Musées : Louvre, Centre Pompidou, Grand Palais…Le calendrier de réouverture des musées à Paris

Les musées à Paris vont rouvrir peu à peu. Le calendrier pour tous ceux qui sont en manque d’art et de culture.

La joconde

La Joconde sera visible à partir de début juillet (©AdobeStock)

La réouverture des musées, monuments et lieux d’expositions est possible à partir du 2 juin 2020.

Les musées et monuments nationaux travaillent depuis des semaines à leur réouverture.

Sauf exceptions, liées notamment à des travaux en cours, tous ces établissements accueilleront à nouveau des visiteurs cet été, quelles que soient leur taille ou leur localisation.

Les dates de réouverture s’échelonneront entre le début du mois de juin (musée du quai Branly-Jacques Chirac…),  et le milieu du mois de juillet.

Voici le calendrier :

Juin

  • Musée du quai Branly – Jacques Chirac : 9 juin

–  « A toi appartient le regard » et « La liaison infinie entre les choses » (Galerie Jardin) du 30 juin au 1er novembre 2020 ;

– « Les curiosités du monde de Françoise Huguier » (Atelier Martine Aublet), du 30 juin au 11 octobre 2020.

  • Musée national de Port-Royal des Champs : 15 juin
  • Etablissement public du Palais de la Porte dorée : 16 juin

– « Christian Louboutin : L’Exhibition[niste] » prolongée jusqu’au 4 janvier 2021.

  • Cité de l’architecture et du patrimoine : 17 juin
  • Musée Nissim de Camondo : 17 juin
  • Musée national Eugène Delacroix : 22 juin
  • Musée de l’Orangerie : 22 juin
  • Musée d’Orsay : 23 juin

– « James Tissot, l’ambigu moderne (1836-1902) », jusqu’au 13 septembre 2020 ;

–  « Au pays des monstres. Léopold Chauveau (1870-1940) », prolongation jusqu’au 13 septembre 2020.

  • Musée Gustave Moreau : 3e semaine de juin
  • Musée national de la Céramique de Sèvres : 3e semaine de juin
  • Musée de Cluny-musée national du Moyen-Age : 3e semaine de juin

– « Regards sur la vie quotidienne » jusqu’au 27 septembre 2020.

  • Musée des Arts Décoratifs : 23 juin pour les expositions temporaires

– « Harper’s Bazaar ».

– « Dessin sans réserve ».

  • Palais de la Découverte : 23 juin

– « De l’Amour », jusqu’au 30 août 2020.

  • Cité des sciences et de l’industrie : 27 juin

– «  Espions », prolongation jusqu’au 1er août 2021.

 

Juillet

  • Grand Palais : 1er juillet

–  « Pompéi » du 1er juillet au 27 septembre 2020.

  • Centre Pompidou : 1er juillet

(ouverture anticipée le 26 juin pour les mécènes, les amis et les adhérents)

– « Christo et Jeanne-Claude – Paris! » jusqu’au 19 octobre 2020 ;

– « Jeremy Shaw » jusqu’au 27 juillet 2020 ;

– « Global(e) résistance » jusqu’en janvier 2021.

  • Musée national de la Renaissance d’Ecouen : 1er juillet
  • Musée du Louvre : 6 juillet

– Petite Galerie « Figure d’Artiste », prolongation jusqu’en juin 2021.

  • Musée Rodin : 7 juillet
  • Musée Guimet : 8 juillet

– « Fuji, pays de neige » du 15 juillet au 12 octobre 2020 ;

– « Carte blanche à Ru Xiao Fan » prolongation jusqu’au 21 septembre 2020.

  • Cinémathèque française : 15 juillet

– « Louis de Funès » tout l’été.

  • Musée Picasso : 3e semaine de juillet

– « Picasso et la bande dessinée » et « Picasso Poète », prolongation jusqu’au 3 janvier 2021.

  • Musée des Plans-reliefs : 3e semaine de juillet

Jean-Marc Morandini : Le parquet de Paris requiert un procès en correctionnelle pour «corruption de mineur»

jean marc morandini

Jean-Marc Morandini (photo IP3 PRESS/MAXPPP)

Jean-Marc Morandini pourrait bientôt comparaître au tribunal correctionnel pour « corruption de mineur ». Des faits contestés par l’animateur de télévision.

Le parquet de Paris a requis, le 3 avril dernier, le renvoi devant le tribunal correctionnel de Jean-Marc Morandini dans le cadre d’une enquête pour « corruption de mineur de plus de 15 ans », révèle Le Parisien ce samedi. Le célèbre animateur de télévision nie en bloc les faits qui lui sont reprochés.

