Islamisme : les responsabilités partagées depuis 30 ans par les collabos de gauche et de droite…

Le rapport parlementaire sur l’islamisation des services publics pose une redoutable question : pourquoi les élites politiques, médiatiques, universitaires et économiques sont-elles restées sourdes à tous les avertissements, livres et rapports qui traitaient de l’islamisation des quartiers et des entreprises ? Pourquoi sont-elles demeurées aveugles à l’intolérance dans les salles de classe, ou dans la rue ? Pourquoi sont-elles demeurées indifférentes à la sécession des banlieues et à la montée de l’antisémitisme dans ces quartiers ?
[…]

Gauche et droite: bonnet blanc et blanc bonnet

[…]
Tous les gouvernements ont compris très vite que l’échauffement islamique au Moyen-Orient allait être facteur de troubles sur notre territoire. Pour y parer, une double stratégie a donc été bricolée, et elle s’épanouit encore aujourd’hui : le premier axe de cette politique a été de tout faire pour institutionnaliser l’islam de manière à permettre l’émergence d’un interlocuteur musulman unique capable de parler aux pouvoirs publics et de faire passer des messages aux imams. Le second axe a consisté à apaiser la colère dans les banlieues et ailleurs par une politique de cadeaux financiers, culturels et institutionnels destinés à prouver la bonne volonté des pouvoirs publics.
[…]
Toutes leurs tentatives (Corif, CFCM, Fondation pour l’islam de France… et bientôt nomination d’un « grand imam de France ») n’ont abouti qu’à une chose : installer l’islamisme le plus liberticide (celui des Frères Musulmans) sous les ors de la République.
[…]
C’est en 1997 avec Jean-Pierre Chevènement que l’Etat contournera la laïcité en généralisant les baux emphytéotiques pour aider à la construction de mosquées sur des terrains fournis gracieusement par les municipalités. Il s’agissait de lutter contre la salafisation des mosquées des caves, mais cet islam s’épanouit désormais encore mieux en ayant pignon sur rue.
[…]

Justice défaillante

Les ministres de la Justice et le Conseil d’Etat portent une responsabilité historique dans la dissémination en France des menées islamistes.

Christiane Taubira, garde des Sceaux, au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo, édictera une circulaire liberticide intimant aux différents parquets de France l’ordre de réprimer toute critique des religions (sous-entendu toute critique de l’islam, pour éviter de stigmatiser les musulmans).

L’authentique djihad judiciaire qui s’est ouvert contre diverses personnalités intellectuelles (Georges Bensoussan, Eric Zemmour, Mohamed Louizi…) est la conséquence de cette politique. Le Conseil d’Etat, de son côté, n’a guère aidé nos politiques à se faire une « religion » sur l’islam en multipliant arrêts et avis en faveur du voile à l’école, du voile dans la rue, de la burqa (heureusement bloqué ensuite par une loi), ou en faveur de l’immigration musulmane ou encore du burqini…

Politiques d’apaisement contre-productives

Ces politiques, dans l’idée d’apaiser, ont sapé les fondements de la laïcité et de la liberté d’expression pour donner des gages aux islamistes.

Devenu président de la République en 2007, Nicolas Sarkozy crée un ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du codéveloppement dont il confie le portefeuille à Brice Hortefeux. Ce dernier s’empressera, l’année de sa nomination, de se rendre au Congo, au Gabon, au Bénin, au Sénégal, en Tunisie, à l’île Maurice, au Cap-Vert ou au Burkina Faso pour signer des accords bilatéraux d’immigration. En 2009, Eric Besson, transfuge du PS, qui succède à Brice Hortefeux, s’empresse de saborder son ministère en déclarant : « La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage. »

C’est cette même vision de la France que l’on retrouvera sous François Hollande et Emmanuel Macron. Comment expliquer autrement les déclarations d’Emmanuel Macron sur l’identité française ? « Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Et elle est diverse ».

Salvini annonce vouloir construire un mur à la frontière slovène pour couper la route des Balkans aux migrants

muro-768x512

Matteo Salvini annonce vouloir construire un mur de barbelés sur la frontière entre la région du Frioul-Vénétie julienne et la Slovénie, pour couper la route des Balkans.

