: Municipales 2020LaRem en déroute, les Verts en orbite – JT 29 juin : Edition spéciale Municipales 2020

elections-municipales-a-QuimperLa République en Marche renvoyée dans ses cordes. Pour la première élection locale de la majorité, le résultat est sans appel. C’est un échec cuisant dont Agnès Buzyn à Paris restera le symbole en échouant même à être élue dans son arrondissement du 17ème.
Face à cette débandade, les Verts tirent leur épingle du jeu en prenant plusieurs grandes villes de France. De quoi installer un ancrage local en prévision de la présidentielle.
A droite de l’échiquier politique, les Républicains accusent deux lourds revers avec Marseille et Bordeaux mais confirment leur implantation dans les villes moyennes.
Le Rassemblement National perd pour sa part la mairie de secteur de Stéphane Ravier, mais remporte avec Louis Aliot, parti sans étiquette la mairie de Perpignan. Un tournant pour le mouvement de Marine Le Pen.
La grande gagnante du scrutin restera toutefois l’abstention avec près de 60% des Français qui ont passé leur tour. Un record pour la 5ème République.

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France : Le vote écolo de gauche (EELV), c’est aussi l’immigrationnisme de masse

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Le vote écologiste de gauche qui a remporté plusieurs municipalités hier soir (EELV renforcé du PCF, de LFI et parfois du PS) ne doit pas seulement être considéré seulement comme un vote de citadins aisés  adeptes de l’écologie punitive. C’est vrai mais pas suffisant.

Yannick Jadot, pour s’en défendre, citait ce matin l’exemple de Colombes en région parisienne comme étant une grande ville de banlieue où ce sont les “quartiers populaires” (lire les quartiers d’origine immigrée) qui ont soutenu et voté EELV. Voici la vidéo de jeunes écologistes tant préoccupés par la défense de la biodiversité et la fin du nucléaire :

Que personne ne soit dupe. Le vote écolo de gauche (EELV/PCF/LFI), ce sont les bobos écolo de gauche des grandes villes mais aussi les indigénistes, les anticolonialistes, les anti esclavagistes, les islamo-gauchistes, les partisans d’une régularisation massive des clandestins. Et comme EELV promeut également les “droits” LGBT, il y aura un jour ou l’autre des tensions internes.

Suisse : Expulsion des criminels : Malgré la loi votée par les Suisses, seuls 58% des renvois sont prononcés

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Les juges font un usage fréquent de la clause de rigueur.

De nouveaux chiffres montrent comment les tribunaux mettent en œuvre les règles renforcées relatives aux expulsions. Les voleurs ou les dealers sont très souvent expulsés, les fraudeurs sociaux presque jamais. Un cambrioleur sur deux est autorisé à rester.

Dix ans après le vote sur l’initiative de l’UDC en matière d’expulsion, des données complètes en matière d’expulsions sont disponibles pour la première fois.

L’Office fédéral de la statistique (OFS) les a publiées lundi. La conclusion la plus importante est que les juges font davantage preuve de clémence qu’on ne le pensait auparavant. L’année dernière, 2883 étrangers ont été condamnés pour des crimes qui, sous le nouveau régime, entraînent en principe systématiquement une expulsion obligatoire du pays pendant 5 à 15 ans. En réalité, les tribunaux n’ont prononcé le renvoi que dans 58 % de ces cas.

[…]

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Nos remerciements à Info

Toulouse. Bouchon, ralentissement : C’est quoi cette fumée noire aperçue mardi sur le périphérique ?

Des ralentissements, un bouchon de 5 km. Une voiture a pris feu vers 7 h 30, à hauteur du péage entre l’A68 et le périphérique est de Toulouse. On fait le point.

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La voiture a pris feu à hauteur du péage entre l’A68 et le périphérique est de Toulouse, mardi 30 juin 2020, à 7h30. (©Twitter)

Une épaisse fumée noire et des flammes. C’est ce qu’ont aperçu les usagers de l’autoroute d’Albi et ceux du périphérique est de Toulouse ce mardi 30 juin 2020, vers 7 h 30.

Voiture en feu au péage

Selon Vinci autoroutes, il s’agissait d’une voiture qui a pris feu à hauteur de la barrière de péage. Si l’incendie a été rapidement maîtrisé, il génèrait, à 8 heures, un bouchon de près de 5 km (soit une dizaine de minutes d’attente), pour tous les usagers de l’A68 circulant en direction du périphérique toulousain. Mais ce ralentissement serait en cours de résorption.