Il est mis en cause par deux adolescents qui ont dénoncé l’attitude inappropriée dont il a fait preuve à leur égard. En 2013, le père d’un adolescent, alors âgé de 15 ans, avait dénoncé des agissements de l’animateur auprès des policiers de la brigade de protection des mineurs (BPM) de Paris.

L’homme avait découvert des échanges particulièrement crus entre l’animateur et son fils, en fouillant dans le téléphone de ce dernier. Dans ces messages, Jean-Marc Morandini décrit une scène où il imagine l’adolescent lui pratiquer une fellation. Toutefois, aucune plainte n’avait été déposée à ce moment-là.

Une enquête ouverte

C’est à l’été 2016 que la situation a basculé, lors de la publication d’une enquête dans le magazine « Les Inrocks » à l’été 2016. L’article évoquait des castings douteux organisés par l’animateur qui travaillait alors sur Europe 1 pour une web-série quotidienne comportant de nombreuses scènes dénudées.

Ce n’est qu’à ce moment-là que l’adolescent avait décidé de déposer plainte. Une enquête avait été ouverte et trois associations s’étaient constituées parties civiles : La voix de l’enfant, Innocence en Danger et Casting info service.

Alors fasciné par l’animateur, l’adolescent décrit ce jour au début de l’année 2013, où il avait assisté à une émission de Jean-Marc Morandini. L’adolescent l’avait par la suite contacté sur le réseau social Twitter. Selon ses propres termes, leur échange avait dérapé et avait pris une tournure sexuelle.

Pour l’adolescent c’est sûr, Jean-Marc Morandini ne pouvait ignorer le fait qu’il était mineur : son âge figurait notamment sur son profil Twitter. Par ailleurs, dans certains messages échangés avec lui, l’adolescent lui avait déclaré qu’il était en train de réviser ses cours d’histoire-géographie avec sa mère.

Une seconde plainte

Un autre adolescent est venu étoffer la procédure judiciaire contre l’animateur en déposant à son tour une plainte. En 2009, celui-ci alors âgé de 16 ans a affirmé avoir été joint par une certaine Claire, après son inscription sur un site de casting. Elle lui avait proposé de participer à une audition pour un film produit par Jean-Marc Morandini. Le rendez-vous avait été fixé pour le lendemain, chez l’animateur à Paris.

L’adolescent s’y était rendu et Jean-Marc Morandini lui avait expliqué qu’il souhaitait faire un remake de Ken Park, un film de l’américain Larry Clark. Cette production a la particularité d’inclure de nombreuses scènes de violences et érotiques, impliquant des adolescents.

L’animateur aurait alors insisté pour qu’il se dénude, affirmant que les autres candidats pour le rôle s’étaient exécutés. Il lui aurait fait la demande de reproduire une scène de masturbation présente dans le film. L’adolescent n’avait pas accepté, préférant partir.

L’animateur nie en bloc les accusations

Jean-Marc Morandini a toujours nié les faits qui lui sont reprochés. Concernant le premier plaignant, il assure qu’il n’était pas au courant qu’il était mineur et qualifie les messages échangés avec lui d’équilibrés et de réciproques.

En 2018, le plaignant s’est désisté de sa constitution de partie civile, invoquant la crainte des conséquences psychologiques néfastes que cette affaire pourrait lui causer. Il avait également écrit la lettre suivante au magistrat : « Réflexion faite, M. Jean-Marc Morandini ne savait pas que j’étais mineur et n’avait aucun moyen de le savoir ».

Toutefois, le parquet a considéré que cet écrit n’était pas déterminant. « La sincérité de son contenu […] peut être remise en question », a-t-il indiqué, assurant que l’animateur ne pouvait ignorer la minorité de l’adolescent.

Un adolescent devenu dépressif et anorexique

Concernant la seconde plainte, l’animateur conteste le déroulé du casting tel qu’il est décrit par l’adolescent, affirmant d’ailleurs qu’il ne se souvient pas de ce rendez-vous. Jean-Marc Morandini assure qu’il n’a jamais demandé aux candidats de se masturber. Il a toutefois indiqué que certains d’entre eux ont pu le faire spontanément, pour prouver qu’ils étaient à la hauteur de ce rôle.

Dans ses réquisitions, le parquet a rappelé que cet épisode du casting a plongé l’adolescent dans la dépression et l’anorexie. Ce dernier a confié se sentir coupable et honteux devant l’expert psychologue, précisant qu’il avait eu l’impression d’avoir été considéré comme un objet.

L’animateur soumis à une expertise psychiatrique

Durant l’instruction de cette affaire, Jean-Marc Morandini a été soumis à une expertise psychiatrique. Cet examen n’a fait état d’aucune pathologie mentale, mettant uniquement en avant son caractère rancunier et sa jalousie possessive.