Une opération qui passerait par une demande de suspension des accords de Schengen, une de plus en somme, alors que depuis 2015 pas moins de six États y dérogent déjà. «Finalement ce qui change, dit Matteo Villa de l’Ispi, c’est que Salvini affirme haut et fort que l’Italie ne coopérera plus à la politique migratoire européenne si les autres pays ne prennent pas ses migrants.» […]

Le Figaro

un réseau pédophile découvert en Angleterre : 44 arrestations… et pas un seul nom divulgué !

pédo

39 personnes ont été arrêtées pour esclavage sexuel d’enfants au Royaume-Uni.

Trois femmes et 36 hommes ont été arrêtés dans le cadre d’une importante enquête sur des abus sexuels à Bradford, Leeds et Kirklees.

Cinq autres hommes avaient été arrêtés fin 2018 dans le cadre de la même enquête. Les 44 personnes ont été interrogées et libérées sous enquête.

Les âges des personnes arrêtées vont de 39 à 81 ans ; les sévices auraient été commis entre 1995 et 2002.

L’enquête est centrée sur les dénonciations d’abus sexuels de quatre femmes, commis contre elles lorsqu’elles étaient âgées de 12 à 16 ans, principalement dans les régions de Dewsbury et Batley.

[…]

(Aucun nom n’est donné, comme si l’on voulait cacher au public l’origine des abuseurs.)

Source : Vlad Tepes blog
Résumé Cenator

Source 2 : The Independent (sur cette même affaire et sur deux autres)

Voir aussi (vidéos en anglais) :

Nantes: Un millier de manifestants demandent «justice» et «vérité» sur la disparition de Steve…

steve

Un rassemblement a eu lieu samedi à Nantes, une semaine après la disparition de Steve — JF Monnier/AFP
  • Un millier de personnes ont défilé entre la préfecture et le quai Wilson à Nantes.
  • «Arrêt des violences policières, on ne meurt pas pour quelques notes de musique», indiquait l’une des pancartes dans le cortège.

« Où est Steve ? », interrogeait la banderole de tête bleue, réclamant « justice » et « vérité ». « Arrêt des violences policières, on ne meurt pas pour quelques notes de musique » ou « La Free pleure un de ses enfants », pouvait-on lire sur des pancartes brandies par des manifestants. Un millier de personnes ont défilé dans le calme samedi à Nantes en mémoire de Steve Maia Caniço. Le jeune homme a disparu pendant la Fête de la musique, au cours de laquelle des personnes sont tombées dans la Loire après une opération policière.

« Etre en communion »

Le cortège est parti devant la préfecture de région pour rejoindre le quai Wilson, où a eu lieu l’opération policière controversée. Au total, 14 personnes sont tombées dans la Loire durant la nuit.

« C’est une marche humaine, on cherche juste à se recueillir, à être en communion pour repenser à ce qu’il s’est passé », a expliqué Vincent Lacroix, de l’association Médias’on. Les manifestants ont défilé dans le calme et au son de la musique électronique. La préfecture de Loire-Atlantique a recensé 950 manifestants et n’a relevé « aucun incident » sur le parcours, a-t-elle indiqué.

Disparu depuis une semaine

Steve Maia Caniço, 24 ans, n’a plus donné signe de vie depuis la nuit du 21 au 22 juin. La Fête de la musique s’était terminée dans la confusion vers 4h30, quand des échauffourées avaient éclaté entre participants et policiers, venus exiger l’arrêt de la musique.

Certains participants affirment qu’ils s’étaient retrouvés aveuglés dans un nuage de gaz lacrymogène, alors que de nombreux fêtards étaient éméchés. S’en était suivie une panique et la chute de plusieurs personnes dans le fleuve. Le parquet de Nantes a ouvert une information judiciaire sur cette disparition et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie d’une enquête.

«Gilets jaunes»: la suite du mouvement en réflexion à Montceau les mines…

gilet-jaune-sur-le-tableau-de-bord-contre-le-cout-du-carburant_6125216

Ils ont beau être moins nombreux, certains ne lâchent rien. Environ 600 « gilets jaunes » sont réunis ce week-end à Montceau-les-Mines, en Saône-et-Loire, dans le cadre de la troisième « Assemblée des assemblées » du mouvement. Elle fait suite à celle organisée à Commercy (Lorraine), en janvier, et à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), en avril. Le but : réfléchir ensemble à la suite, alors que vacances d’été arrivent.

