantelé les structures tribales et affaibli la solidarité avec la parenté éloignée pour mieux contrôler leurs ouailles. Cela expliquerait pourquoi la consanguinité est rare en Occident, contrairement à ce qui s’observe ailleurs dans le monde, constate Jonathan Beauchamp, « géno-économiste » québécois qui enseigne à l’Université George Mason, en banlieue de Washington.

[…]

Comment concrètement avez-vous démontré votre thèse ?

Nos données montrent que plus une société a été exposée longtemps au christianisme, moins son taux de consanguinité est élevé, et plus son individualisme est élevé. Le Mezzogiorno, le sud de l’Italie, a un taux plus haut de consanguinité que le nord de l’Italie ; le sud de l’Espagne aussi par rapport au nord, à cause de la lente Reconquista chrétienne de l’Andalousie musulmane. On ne parle pas de différences énormes en Italie ou en Espagne, disons 5 à 10 % de mariages consanguins par rapport à près de 0 %, mais la différence est là. En Afghanistan, c’est 50 %.

[…]

Vous faites aussi référence à un concept sociologique, la « psychologie WEIRD », acronyme anglais correspondant à l’expression « Occidental, instruit, industrialisé, riche et démocratique ».

J’ai beaucoup travaillé sur la génétique en économie, sur les variantes génétiques de la prise de risque, aussi appelée géno-économie. J’ai parlé à Joe Henrich de Harvard, comme moi biologiste de l’évolution et anthropologue. Il est fasciné par la psychologie WEIRD. En gros, ça parle du fait que dans les populations occidentales, il y a un paquet de variables psychologiques anormales par rapport au reste du monde, notamment l’individualisme et le fait que la confiance n’est pas accordée en priorité à la tribu et à la parenté élargie.

[…]

L’article sans son intégralité sur La Presse

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Nigéria : un musicien condamné à mort pour blasphème envers Mahomet

religion de paix et d’amour , qui peut croire cette fable…

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Un tribunal appliquant la charia – la loi islamique en vigueur dans de nombreux États à majorité musulmane du nord du Nigeria – a condamné Yahaya Aminu Sharif à la pendaison pour avoir insulté le Prophète dans l’une de ses chansons, a déclaré à l’AFP Baba-Jibo Ibrahim, le porte-parole des autorités judiciaires locales.

[…]

Ville agitée

La ville de Kano avait été agitée par des manifestations après la diffusion sur les réseaux sociaux de la chanson à l’origine de cette condamnation. Les manifestants avaient mis le feu à la maison familiale d’Ibrahim Said Sharif et ils avaient défilé dans les rues de la ville pour réclamer son arrestation.

[…]

20min.ch / Magazine24.news

 

Afrique , Niger : six français tués par des islamistes armées…

terroristes

Les Echos, le 9 août 2020

Huit personnes dont six Français et deux Nigériens ont été tués dimanche par des hommes armés venus à motos dans la zone de Kouré au Niger qui abrite les derniers troupeaux de girafes d’Afrique de l’ouest. Les circonstances de l’attaque et l’identité des assaillants restent pour le moment inconnues.

[…] Il s’agit de la première attaque contre des touristes occidentaux depuis que cette zone, qui abrite les derniers troupeaux de girafes d’Afrique de l’ouest, est devenue une attraction touristique.

« Nous sommes en train de gérer la situation, on donnera plus d’informations après », a indiqué le gouverneur de Tillabéri (sud-ouest), Tidjani Ibrahim Katiella. Il n’a pas donné de détails sur les circonstances de l’attaque, ni sur l’identité des assaillants.

[…]

article complet: https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/niger-six-touristes-francais-tues-par-des-hommes-armes-1229454

Afrique : Charia, apartheid, esclavagisme… La situation se dégrade en République Islamique de Mauritanie.

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Biram Dah Abeid milite pour l’abolition de l’esclavage en Mauritanie. D’après lui, dans ce pays africain, « des hommes, des femmes peuvent être vendus, gagés, cédés, loués, ils travaillent sans repos, sans salaire, sont violés ».