Pour Me Corinne Dreyfus-Schmidt, l’une des avocates de l’animateur, « ce réquisitoire est vide et ne développe aucun argument sur les qualifications retenues ». « Il est d’autant plus surprenant qu’il intervient alors que plusieurs de nos demandes d’actes sont en cours », a-t-elle ajouté.

C’est au juge d’instruction de se prononcer désormais sur la tenue ou non d’un procès devant le tribunal correctionnel.

Pas-de-Calais : Un jeune homme séquestré et torturé, son calvaire diffusé sur Snapchat

police nationale

Un jeune homme de 19 ans a été mis en examen et écroué, ce jeudi. Il est soupçonné de s’être rendu coupable d’une séquestration, avec actes de torture et de barbarie à Saint-Nicolas, près d’Arras (Pas-de-Calais).

Les autorités ont été alertées par des internautes de la région de Lens, mardi soir. Ces derniers venaient de constater qu’un individu diffusait des images d’un jeune homme victime de coups et de sévices sur le réseau social Snapchat. Rapidement, des enquêteurs ont identifié le profil du diffuseur et l’ont localisé, relate La Voix du Nord.

Peu de temps après, mercredi vers 1 heure du matin, des policiers e de la brigade anti-criminalité (BAC) d’Arras s’est rendu en urgence au niveau de la rue de la Paix, à Saint-Nicolas. Ils ont interpellé un suspect, âgé de 19 ans, qui se trouvait au rez-de-chaussée d’un immeuble, dans les parties communes.

Leurs relations s’étaient tendues petit à petit

La victime dont les sévices avaient été publiés sur Snapchat est un jeune homme de 18 ans. Il a été retrouvé alors qu’il était séquestré dans le logement identifié. Le bourreau et sa victime vivaient dans le même appartement, après s’être rencontrés en centre éducatif fermé. Petit à petit, leurs relations s’étaient tendues.

Le jeune homme délivré par les policiers leur a confié avoir subi des violences et des humiliations de la part de son ancien camarade. Des actes de plus en plus violent, jusqu’aux tortures endurées en début de semaine. Le suspect a été placé en garde à vue et l’enquête a montré que la victime avait subi des sévices, confirmés par un médecin qui l’a examinée.

Des actes de torture et des humiliations

Au fil du temps, la victime aurait reçu des coups de poing, de petits coups de couteau dans les genoux, une tentative de brûlure des cheveux, avant d’être ébouillantée sur la fesse et le haut de la cuisse avec l’eau d’une casserole, forcée à boire de la javel, à se mettre à quatre pattes ou encore à lécher le sol, rapporte le quotidien régional. Le tout, ponctué de menaces de mort.

Interrogé par les enquêteurs, le mis en cause est passé aux aveux, sans toutefois témoigner de remords. D’après ses déclarations, il aurait agi de la sorte après avoir surpris son colocataire en train de se masturber en regardant une photo de sa sœur. L’agresseur est un jeune homme au profil « détonant », souligne une source citée par le quotidien régional. Son père serait emprisonné pour meurtre.

Mis en examen et écroué

Au terme de sa garde à vue jeudi, une information judiciaire a été ouverte. Il a été mis en examen pour « séquestration avec actes de torture et de barbarie, menaces de mort réitérées et diffusion d’images d’atteintes corporelles sur les réseaux sociaux » et placé en détention provisoire.

Des expertises médicales et psychologiques seront diligentées pour tenter d’en savoir plus sur la personnalité du bourreau. Le jeune homme victime des sévices a été brièvement hospitalisé.

Yvelines : Un homme accusé d’avoir violé deux adolescentes de 12 et 13 ans après les avoir fait boire

police creil

Le suspect âgé de 18 ans aurait profité du fait que les deux victimes se sentaient mal pour abuser d’elle sexuellement.

Les forces de l’ordre n’ont pas eu de difficultés à retrouver et interpeller le suspect, puisqu’il est déjà bien connu de leurs services. L’affaire a débuté vers 23 heures ce mercredi quand les policiers ont été sollicités pour se rendre rue Schnapper, dans le quartier du Bel-Air, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).

Des riverains se plaignaient du bruit dans un parking souterrain de leur résidence, causé par des perturbateurs raconte Le Parisien. Sur place, les policiers sont tombés sur deux adolescentes de 12 et 13 ans sous le choc, qui leur ont expliqué qu’elles avaient été violées.

L’une a expliqué aux fonctionnaires qu’elle avait rencontré leur futur agresseur sur Snapchat, et qu’elle avait accepté un rendez-vous avec lui dans ce parking souterrain. Un endroit où les deux jeunes filles ont passé du temps avec cet homme, qui avait pris la fuite à l’arrivée des forces de l’ordre.