 

Discutant dans un gymnase situé en périphérie de l’ancienne cité minière, ou sous de grandes tentes plantées pour se protéger de la chaleur, les opposants à la politique du gouvernement savent que la pause estivale va marquer une sorte de rupture. « En personnes actives, il nous reste à peu près 10 % de ceux qui étaient là au début du mouvement », estime Eric, 37 ans. Cet ancien gestionnaire immobilier aujourd’hui au chômage anticipe une mobilisation moindre pendant l’été, parce qu’il y a «  les vacances, les familles », mais « les gens vont redescendre dans la rue » à la rentrée, assure-t-il.

Cap sur les municipales de 2020 ?

Pour tous, la même question, donc : que faire maintenant ? Et si personne ne conteste la baisse des mobilisations les samedis, ils espèrent trouver un nouveau souffle. « Les gens attendent la suite, confie ainsi Sylvia, 35 ans. Manifester tous les samedis, marcher, chanter, j’aime bien. Mais on avait une vie avant le 17 (novembre 2018), on aimerait bien avoir une vie après aussi ». La prochaine étape pourrait être, selon elle, « d’investir les mairies et les municipales».

D’autres ont aussi l’idée de viser les municipales pour parvenir à peser dans le débat. « On va essayer de rassembler un maximum de monde, parler aux déçus de la politique, leur proposer de venir sur une liste citoyenne, pas forcément étiquetée », avance Christophe. Une liste qui sera cependant « interdite aux figures politiques »,

La mobilisation la plus faible

Parmi les revendications qui restent encore en suspens, figure bien sûr le référendum d’initiative citoyenne (RIC). Et non le référendum d’initiative partagée (RIP), qui existe déjà, déclenché par des parlementaires. « Les gilets jaunes se posent la question de savoir si oui ou non ils vont soutenir le RIP en cours contre la privatisation d’Aéroports de Paris, mais aussi si l’on peut obtenir la création d’un RIC par l’intermédiaire d’un RIP », explique Jean-Marie.

Alors que les débats doivent se poursuivre dimanche, dans le même temps, ce samedi, environ 6.000 autres « gilets jaunes » ont battu le pavé à travers le pays, pour l’« acte 33 », selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur. C’est moitié moins que la semaine dernière, et le pire total depuis le début du mouvement.

Isère : Un pédophile condamné à 3 ans de prison ferme pour des viols répétés sur ses 2 sœurs…

pédophilie

Un ingénieur âgé de 49 ans a écopé d’une peine de 5 ans de prison dont 2 ans avec sursis pour avoir violé ses deux sœurs durant l’enfance et ce, pendant plusieurs années.

Il comparaissait libre et a été écroué à la fin du procès. L’accusé, Emmanuel F., âgé de 49 ans, était jugé ce jeudi par la cour d’assises d’Isère pour avoir violé ses deux sœurs lorsqu’il était adolescent puis jusqu’à l’âge de 25 ans. L’homme devenu ingénieur est l’aîné d’une famille très catholique de sept enfants.

Les deux victimes ont également été violées par leur père, a priori sans qu’Emmanuel F. ne soit au courant. Les deux hommes ignoraient leurs agissements respectifs durant cette période. Des faits de viols qui ont été gardés secrets jusqu’en 2006, lorsque le père a agressé la fille de l’épouse d’Emmanuel F raconte Ouest-France.

Le père de famille, enseignant, a alors été condamné en 2012 à 10 ans de réclusion criminelle. Il a été remis en liberté l’an passé et a assisté au jugement.

Le parquet avait requis une peine de 12 ans de réclusion criminelle

L’accusé qui est en position d’invalidité depuis 10 ans pour une dépression sévère, avait lui-même été violé à l’âge de 9 ans par un voisin. Il n’a reconnu les faits qui lui sont reprochés qu’à la fin de l’instruction.

L’avocat général, Dietlind Baudoin, avait requis une peine de 12 ans de réclusion criminelle. Emmanuel F. a été condamné par la cour d’assises d’Isère à 5 ans d’emprisonnement dont 2 ans avec sursis et devra verser à ses deux sœurs aujourd’hui âgées de 38 et 42 ans, respectivement les sommes de 20 000 euros et d’un euro symbolique de dommages et intérêts. Emmanuel F. a été conduit en prison dès la fin du procès.