Lorsque Biram Dah Abeid a débarqué, en février dernier, dans la petite salle dédiée aux interviews lors du Sommet de Genève pour les droits de l’homme, le militant abolitionniste mauritanien nous apparaît fébrile et fatigué. Après quelques minutes d’entretien, son engagement et sa détermination vont, pourtant, prendre le pas sur sa forme physique. Le président du mouvement IRA (Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste) n’est pas du genre à lâcher le morceau. Pour son père, affranchi, le parlementaire se bat depuis des années afin que cesse l’esclavage dans la république islamique du Nord-Ouest de l’Afrique. (…)

La situation a-t-elle changé en Mauritanie depuis l’élection du président Mohamed Ould el-Ghazouani en juin 2019 ?

Non, elle a empiré, notamment concernant la question de l’esclavage. Depuis l’avènement du président, les juges éconduisent systématiquement les victimes. Ils les remettent à leurs maîtres, dans l’enfer qu’elles ont fui. Je prends l’exemple de Ghaya Maiga, une fille âgée de 14 ans. Le juge d’instruction a purement et simplement remis la fillette à ses bourreaux. Ils ont utilisé son exemple pour menacer les autres esclaves avec un mot d’ordre : si vous fuyez vers l’IRA ou la justice, vous subirez le même sort. La discrimination raciale a également empiré. Avant, l’Etat prenait le soin de « colorer » les différents corps de l’Etat en recrutant 1%, 2% ou 3% de ses membres parmi les communautés noires. Sous Ould el-Ghazouani, les recrutements dans les différents corps de l’Etat sont systématiquement monocolores. (…)

Lalibre.be

Afrique , pédocriminalité , traite d’êtres humains : Appel à une levée de boucliers au Togo pour mettre un frein à la traite des enfants

Des enfants togolais

Considérée par l’ONU comme une urgence planétaire depuis 2013, la traite des enfants prend une ampleur substantielle en Afrique subsaharienne. Le Togo est décrit comme une «plaque tournante» de ce fléau qui fait des centaines de victimes chaque année.

«Crime contre l’humanité et contre des mineurs», c’est ainsi qu’au Togo, la Commission nationale d’accueil et de réinsertion sociale des enfants victimes de la traite qualifie le phénomène du commerce des jeunes qui prend de plus en plus d’ampleur dans le pays, appelant le gouvernement à un renfoncement de la lutte.

Réunie à Lomé le 30 juillet dernier à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la traite des personnes, cette structure, qui dépend du ministère togolais du Travail, a fait le point de la situation du trafic d’enfants au Togo, devenu «une plaque tournante» pour le phénomène en Afrique subsaharienne.

«La traite des enfants a deux visages au Togo: interne ou transfrontalière. C’est pourquoi nous disons que le pays est une zone de transit, d’accueil et de destination. Des jeunes togolais victimes de traite sont envoyés à l’étranger et des enfants étrangers qui sont objets de trafic sont retrouvés ici au Togo», explique à Sputnik Marceline Galley-Agbessi, cadre au ministère du Travail et secrétaire permanente de cette commission.

Le terme «traite» désigne, selon une définition onusienne, le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil de personnes, aux fins d’exploitation. Des trafiquants persuadent des enfants de quitter leur domicile ou leur localité en leur promettant une scolarité de haute qualité et une formation professionnelle dans les grandes villes de leur propre pays ou à l’étranger. Mais ils sont en réalité destinés à une forme d’esclavage moderne. On les retrouve dans le travail domestique, dans l’exploitation sexuelle à des fins commerciales, dans les champs, etc.

La plupart des cas concernent des orphelins ou des enfants en difficulté et contraints de se prendre en charge. Des jeunes qui, croyant être destinés à une vie meilleure, acceptent volontairement ou à la demande de parents ou de tuteurs, les propositions des trafiquants.La Commission nationale d’accueil et de réinsertion sociale des enfants victimes de la traite au Togo, qui œuvre en partenariat avec ses homologues dans des autres pays d’Afrique subsaharienne, les accueille chaque année par «centaines».