Des verres de vodka et du cannabis

En outre, les victimes ont raconté que le jeune agresseur les avait fait boire plusieurs verres de vodka et fumer du cannabis, au cours de la soirée. L’homme aurait ensuite abusé sexuellement des jeunes filles et les aurait violées, profitant du fait qu’elles se sentaient mal. Ces dernières ont été conduites à l’hôpital.

Auditionnée par les policiers, l’une d’entre elle a été en capacité de fournir un nom et une description de l’auteur des faits présumés. Il s’agissait d’un homme ayant un grain de beauté très visible. Un détail important qui a orienté rapidement les recherches des policiers vers un individu bien connu de leurs services.

Il nie en bloc

Ce dernier a été interpellé dans le quartier Bel-Air par la police municipale et a été placé en garde à vue. Face aux enquêteurs, le mis en cause a nié les faits, affirmant qu’il ne s’était rien passé avec les deux jeunes filles.

Les investigations ont été confiées aux policiers de la sûreté urbaine de Saint-Germain-en-Laye. Par ailleurs, des prélèvements ont été effectués sur les victimes et leurs vêtements, ce qui pourrait permettre aux enquêteurs d’obtenir plus d’éléments sur ce qui s’est passé dans ce parking souterrain.

Paris : Des milliers de clandestins dans la rue pour leur régularisation malgré l’interdiction…

L’ordre règne en France mais que pour les Français…

manifparissanspapiers

Des milliers de manifestants pour la régularisation des sans-papiers se sont réuni à Paris, ce samedi, malgré l’interdiction de la préfecture. (capture vidéo Twitter / @ClementLanot)

Des milliers de manifestants ont arpenté les rues parisiennes, ce samedi, en solidarité aux sans-papiers. La « Marche des solidarités aux sans-papiers » a été maintenue par les organisateurs, malgré l’interdiction de se réunir à plus de 10 personnes en raison de la crise sanitaire du Covid-19.

Ce samedi après-midi, des milliers de personnes se sont réunies dans les rues de la capitale pour demander une régularisation des sans-papiers et une révision de la politique migratoire française, malgré l’interdiction de la Préfecture de Police qui leur avait été faite.

L’appel à cette manifestation a été relayé par près de 210 organisations et 300 personnalités, d’après un texte diffusé sur les réseaux sociaux, et ce, en dépit du contexte de crise liée à la pandémie de coronavirus.

« Pour ces populations, la crise sanitaire actuelle est en train de devenir une véritable bombe sanitaire », ont indiqué les organisateurs de la marche, qui avaient appelé ses participants à venir « avec masques » et à observer une « distanciation physique » adaptée.

D’abord sans incident le rassemblement a du être dispersé dans certains quartiers de la capitale. Les forces de l’ordre ont été contraintes à user de gaz lacrymogène.

Une interdiction et des craintes

Les autorités craignent particulièrement à devoir faire face à un foyer épidémique de Covid-19 qui serait causé par un tel rassemblement.

Cette marche parisienne contrevient au décret du 11 mai, pris dans le cadre du prolongement de l’état d’urgence sanitaire et qui prévoit l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes, pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, a indiqué la préfecture de police de Paris.

« Les risques sanitaires qu’un tel événement est susceptible de générer, justifient que le préfet de police, n’autorise pas, à titre dérogatoire, cette manifestation », a-t-elle précisé dans un communiqué.

Le cortège est passé par le quartier de l’Opéra avant de rejoindre la place de la République. Les manifestants se sont dispersés vers 17 heures.

Mort de George Floyd : Violents affrontements et pillages dans plusieurs villes des États-Unis malgré les couvre-feux

losangeles_310520

Des manifestants à Los Angeles ce samedi. Plus de 530 personnes ont été interpellées au cours des violences. (Xinhua News Agency/Newscom/MaxPPP)

Malgré l’instauration de couvre-feux et le déploiement de forces armées en nombre, notamment de la garde nationale, plusieurs grandes villes des États-Unis ont de nouveau fait face à de violentes émeutes et à des scènes de pillages ce samedi, ainsi qu’au cours de la nuit.

L’escalade de la violence se poursuit et s’étend aux États-Unis après la mort de l’Afro-Américain George Floyd, suite à son interpellation ce lundi à Minneapolis (Minesota). De violents affrontements entre manifestants et policiers ont de nouveau secoué plusieurs grandes villes américaines, dans la nuit de samedi à dimanche.

Les manifestants dénoncent des bavures de la part de policiers, qui disent-ils, frappent les Noirs de manière disproportionnée, et réclament justice pour George Floyd. Ils exigent notamment à ce que l’ex-policier Derek Chauvin soit inculpé pour homicide volontaire, et non pour homicide involontaire comme c’est le cas actuellement.

L’ex-agent a été placé en détention ce vendredi après avoir été inculpé. Une vidéo insoutenable qui est à l’origine de cette flambée de violences, le montre agenouillé sur le cou de George Floyd alors que celui-ci prévient qu’il ne peut plus respirer.

Face à ces scènes de violences qui se multiplient, plus d’une vingtaine de villes américaines ont instauré un couvre-feu et la garde nationale a été déployée dans les rues de plusieurs d’entre elles. De son côté, le président Donald Trump a promis de « stopper la violence collective », mais les affrontements et les pillages se sont poursuivis la nuit dernière.

Des heurts qui montent en intensité

Les tensions ne vont que crescendo à chaque rassemblement, et se sont muées en violents affrontements dans plusieurs grandes villes américaines tels que New York, Philadelphie, Los Angeles et Atlanta. Ces émeutes ont conduit les responsables de ces deux dernières villes, ainsi que ceux de Miami et Chicago, à annoncer à leur tour la mise en place d’un couvre-feu.

À Minneapolis, épicentre de cette vague de violences, des policiers en tenue anti-émeutes ont chargé les manifestants qui ont défié le couvre-feu samedi. Ils ont usé de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes, mais ces interventions n’ont pas empêché la ville de s’embraser.

Une vidéo amateur devenue virale montre des policiers de la ville et de la garde nationale qui tirent des balles de peintures sur une habitante, à qui ils ordonnent de rester chez elle.

À Grand Rapids dans le Michigan, des heurts ont également émaillé la nuit de samedi à dimanche. Plusieurs véhicules ont été incendiés comme le montrent les images d’une journaliste.

De nouvelles scènes de violences se sont également produites à New York, où plus de 200 personnes ont été arrêtées. Un cocktail Molotov a été lancé à l’intérieur d’une voiture de police qui était occupée. Le chef de la police Dermot Shea a déclaré que c’était « un miracle » qu’aucun policier n’ait été tué.

Au cours des affrontements, des manifestants ont encerclé deux voitures de police à Brooklyn. L’un des agents a démarré, emportant plusieurs personnes sur son capot. La scène a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux.

De nombreux véhicules de police détruits à Los Angeles

Des scènes tout aussi impressionnantes ont eu lieu à Los Angeles en Californie, où la police a été violemment prise pour cible. Cinq agents ont été blessés et des magasins de luxe ont été pillés à Beverly Hills notamment. Une douzaine de voitures de police ont également été vandalisées ou détruites.

Sur une autre séquence diffusée par un média local, les policiers tentent d’arrêter plusieurs individus mais sont pris à partie par la foule.

À Chicago dans l’Illinois, des manifestants ont détruit des voitures de police et ont pillé plusieurs magasins.

Une autre vidéo tournée à Flint dans le Michigan, montre le shérif de la ville qui rejoint les manifestants à leur demande. Ces images surprenantes ont été visionnées plus de 1,5 million de fois sur Twitter.

Autres images marquantes samedi à Minneapolis où de nombreux habitants avaient prêté main forte aux services de nettoyage de la ville, pour remettre les rues en état.

Durant cette même journée de samedi, des foules de manifestants se sont aussi rassemblées à Dallas, Las Vegas, Seattle, Memphis, entre autres. Une manifestation s’est aussi tenue à Washington, sous les fenêtres de Donald Trump, où des gaz lacrymogènes ont été employés.

Comme à son habitude, le président américain Donald Trump s’est fendu de plusieurs tweets.

« Les personnes organisées de manière professionnelle, qui se sont fait passer pour des ‘manifestants’ à la Maison Blanche n’avaient rien à voir avec George Floyd. Elles étaient juste là pour causer des problèmes. Les membres du Secret Service (des policiers chargés de la protection de la présidence, ndlr) les ont bien gérés. Ce soir, d’après ce que je comprends, on organise une soirée MAGA (Make America Great Again, le slogan de Trump lors de la précédente campagne électorale, ndlr) à la Maison Blanche ? », a-t-il écrit, appelant vraisemblablement à un rassemblement en son soutien.

Depuis jeudi sur le plan national, les forces de l’ordre ont arrêté près de 1 400 manifestants et émeutiers dans 17 villes selon le New York Post.

Plus d’un tiers des interpellations, soit 533, ont eu lieu dans la seule ville de Los Angeles, ce vendredi. Le maire de la deuxième plus grande ville des États-Unis, avec près de 4 millions d’habitants, a imposé un couvre-feu jusqu’à 5h30 dimanche.

Huile de palme : Unilever, les marques à éviter

xikCiewcIEk

Selon Greenpeace, la déforestation causée par la production d’huile de palme en Indonésie et en Malaisie ne montre aucun signe de ralentissement. Les producteurs ont détruit plus de 130.000 hectares de forêts et de tourbières depuis 2015, soit une surface grande comme 13 fois Paris.