Au sud, ça coince un peu

Au sud, 6 km de bouchons se sont également formés sur le périph’ extérieur, entre Rangueil et La Cépière, un secteur actuellement en travaux. Il faut là aussi une dizaine de minutes pour les traverser. A noter également 3 km de bouchons entre Le Palays et Empalot sur le périph’ intérieur.

Un campement de migrants  » mineurs  » s’installe à Paris pour exiger une meilleure prise en charge par l’Etat

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Un nouveau campement composé d’environ 70 migrants, considérés par les associations comme mineurs isolés étrangers, s’est formé lundi 29 juin dans la soirée à Paris. Dans un square porche de la place de la République, 75 « mineurs non accompagnés », tous masqués, se sont installés dans des tentes individuelles, ont indiqué les associations d’aide aux migrants Utopia56, Médecins sans frontières et Comede qui ont organisé cette action. Objectif : exiger une meilleure prise en charge par l’Etat.

« Rien n’est adapté pour les accueillir dignement »

Toutes militent pour que ces jeunes, reconnus majeurs, mais qui ont fait un recours, soient considérés comme mineurs, donc enfants en danger, le temps du jugement définitif. « Un recours peut durer entre six mois et un an et demi. Or, aujourd’hui rien n’est adapté pour héberger et accueillir dignement ces jeunes en attendant leur jugement », a expliqué Florent Boyer, coordinateur à Paris d’Utopia56, qui n’acceptera pas « une simple mise à l’abri de la part de l’Etat ».

Aujourd’hui, ces jeunes doivent « s’appuyer uniquement sur l’aide des associations pour être hébergés, nourris et soignés », regrette Caroline Douay, coordinatrice chez Médecins sans frontières, qui veut mettre les départements et la mairie de Paris, en charge des questions des mineurs isolés, « face à leurs responsabilités ».

Actuellement, ils sont « environ 300 » jeunes à vivre à Paris et en banlieue, dans des hôtels ou à la rue, selon MSF. En avril, avocats, ONG et associations avaient envoyé un signalement au procureur de la République de Paris, pour l’alerter de la situation de ces mineurs « livrés à eux-mêmes » et exposés à un « danger grave » faute d’hébergement pendant le confinement.

Hautes-Alpes: un campement de gens du voyage saccagé par une voiture bélier

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Le camp, dans un sale état, dimanche soir. Photo Le DL /Antoine BARLES

La famille Uhlmann, une grande famille de gens du voyage qui s’est installée au lieu-dit du Vallon, sur un terrain communal voilà un peu plus d’un mois, a eu une très mauvaise surprise en revenant, ce dimanche 28 juin, d’une après-midi passée au plan d’eau de Veynes : le campement, constitué de plusieurs camping-cars, avait été très sérieusement saccagé, apparemment par le passage d’une voiture utilisée comme bélier.

Le campement était vide, pas de blessé

Sur place, des auvents et une porte de caravane ont été arrachés, les tables et les chaises broyées, écrasées, des pots de fleurs renversés… Le pare-chocs d’une voiture étrangère au camp a même été retrouvé sur place.

Il n’y avait donc heureusement personne au campement au moment des faits, et par conséquent aucun blessé n’est à déplorer. Mais il y a tout de même de quoi donner des sueurs froides à Jean-Marie Uhlmann, qui se fait le porte-voix de la famille : « Imaginez qu’un petit bébé dort habituellement sous l’auvent, quand d’autres se baignent dans la piscine… C’est honteux, c’est juste criminel de faire une telle chose ! »

Plusieurs enfants et une femme enceinte vivent, en effet, au Vallon actuellement. L’occupation du terrain par la famille suscite depuis quelque temps déjà une certaine tension dans la commune, comme on avait pu le voir lors du dernier conseil municipal, jeudi 25 juin, où il en fut beaucoup question.