«En 2019, la commission a accueilli plus de 800 enfants, togolais ou étrangers, destinés à la traite au Togo. Ce qui veut dire que le phénomène est grave. En outre, des jeunes togolais se retrouvent dans d’autres pays comme le Gabon, le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Niger et vice-versa», indique Marceline Galley-Agbessi.

Entre 2007 et 2019, ce sont près de 3.500 enfants victimes de la traite qui ont été interceptés ou rapatriés par la Commission nationale d’accueil et de réinsertion sociale des enfants au Togo. À l’identification, ces enfants sont placés dans les centres d’accueil, gérés par des ONG, et pris en charge par l’organisme qui leur propose ensuite «une solution de rechange».

«Cette solution consiste à identifier les parents, puis rapatrier les étrangers vers leur famille si tel est leur désir. Sinon, ensemble, on essaie de leur construire un projet de vie qui peut passer par l’apprentissage jusqu’à l’obtention du diplôme qui leur permet de se prendre en charge. Pour des enfants trop petits, si c’est encore possible, on les remet à l’école», explique Marceline Galley-Agbessi.

Un crime sévèrement réprimé

La traite des personnes en général, celle des enfants en particulier, est sévèrement punie par la législation togolaise.

Selon l’article 318 du Code pénal, «toute personne qui facilite ou participe, par tout moyen, au processus de traite des personnes […] est punie d’une peine de réclusion de dix à vingt ans et d’une amende de dix millions de francs CFA (un peu plus de 15.000 euros) à cinquante millions de francs CFA (un peu plus de 76.000 euros)».

La peine privative de liberté encourue est réduite de moitié si, ayant averti l’autorité administrative ou judiciaire, l’auteur ou le complice a permis de faire cesser l’infraction ou d’éviter que l’infraction n’entraîne mort d’homme ou infirmité permanente et d’identifier, le cas échéant, les autres auteurs ou complices.

Allemagne : Un Tunisien étrangle son ex-amie allemande alors que son bébé était à côté d’elle. « Elle a fait de mon fils un chrétien »

pedocriminalite

Acte de folie dans l’hôtel « Pelli-Hof » à Rendsburg : une mère (âgée de 28 ans) est étranglée à côté de son bébé.

Son assassin décrit le déroulement des événements de la nuit de sa mort dans sa chambre d’hôtel devant le tribunal régional de Kiel.

Le Tunisien Hamzar D. (25 ans, précédemment condamné pour crimes violents) et Ann-Kathrin K. s’étaient rencontrés dans une discothèque.

En juillet 2019, leur enfant, un garçon, est né. « Mais après la naissance, elle a changé », affirme Hamzar D. Dispute, séparation. Il se plaint que la mère lui a longtemps caché son fils, et qu’elle aurait alors fait de son fils un chrétien.

Les rencontres dégénèrent, il y a eu des coups et une interdiction d’entrer en contact. Néanmoins, les deux individus continuent de se rencontrer. Ils passent la nuit du 13 février dans une chambre d’hôtel, boivent de la vodka Red Bull – il déclare qu’ils ont fait l’amour. Puis leur enfant se réveille et crie. La mère quitte la chambre d’hôtel. Il prend soin de son fils. Il s’endort.

D. découvre des photos d’hommes sur le téléphone portable de son ex. Il devient fou, il essaie de se pendre dans la salle de bain avec sa ceinture. Il s’ouvre les veines et avale jusqu’à 70 comprimés.

Ann-Kathrin K. revient. Il y a une dispute. Il l’étrangle. « Je voulais juste qu’elle se taise. » La femme s’effondre. D. essaie de la réanimer, appelle l’ambulance. La police arrête l’homme. Son bébé va être placé dans un foyer d’accueil.

La mère et la soeur de la victime se trouvaient dans la salle d’audience, choquées d’entendre le récit de la nuit du décès.

Le procès se poursuit le 14 août.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

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