Pourtant, en 2013, Wilmar International, premier fournisseur d’huile de palme du secteur agroalimentaire, a adopté une politique de « zéro déforestation, zéro destruction des tourbières et zéro exploitation de la main-d’oeuvre ». Kuok Khoon Hong, son PDG, affirmait à l’époque que, d’ici 2016, son entreprise vendrait de l’huile de palme issue uniquement de producteurs responsables protégeant l’environnement et respectant les droits humains.

Mais le blabla a ses limites : Greenpeace a mené l’enquête, prouvant qu’aujourd’hui encore Wilmar se fournit en huile de palme produite par des groupes qui détruisent les forêts tropicales et s’accaparent les terres de communautés locales. Foutage de gueule vous avez dit ? Il semblerait que oui : « notre enquête montre que l’huile de palme que Wilmar achète et vend est encore profondément entachée de déforestation. Les multinationales des secteurs agroalimentaire et cosmétique ont promis à leurs clients qu’elles n’utiliseraient que de l’huile de palme zéro déforestation, mais elles n’ont pas tenu cette promesse. Ces multinationales doivent régler le problème une bonne fois pour toutes en suspendant leurs relations avec l’entreprise Wilmar tant qu’elle ne peut pas prouver que son huile de palme ne contribue pas à la déforestation », explique Cécile Leuba, chargée de campagne Forêts à Greenpeace France.

Colgate-Palmolive, General Mills, Hershey, Kellogg’s, Kraft Heinz, L’Oréal, Mars, Mondelez, Nestlé, PepsiCo, Reckitt Benckiser et Unilever se fournissent en huile de palme auprès de Wilmar, responsable de la destruction des forêts tropicales et de l’accaparement des terres de communautés locales. Dès lors, ils contribuent à la disparition de nombreuses espèces à l’image des Orangs-outans (il n’y en a presque plus : 150.000 d’entre eux ont disparu en 6 ans avec notre passion pour l’huile de palme), à l’utilisation de produits hautement toxiques et à des conditions de travail dans les plantations souvent déplorables. (si vous préférez l’explication en vidéo, c’est par ici).

Après General Mills et Colgate Palmolive, voici un zoom sur Unilever : le groupe possède plus de 400 marques dans le monde, dont 13 ont un chiffre d’affaires s’élevant à plus d’un milliard d’euros et 8 à plus d’un demi-milliard d’euros.

Voici les marques présentes en France. En tant que consommateurs, nous avons la possibilité de faire entendre notre désaccord avec Unilever, et de l’encourager à changer de fournisseur en boycottant ses produits :

Boycott de l’huile de palme : General Mills, les marques à éviter

general-mills

General Mills fait partie des 12 groupes se fournissant en huile de palme auprès de Wilmar, responsable de la destruction des forêts tropicales et de l’accaparement des terres de communautés locales. Dès lors, General Mills contribue également à la disparition de nombreuses espèces à l’image des Orangs-outangs (il y en a presque plus : 150.000 d’entre eux ont disparu en 6 ans avec notre passion pour l’huile de palme), sans compter l’utilisation de produits hautement toxiques et des conditions de travail dans les plantations, qui y sont souvent déplorables. (si vous préférez l’explication en vidéo, c’est par ici).

En tant que consommateurs, nous avons la possibilité de faire entendre notre désaccord avec General Mills, et d’encourager le groupe à être vigilant sur la traçabilité de son huile de palme. Voilà des années que General Mills nous promet d’être plus attentif, et nous jure que travailler dans le respect de l’environnement et des hommes est l’une de ses priorités ? Boycottons ses produits jusqu’à ce que cela devienne une réalité, et peut-être qu’alors, ses équipes R&D passeront à la vitesse supérieure !
6ème groupe alimentaire mondial avec un portefeuille de plus de 100 marques, dont de nombreuses sont leaders sur leur marché, General Mills est une entreprise américaine mais elle commercialise certains de ses produits en France. Voici donc la liste des marques du groupe à éviter :

Application Covid-19 : Comment désactiver l’installation installée automatiquement, en douce, sur son téléphone cellulaire

stop-covid

Application Covid-19 : Comment désactiver l’installation installée automatiquement, en douce, sur son téléphone cellulaire.

En toute illégalité le gouvernement fait installer l’application COvid-19 depuis hier soir, ou plus probablement la moitié de cette application, avant même le vote au parlement et la publication des décrets au Journal officiel. Ceci sans que les propriétaires de Smartphones l’ai demandé, sans même leur autorisation préalable et sans même les prévenir. C’est un très grave abus de pouvoir et il faudra tenter de faire condamner le gouvernement par la Justice administrative pour cela. En attendant:

Comment éliminer l’option de TRAÇAGE de votre téléphone cellulaire. (N’hésitez-pas à partager cette information).

➡ Pour votre iPhone :

1. Allez sur Réglage

2. Confidentialité

3. Cliquez sur l’icône SANTÉ (c’est un ❤)

4. Assurez vous de désactiver la fonction Covid 19

➡ Pour votre Android :

1. Aller sur Réglage

2. Sélectionnez Google

3. Cliquez sur les 3 points en haut à droite

4. Cliquez utilisation/diagnostic

5. Assurez-vous de désactiver la fonction

L’installation se fait petit à petit sur tous les smartphones. Télécharger l’appli sur des dizaines de millions de Smartphones ça prend du temps CPU et de la bande passante, donc ils doivent avoir lancé cette tâche avec la plus faible priorité. Je conseille à ceux qui n’ont rien sur leur Smartphone de revérifier dans 12 ou 24 heures. Des dizaines de mes amis l’ont déjà désactivée alors que d’autres ne l’ont pas encore sur leur Smartphone.

C’est un fait : la criminalité en France est presque exclusivement étrangère

Screenshot_2020-05-30 C’est un fait la criminalité en France est presqu'exclusivement étrangère Nice Provence Info

Nicole Belloubet a annoncé que près de 8 000 détenus seront libérés avant la fin de leur peine pour désengorger les prisons exposées à l’épidémie de Covid-19. Notons au passage qu’on se préoccupe davantage des délinquants que des vieux dans les Ehpad :

on a le sens des priorités au gouvernement !

Aussitôt des voix ont prétendu que 130 islamistes avaient été remis dans la nature. Xavier Raufer, docteur en géopolitique et criminologue, qui suit de près ces questions et ne s’est jamais montré complaisant à l’égard de nos gouvernants, a démenti cette affirmation. Selon lui, en dépit de recherches approfondies, aucune trace sérieuse de la libération d’islamistes n’a pu être trouvée. Soyons-en soulagés.

Pour autant, il n’y a pas lieu de se réjouir outre mesure car Xavier Raufer révèle aussi la récente transmission de deux rapports annuels sensibles : le Rapport sur la criminalité organisée en France par le SIRASCO (Service d’Information, de Renseignement et d’Analyse Stratégique sur la Criminalité Organisée) pour la police nationale

Le service de lutte anti-mafia Service de lutte anti-mafia Pour mieux lutter contre les mafias, la direction centrale de la police judiciaire a mis en place un service, commun à la police et à la gendarmerie. Objectifs du SIRASCO : recueillir, centraliser et analyser les informations sur la criminalité organisée en France.

et le rapport sur la criminalité organisée de la gendarmerie nationale (SRC, Service central de Renseignement Criminel).

Le Service Central de Renseignement Criminel est chargé d’apporter des informations et une compréhension précise de la criminalité organisée et de masse afin d’orienter les actions dans la lutte contre la délinquance dans les phases pré-judiciaire et judiciaire. Structure d’aide à la décision et à l’enquête, à compétence judiciaire nationale, le Service Central de Renseignement Criminel (SCRC) diffuse largement ses productions, notamment aux commandants territoriaux, aux autorités judiciaires et administratives et aux services partenaires de la police nationale. Il constitue l’échelon national de traitement du renseignement criminel de la gendarmerie nationale.

Deux documents mis à disposition du ministère de l’Intérieur et dont la diffusion est extrêmement restreinte. Xavier Raufer qualifie leur contenu de « lamentable » n’hésitant pas à parler de « désastre » voire d’« oraison funèbre ».Il est très difficile de se procurer ces derniers rapports mais ceux de 2013–2014 sont consultables sur internet. On peut sérieusement supposer que le contenu de la mouture 2019, ne diffère guère sinon par l’aggravation de la situation. Ce qu’on y découvre est édifiant.

Pas étonnant que la maison Castaner cache soigneusement de telles bombes

Refugees Welcome

Ces rapports sont bourrés de faits, de chiffres et même de cartes, paraît-il : du beau travail de renseignement. Mais, quel que soit le bout par lequel on prend ces rapports, le constat reste inchangé : les malfaiteurs étrangers (ou d’origine étrangère) sont partout et les Français de souche nulle part ! Il n’est fait état que de criminels issus des quartiers hors contrôle, massivement issus de l’immigration africaine/maghrébine (narco-banditisme, délinquance d’appropriation, vols de fret, etc…) mais pas seulement… Pour les trafics d’armes, on trouve des « éléments de la communauté turque » et des « minorités ethniques non sédentarisées » [sic !], souvent des malfaiteurs des « cités sensibles ».
Pour les vols de tracteurs et autres matériels agricoles, des « criminels de Lituanie »
Pour les trafics de stupéfiants, des « organisations criminelles turques, albanaises, marocaines et pakistanaises ».
Pour les trafics d’êtres humains, migrants et autres, des « réseaux structurés de la criminalité internationale (Balkans, Afrique, Chine, Amérique latine, Roms, bandes des quartiers hors contrôle…) ».
Pour les fraudes aux billets d’avion, des « malfaiteurs africains ou issus du Moyen-Orient et de l’Europe de l’est ».
Pour la prostitution, des « Roms », entre autres, qui prostituent même les femmes de leurs propres clans ! Etc, etc.