Le parquet n’a pas exclu la possibilité de faire appel de cette décision.

Haute-Savoie : Du cannabis floqué «Gilet jaune» saisi, le réseau démantelé

cannabis 7

De la résine de cannabis aux couleurs des « Gilets jaunes » a été saisie par les policiers (DDSP Haute-Savoie)

De la drogue, des armes et de l’argent en espèces ont été appréhendés par les policiers.

Une vague d’interpellations a eu lieu lundi, à Annemasse en Haute-Savoie. Ce réseau a été neutralisé par les policiers de la Sécurité publique (la brigade des stups, assistée de la brigade anti-criminalité et du Groupe de sécurité de proximité) au terme de trois mois d’enquête.

Du cannabis aux couleurs des « Gilets jaunes »

En terme de marketing, ils étaient bons, en terme de discrétion, un peu moins. Le chef de réseau et son bras droit ont été interpellés dans une cave pendant qu’ils confectionnaient des barrettes de résine de cannabis, relate Le Dauphiné. Le dealer, sur son lieu de vente, a été également arrêté.

Les sachets de résine supportaient un logo « gilet jaune » et certains contenaient même un ticket « goal » à gratter en vue de fidéliser les clients.

Les policiers ont saisi deux armes de poing et leurs munitions, de la résine de cannabis et des espèces (DDSP Haute-Savoie)

Les policiers ont saisi 2,2 kg de résine de cannabis, 30 g de cocaïne, 10 500 euros en espèces et deux armes de poing avec leurs munitions.

Val-d’Oise : Une petite fille de 4 ans poignardée en pleine rue par un homme

police_3790004

Une petite fille de 4 ans a été poignardée en pleine rue à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise) ce vendredi vers 19h30. L’agresseur a pris la fuite, il est activement recherché.

La victime a été évacuée à l’hôpital en état d’urgence absolue. Âgée de 4 ans, une fillette a été gravement blessée après avoir été poignardée dans le dos à l’arme blanche, allée Molière, à Garges-lès-Gonesse, nous indique une source judiciaire.

Cette dernière était avec sa mère lorsqu’elle a été attaquée par un homme, qui aurait utilisé un tesson de bouteille. La petite fille a été évacuée à l’hôpital Necker à Paris (XVe). Son état de santé s’est depuis amélioré et son pronostic vital n’est plus engagé.

Une enquête pour tentative d’homicide sur mineur de moins de 15 ans a été ouverte et confiée à la sureté départementale.

Shoah business : les chemins de fer néerlandais vont verser plusieurs dizaines de millions d’€ de dédommagement …

Capture-4

Si le principe même du dédommagement est scandaleux (pays sous occupation), il est injuste car réservé exclusivement aux Juifs…
Combien de Néerlandais morts en renseignant et en appuyant directement les Alliés ?
Après l’aide apportée par la résistance et la population civile lors de l’opération catastrophique « Market Garden », combien de morts indirects lors de la famine orchestrée – par l’armée allemande – au cours de « l’hiver de la faim » ?
  « Elle qualifie cette période de son histoire de « page noire » et s’était officiellement excusée en 2005. La Nederlandse Spoorwegen (NS), compagnie néerlandaise des chemins de fer, a annoncé ce mercredi qu’elle versera plusieurs dizaines de millions d’euros afin d’indemniser les Juifs déportés vers les camps de concentration nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
Ces indemnisations concernent à la fois les survivants et les proches de ceux qui sont décédés. « On estime que plusieurs milliers de personnes ont droit à l’allocation, dont environ 500 survivants », a déclaré la NS dans un communiqué.
Le montant de l’indemnisation s’élèvera à 15.000 euros pour les survivants de l’Holocauste et entre 5.000 et 7.500 euros pour les enfants nés « avant, pendant ou après la Guerre », ainsi que pour les veufs et veuves, a indiqué par ailleurs un porte-parole de la compagnie. Environ cinq à six mille personnes au total « pourraient obtenir l’allocation individuelle », a-t-il ajouté. Comme d’autres entreprises néerlandaises, la NS a poursuivi ses activités au service des occupants nazis après l’invasion du pays par l’Allemagne en mai 1940.
Elle a ainsi gagné l’équivalent de millions d’euros en transportant des familles juives vers Westerbork, à la frontière avec l’Allemagne, selon la radio-télévision publique NOS.
Au total, 107.000 des 140.000 juifs résidant aux Pays-Bas y ont été acheminés avant d’être envoyés vers des camps de la mort comme Auschwitz, Sobibor et Bergen-Belsen. »