Le conseil, et le maire Jean-Pierre Brioulle en tête, avait pourtant pris le problème à bras-le-corps, avec un souci principal : le terrain occupé est en zone inondable, rouge, ce qui engageait la « responsabilité morale » des élus, selon le maire, qui avait tenu à apaiser les choses en expliquant notamment que les membres de la famille travaillaient sur plusieurs chantiers du village, manière de rappeler, en somme, qu’il ne s’agissait pas de parias. Des solutions pérennes étaient recherchées, et continuent de l’être, par le maire et ses différents partenaires institutionnels, afin de voir ces gens installés sur un terrain « apaisant, aux normes sanitaires » dans l’une ou l’autre commune de la vallée. On devrait en savoir plus dans les jours qui viennent à ce sujet. En attendant, il n’y a pas eu besoin d’une inondation pour manquer de peu la catastrophe.

Gironde : un jeune automobiliste renverse volontairement deux piétonnes

Un jeune homme de 19 ans s’est rendu à la gendarmerie le samedi 27 juin en Gironde. Il aurait avoué avoir renversé volontairement deux piétonnes la nuit précédente.

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Samedi 27 juin vers 1h30 du matin, deux femmes âgées de 22 et 45 ans ont été renversées par une voiture en pleine rue à Arsac, en Gironde. La Peugeot 308 qui avait fauché les deux femmes était depuis recherchée.

Dans la matinée du 27 juin, un jeune homme de 19 ans, se présentant comme le conducteur de celle-ci, s’est rendu de lui-même à la gendarmerie à Lesparre. Il a été placé en garde à vue pour tentative d’homicide.

Comme le rapporte France Bleu, les deux femmes se trouvent à l’hôpital dans un état stable mais avec un pronostic vital toujours engagé. Selon les premiers éléments recueillis, le jeune homme s’est présenté au domicile d’une personne où un repas était organisé. N’étant pas invité, on lui a demandé de partir. Il est alors remonté en voiture, faisant gronder le moteur de celle-ci jusqu’à ce que le bruit fasse sortir les convives. Il a choisi ce moment pour foncer dans le groupe de personnes à l’extérieur.

Selon Sud-Ouest, l’ex-compagne du jeune homme se trouvait à la soirée mais on ne sait pas si elle fait partie des deux personnes blessées.

U.S.A : Le tueur du «Golden State», accusé de 13 assassinats et plus de 50 viols, plaide coupable

L’ancien policier Joseph DeAngelo, 74 ans, avait terrorisé la Californie dans les années 1970 et 1980.

 L’ancien policier Joseph James DeAngelo, qui avait écumé toute la Californie pour semer la mort, a été appréhendé seulement en 2018 grâce à son ADN.

L’ancien policier Joseph James DeAngelo, qui avait écumé toute la Californie pour semer la mort, a été appréhendé seulement en 2018 grâce à son ADN. REUTERS/Fred Greaves

La liste de ses crimes est glaçante. Joseph DeAngelo, 74 ans, surnommé « le tueur du Golden State » doit notamment répondre de 13 assassinats et d’une cinquantaine de viols, devant la justice américaine. Ce lundi, le tueur en série qui avait terrorisé la Californie dans les années 1970 et 1980, a commencé à plaider « coupable » devant un tribunal de Sacramento.

Dans le cadre de l’accord négocié avec l’accusation, l’accusé doit aussi reconnaître des faits depuis longtemps prescrits (enlèvements, tentatives de meurtres, etc.) en échange de l’abandon de la peine de mort. Il devrait être condamné à onze peines de prison à perpétuité sans possibilité de remise de peine.

Appréhendé grâce à son ADN

Joseph James DeAngelo a été policier en Californie dans les années 1970 jusqu’à ce qu’il soit renvoyé en 1979 pour vol à l’étalage. Initialement, les crimes commis dans les différentes régions n’avaient pas été reliés entre eux par les enquêteurs.

L’ancien policier, qui a commis la plupart de ses crimes aux alentours de Sacramento, mais en a effectué d’autres au gré de ses déménagements avec son épouse dans toute la Californie, a oeuvré sans que la police ne puisse lui mettre la main dessus pendant une quarantaine d’années. Il a été appréhendé seulement en 2018 grâce à son ADN.

La police de Sacramento a pu retrouver sa trace en utilisant des sites de généalogie. En se basant sur de l’ADN prélevé sur les lieux d’un de ses crimes, pendant des mois, les enquêteurs l’ont comparé aux profils génétiques disponibles sur les sites qui acceptent des échantillons d’ADN.

Ils ont ainsi exploré les arbres généalogiques de familles qui semblaient correspondre aux échantillons d’ADN du tueur, jusqu’à ce que l’enquête se focalise sur Joseph DeAngelo, qui avait vécu dans la zone de beaucoup des agressions, dans une banlieue de Sacramento, et avait le bon âge.

Un procès à 20 millions de dollars

Ce lundi, le frêle vieillard revêtu d’une combinaison orange de prisonnier est entré dans la salle d’audience poussé sur un fauteuil roulant et doté, comme tous les participants, d’une visière en plexiglas.

« Oui », « non », « coupable », « je reconnais les faits » : c’est d’une voix faible et chevrotante qu’il a répondu aux questions du juge, acceptant les termes de l’accord conclu avec la justice, qui vise notamment à éviter un procès long et coûteux (quelque 20 millions de dollars selon l’accusation).

Joseph DeAngelo a commis cette série de crimes entre 1975 et 1986, violant une cinquantaine de femmes et tuant ou brutalisant plus d’une centaine de personnes au total. L’âge de ses victimes allait de 14 à 41 ans. Il entrait par effraction la nuit chez ses victimes, parfois quand la maison était vide, se cachant et se préparant.

Il agressait souvent des femmes seules lorsqu’elles dormaient ou des couples, les attachant, puis violant les femmes devant leur compagnon. Il avait aussi pour particularité de dérober des objets personnels, comme des boutons de manchette gravés d’initiales.

Narbonne : six ans après, il avoue avoir jeté le corps de son ami dans les égouts

Les restes de Patrick Teihoarii, porté disparu en 2014 après une rave party, avaient été découverts en 2017. L’un de ses amis vient d’être mis en examen pour non-assistance à personne en danger et atteinte à l’intégrité du cadavre.

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Patrick Teihoarii avait disparu après une rave party dans l’Aude en 2014. Son crâne avait été découvert dans une canalisation à Narbonne en juin 2017.  DR

Pendant près de six ans, il a fait comme si. Il n’a rien dit de son rôle réel lors de cette soirée d’octobre 2014 durant laquelle son ami Patrick Teihoarii est mort. Il avait même inventé le scénario d’une disparition inquiétante pour égarer les enquêteurs.

Six ans plus tard, cet homme de 30 ans a reconnu avoir jeté dans les égouts de Narbonne (Aude) le corps de son copain de 20 ans, mort quelques minutes plus tôt dit-il dans des conditions mystérieuses. Il vient d’être mis en examen pour « non-assistance en danger » et « atteinte à l’intégrité cadavre ».

L’enquête sur la disparition de Patrick Teihoarii a en partie été résolue grâce à une erreur. Celle d’agents du service de l’eau chargés de la maintenance du réseau pluvial de Narbonne. En se trompant de canalisation, les techniciens découvrent, en juin 2017, un crâne humain. La police judiciaire de Perpignan (Pyrénées-Orientales) prend la main.

Des anthropologues sont sollicités, un robot remonte les canalisations… D’autres os sont découverts, et « grâce au parcours de l’eau, on a pu comprendre que le cadavre n’avait pas été déposé loin de l’endroit où il avait été retrouvé », explique une source proche de l’enquête. L’autre indication, fournie par un petit os du nez découvert intact, c’est que le corps n’a pas été transporté. Après des semaines d’expertises et de fouilles, un collier retrouvé dans les égouts et une comparaison des empreintes dentaires permettent de confirmer l’identité de la victime : il s’agit de Patrick Teihoarii, disparu trois ans plus tôt.

Selon son récit, son ami serait mort après une chute

La dernière trace du jeune homme de 20 ans remonte au 24 octobre 2014. Venu d’Antibes (Alpes-Maritimes) dans la région pour une manifestation contre l’interdiction des rave parties, il disparaît après avoir participé à une fête à Dernacueillette (Aude).

Le lendemain matin, l’un de ses amis vient signaler sa disparition au commissariat. Le même dira, quelques jours plus tard, que Patrick a été vu en gare de Biot, à quelques kilomètres d’Antibes. Des mensonges. En retraçant cette dernière soirée, en épluchant les réseaux sociaux, les enquêteurs de la PJ remarquent quelques propos incohérents sur le déroulé de la rave party. Plusieurs coups de téléphone suspects troublent aussi les policiers.

Mardi 23 juin, deux hommes de 30 et 24 ans ainsi qu’une femme de 24 ans sont interpellés. Les deux derniers sont vite mis hors de cause, mais livrent des éléments aux enquêteurs. Après la fête, ils sont rentrés avec Patrick et le trentenaire à Narbonne, avant de se séparer. Après six auditions, le suspect craque.

Selon son récit, Patrick serait mort après une chute alors qu’il cherchait à entrer dans une maison abandonnée de Narbonne. « Son ami raconte avoir pris son pouls, et constaté qu’il ne respirait plus, explique un proche de l’enquête.

Au lieu d’appeler les secours, il a ouvert une bouche d’égout avec un râteau trouvé sur place, traîné son pote avant de le balancer dedans… » Pour brouiller les pistes, le suspect se téléphone et s’envoie des SMS depuis le portable de Patrick… avant de se mobiliser pour rechercher son ami. Inséré, vivant de petits boulots saisonniers, le trentenaire a été placé en détention provisoire.

«Communauté tchétchène» et «marché de la drogue» : une cinquantaine de plaintes contre Estrosi…

Les propos du maire de Nice à l’égard de la communauté après les violences de Dijon et Nice ont suscité la colère de la diaspora, qui attaque l’élu en justice.

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Une cinquantaine de plaintes ont été déposées à l’encontre du maire de Nice, Christian Estrosi par des membres de la diaspora tchétchène dans l’Hexagone.

C’est la réponse des Tchétchènes à Christian Estrosi. Une cinquantaine de plaintes pour incitation à la haine visant le maire de Nice Christian Estrosi ont été déposées par des membres de la diaspora tchétchène indignés par l’amalgame fait entre leur communauté et les trafiquants de drogue après des violences intercommunautaires, selon le parquet de Nice.

Un courrier type, lancé par une association tchétchène de Strasbourg, l’Association tchétchène d’intégration, selon nos informations, a débouché sur le dépôt « de plaintes sur ce chef d’infraction émanant d’une cinquantaine de personnes d’horizons géographiques différents à ce jour », a précisé le procureur de la République de Nice Xavier Bonhomme. Près de quatre cents plaintes auraient même en réalité été envoyées selon une source proche du dossier.

Rencontre avec le maire de Nice

Le 16 juin, au lendemain de violences à Dijon et au quartier des Liserons à Nice, Christian Estrosi avait déclaré sur BFMTV que « dans un certain nombre de quartiers de France, la communauté tchétchène, face à d’autres communautés, lutte pour avoir le monopole du marché de la drogue ». Une déclaration qui avait outre la communauté tchétchène dans l’Hexagone.

 

À Nice, des familles habitant des résidences HLM et souffrant au quotidien de la violence liée au trafic de drogue, s’étaient offusquées d’être pointées du doigt. Des associations niçoises regroupant des membres de la diaspora tchétchène avaient alors annoncé une plainte contre le maire, avant d’y renoncer après avoir été reçues par Christian Estrosi dès le lendemain, en pleine campagne pour le second tour des municipales.

« Nous avons rencontré le maire de Nice qui nous a manifesté son regret d’avoir stigmatisé toute une partie de nos concitoyens, ce n’était pas son but. Nous espérons que de tels propos ne se reproduisent plus », avait ainsi fait savoir la présidente de France Caucase Noura Makaïeva. Lors de la réunion, M. Estrosi « a insisté sur les dangers du communautarisme », selon la mairie.

« Condamnation de telles opérations punitives »

« Sans stigmatiser quelle communauté que ce soit, il a rappelé avec fermeté la condamnation de telles opérations punitives qui ne peuvent être tolérées sur le territoire national. Quelle que soit la provocation on ne peut accepter des scènes d’une telle violence », toujours selon la mairie.

Les 10, 11 et 14 juin, à Nice, une simple altercation dans une impasse bloquée par des vendeurs de drogue à l’aide de conteneurs à poubelles avait dégénéré en violences, avec des coups de barre de fer le premier jour, un blessé par balle et des coups de couteau le deuxième, et un autre homme blessé par balle le 14.

Deux suspects avaient été rapidement écroués pour tentative d’homicide en bande organisée, l’un né en France et l’autre à Lisbonne. Un troisième homme, 37 ans, de nationalité russe né au Daguestan, a été placé en détention provisoire et mis en examen pour violences aggravées, selon une proche du dossier. Quatre autres sont convoqués en comparution immédiate en juillet pour port prohibé d’un couteau.