À quoi s’ajoutent : l’activisme de malfaiteurs appartenant à la communauté des gens du voyage sédentarisés (niveau 3 [échelle d’intensité allant de 0 à 4]) qui évoluent sur tout le spectre des atteintes aux biens (cambriolages, vols dans les commerces, arrachages de DAB, attaques de DAB…) ; le banditisme local comprenant des réseaux structurés enracinés dans la criminalité organisée (niveau 4) ; les groupes criminels roumains, notamment ceux de la communauté Roms qui se positionnent sur le secteur des atteintes aux biens et celui de la traite des êtres humains ; le milieu russo-géorgien très structuré (niveau 4) impliqué dans les affaires d’extorsion de fonds, d’homicide et de blanchiment de capitaux ; enfin, des malfaiteurs appartenant à la communauté chinoise (niveau 1) qui s’implantent doucement dans la traite des êtres humains via les salons de massages spécialisés.

D’après les médias « officiels » qui ont pu consulter les derniers rapports datant de juillet 2019, « il n’y aurait pas d’infléchissement notoire des activités criminelles dans notre pays à part une moindre affection pour les vols à main armée ». Comprenez : tout va bien. En revanche, on observerait — toutefois — un fort développement du « néo-banditisme de cité » où le proxénétisme serait en forte progression, notamment via l’internet, du fait de la mutation du « proxénétisme de cité » qui délaisserait les recrutements « internes » (comprendre dans la cité) pour chercher ses victimes sur les réseaux sociaux, les soirées… Par le fait, cette criminalité « de cité », reste l’apanage des communautés arabo-africaines.

Dans notre région Provence Alpes-Côte d’Azur – qui englobe Montpellier et Nîmes dans le rapport –, on note la « Présence constante d’un néo-banditisme de cité (niveau 3), en particulier dans les départements du Gard et des Bouches-du-Rhône ». Ce banditisme concerne essentiellement le trafic de drogue. Souvent « originaires des pays du Maghreb, notamment du Maroc », les malfaiteurs polycriminels [re-sic] occupent une position quasi-monopolistique sur l’ensemble du pourtour méditerranéen devenu la plaque tournante de la drogue pour les marchés européens. Cette activité criminelle favorise un climat de tension permanent entre voyous qui peut conduire, épisodiquement, jusqu’à des règlements de comptes sanglants.

On constate avec sidération qu’en termes de sécurité, la France se trouve dans une situation pire que sur le plan sanitaire.

Comment le banditisme allogène venu du monde entier – d’aussi loin que la Mongolie ou le Chili ! – a‑t-il pu s’installer aussi facilement dans notre pays pour le piller ? Et pourquoi ? Comment a‑t-il réussi le tour de force de se substituer à la délinquance autochtone – excepté le milieu corso-marseillais ?

Les réponses sont contenues dans les questions : une immigration permanente encouragée par l’Europe maastrichienne, l’implantation de communautés offensives protégées par des associations influentes (et subventionnées !), des gouvernants successifs délibérément aveugles, taulards d’une idéologie gauchiste dominante, une justice endoctrinée et laxiste parce que totalement hors service, etc…

C’est donc un fait : la criminalité en France est désormais presqu’exclusivement étrangère

Il suffit d’aller faire un petit tour dans les prisons pour s’en convaincre. Pourtant, on s’obstine à nous faire croire que 20% seulement des personnes incarcérées sont des étrangers. Or, dans le même temps, on avoue que 70% sont des musulmans (source dreuz.info) ! Comme il existe très peu de Français de souche convertis, on peut en conclure avec une marge d’erreur dérisoire que 70% de la population carcérale est d’origine étrangère. Et les autres, ceux qui se disent Français, ne le sont que par les papiers. Leurs us et coutumes ne laissent planer aucun doute.

Charles ANDRÉ

NDLR : Notre illustration à la une est extraite du film Le Prophète de Jacques Audiard (2009). Cet excellent film montre comment les caïds corses cèdent leur hégémonie dans les prisons aux arabo-musulmans. C’était en 2009.