Nous sommes le 6 juillet 1962, un officier français va être assassiné sur ordre du général de Gaulle…

officier français

28 juin condamnation à mort et 06 juillet 1962 : Assassinat d’un officier français.

A Paris, les différents  procès des responsables OAS tournent à la déconfiture du général De Gaulle. Il n’obtient pas la tête des généraux qui ont osé le braver, il devra se contenter du sang des légionnaires Albert Dovecar et Roger Degueldre, fusillés respectivement les 7 juin et 6 juillet 1962, d’un civil, Claude Piegts et de l’ingénieur chef Bastien-Thiry, qui n’avait pas une goutte de sang sur ses mains, dont il refusera les grâces et qu’il fera exécuter sans aucune pitié.

Ce mot n’existait pas dans le vocabulaire de de Gaulle.

Il n’émettra même pas une parole de regret en apprenant le suicide de son ami le général de Larminat, compagnon de la libération et grand chancelier de l’Ordre.

 

Le général de Larminat devait présider le tribunal de la cour martiale de justice (qui sur ordre de de Gaulle avait remplacé le Haut tribunal militaire jugé trop clément envers les « factieux »). Il s’agit là d’une juridiction d’exception totalement contraire au droit français car elle permet de juger sans aucune voie de recours.

Le général de Larminat se fait hospitaliser au Val de Grâce afin d’échapper, sous le prétexte d’un ennui de santé, à cette présidence qu’on lui impose. Sa chambre est voisine de celle du général Ginestet, qui vient d’être grièvement blessé quelques jours plus tôt à Oran. Ginestet lui raconte les horreurs qui se sont produites dans cette ville depuis le début de juillet et le rôle ignoble tenu par le général Katz.

Le général de Larminat supporte très mal ce récit. Il ne peut accepter la présidence d’une cour martiale qui va juger des officiers qui se sont révoltés dans l’unique objectif de défendre la France. Il refuse de participer à cet hallali judiciaire voulu par de Gaulle et se confie à l’un de ses proches, venu lui rendre visite : « Je ne serai pas le Fouquier-Tinville de la Ve République. Je me tuerai ce soir ».

C’est ce qu’il fait. Il a préféré se donner la mort que l’ordonner pour des officiers dont il respecte l’honneur.

De Larminat avait surtout été très marqué psychologiquement par les conditions atroces et inhumaines de la mise à mort du lieutenant Degueldre quelques jours plus tôt.

Il sera aussitôt remplacé par le général Gardet qui ne se pose pas les mêmes états d’âme et participera ainsi à « l’assassinat » du lieutenant Degueldre.

Qui est Roger Degueldre ? Né dans le nord de la France il entre en résistance en 1942, à moins de 20 ans, auprès des partisans communistes FTP (Francs-Tireurs et Partisans) (Cela est important contre ceux qui veulent démontrer que l’OAS n’était composée que de d’extrémistes fascistes). Degueldre s’engage dans la Légion étrangère, se bat en Indochine où il obtient la médaille militaire pour acte de courage, puis c’est l’Algérie.

Refusant de se renier devant le serment fait sur la tombe du colonel Jeanpierre : « Plutôt mourir, mon colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN. Je vous le jure ! »  –  Il entre en clandestinité le 11 décembre 1960 et prend le commandement opérationnel des commandos « Delta ».

Degueldre est arrêté le sept avril 1962 et condamné à mort le 28 juin de cette même année, malgré l’engagement de son avocat, Me Tixier-Vignancourt qui estime que le général Salan (chef du lieutenant Degueldre) épargné il est impensable que celui-ci soit exécuté.

 

Degueldre décroche ses nombreuses décorations et les remet à sa femme.

De Gaulle refuse de recevoir Me Tixier-Vignancour. Il accepte cependant d’écouter distraitement l’autre avocat, Me Denise Macaigne, mais ne dit pas un mot ni ne pose aucune question. Pour lui Degueldre est déjà mort.

Nous sommes au fort d’Ivry le six juillet 1962. C’est l’aurore. Il fait une belle journée d’été, presqu’aussi chaude que celles que Degueldre a connu en Algérie. On le réveille. Il revêt sa tenue léopard, enroule autour de son cou le foulard de la Légion et pose sur sa tête le béret vert du 1erRégiment de Parachutistes, dont il porte l’insigne sur sa poitrine.

Degueldre éprouve le besoin de s’exprimer une dernière fois : «Je suis fier de mourir pour tenir le serment qu’a fait tout officier ayant servi en Algérie. J’ai donné ma parole, je la tiens. Dîtes aux Algériens que, si je ne suis pas de leur race, n’étant pas né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours».

Se tournant ensuite vers l’avocat général Gerthoffer : « Je ne vous garde pas rancune, mais je vous plains ». 

Puis vers son défenseur, Me Tixier-Vignancour, : « Dîtes que je suis mort pour la France ».

Attaché au poteau, Degueldre refuse qu’on lui bande les yeux. La mort ne lui fait pas peur, il l’a tellement côtoyé depuis ses vingt ans. Serrant le drapeau tricolore contre sa poitrine et posant sa main sur la poche de sa vareuse où se trouve la photo de son petit garçon, Philippe, qu’il n’a jamais vu, il crie « Vive la France » et entonne d’une voix claire et puissante La Marseillaise.

Devant tant de courage et de patriotisme le peloton d’exécution hésite à tirer puis la salve part et le peloton se retire.

L’adjudant-chef chargé de donner le coup de grâce s’approche mais constate que Degueldre est toujours vivant. Une seule balle, sur les douze, l’a atteint au ventre.

Il ne s’agit plus alors d’achever un moribond mais de tuer de sang-froid un être vivant. Sa main tremble, il tire mais à côté.

Ceux qui assistent à cette scène surréaliste sont stupéfaits.

Devant une telle situation, unique dans les annales, les juristes s’accordent à dire que la sentence ayant été exécutée et que le condamné étant toujours en vie, il faut lui porter les soins nécessaires et c’est à cet instant que cette exécution devient un « assassinat ».

L’avocat général très irrité fait signe au sous-officier de recommencer, cependant que Degueldre, recroquevillé sur lui-même, souffre le martyr.

L’adjudant-chef, dont la main tremble encore davantage, pointe une nouvelle fois son arme vers la tête du supplicié et, fermant les yeux, appuie sur la détente. Pas un bruit, l’arme s’est enrayée. Le lieutenant Degueldre tourne son regard vers le sous-officier ne comprenant pas la situation dramatique dans laquelle il se trouve. Une rumeur monte de l’assistance.

L’avocat général ordonne qu’une autre arme soit apportée et comme personne parmi les militaires présents n’en possède une il faut se dépêcher d’aller en chercher.

Degueldre est toujours vivant et c’est là que Me Tixier-Vignancour, pourtant si prompt à saisir la moindre occasion devant un prétoire, reste pétrifié, hypnotisé par la scène à laquelle il assiste, et il s’en souviendra jusqu’à sa mort. Il aurait dû se précipiter, se jeter sur le corps de Degueldre, exiger que l’on arrête ce massacre, mais il ne bouge pas.

Un pistolet est remis à l’adjudant-chef, aussi pâle que le lieutenant, écoeuré par cette boucherie, mais obéissant aux ordres sans avoir le courage de se révolter. Il tire une nouvelle fois mais pas au-dessus de l’oreille, comme le stipule le règlement, mais près de l’omoplate et, enfin, c’est la dernière détonation. Le lieutenant Degueldre a rejoint les siens au paradis des héros.

Le 06 juillet 1962 un officier français a été assassiné sur ordre du général de Gaulle et aujourd’hui, près de 60 ans plus tard,  tous ceux qui font référence au gaullisme, tous les héritiers de De Gaulle, ont le sang du lieutenant Degueldre sur leurs mains.

(Extrait du livre « J’accuse De Gaulle » – édition 2016 – par Manuel Gomez. Disponible sur AMAZON.)

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez