Réforme des retraites : Le Premier ministre Edouard Philippe annonce le recours au 49.3

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Le Premier ministre a annoncé sa décision d’utiliser l’article 49.3 pour faire passer le projet de loi sur la réforme des retraites, ce samedi après-midi à l’Assemblée nationale.

Edouard Philippe a dénoncé « l’obstruction délibérée d’une minorité », avant d’annoncer sa décision à l’Assemblée nationale, déclarant : « J’ai décidé d’engager la responsabilité du gouvernement sur le projet de loi instituant un système universel de retraite », a-t-il déclaré.

« Non pour mettre fin au débat mais pour mettre fin à cette épisode de non-débat à un parlement privé de sa fonction éminente de faire la loi » a ajouté le Premier ministre, mettant un terme à plusieurs jours d’indécision.

Cette décision a été validée ce samedi matin, lors du Conseil des ministres extraordinaire. Elle a été accueillie par les huées de l’opposition.

Cet article permet au Premier ministre d’engager sa responsabilité sur un texte de loi, et de le faire ainsi adopter sans vote du Parlement.

Calvados : Un violent affrontement entre migrants fait une vingtaine de blessés à Ouistreham

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Les forces de l’ordre intervenues pour rétablir le calme ont saisi plusieurs couteaux sur les lieux de la rixe.

Au total, ce sont environ 20 blessés qui ont été pris en charge par les secours. Un affrontement entre deux bandes a eu lieu vendredi vers 21 heures, à hauteur du point de débarquement, près de l’accès au terminal de Ouistreham (Calvados), a indiqué la préfecture.

Une soixantaine de belligérants

Les secours sont venus en aide aux très nombreux blessés, tandis que les gendarmes bloquaient tous les accès au lieu de l’affrontement. Les forces de l’ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogène pour disperser les belligérants.

L’affrontement a été qualifié d’« assez intense » par la préfecture du Calvados, qui précise qu’il a opposé « entre 40 migrants soudanais et une vingtaine de Tchadiens ». Aucune interpellation n’a eu lieu, selon les autorités.

Des couteaux retrouvés

Sur les lieux de l’affrontement, des couteaux ont été saisis, relate Ouest-France. Plusieurs ambulances dépêchées sur place ont pris en charge les blessés pour les conduire au CHU de Caen, en urgence relative.

Essonne : Un policier mis en examen à la suite d’un tir de LBD ayant éborgné un jeune homme

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Un jeune homme de 19 ans avait été blessé à l’œil par un tir de lanceur de balle de défense (LBD) au cours d’un affrontement entre des jeunes d’un quartier sensible et des policiers.

Ce vendredi, le policier auteur du tir a été mis en examen. Il est soupçonné d’avoir éborgné le jeune homme, prénommé Adnane, à Brunoy (Essonne) dans la nuit du 22 au 23 février, a annoncé le parquet d’Evry. Une incapacité totale de travail (ITT) de 120 jours a été délivrée au jeune homme.

Le fonctionnaire est poursuivi pour « violences volontaires ayant entraîné une infirmité permanente » et le parquet a requis son placement sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer et interdiction de porter une arme.

Les policiers pris à partie

Les faits ont eu lieu samedi dernier vers 23 heures dans le quartier sensible des Hautes-Mardelles. Lorsque des policiers ont voulu procéder au contrôle d’identité d’un groupe d’individus, ces derniers ont pris immédiatement la fuite.

Les fonctionnaires ont alors saisi une chicha laissée sur place ainsi qu’un pass Navigo, suscitant la colère de jeunes qui cherchaient à les récupérer, relate franceinfo.

Les policiers ont alors été la cible de jets de projectiles, notamment des pavés. Après une brève accalmie, les affrontements ont repris un peu plus tard. À cette occasion, une dizaine d’assaillants s’en sont pris aux fonctionnaires venus en renfort pour ramener l’ordre dans le quartier. Ils avaient fait usage de tirs de grenades lacrymogènes et de LBD.

Un tir qui « ne semblait pas conforme », pour le parquet

C’est à ce moment-là que le jeune homme de 19 ans a été touché par le tir de LBD. Un témoin l’a conduit à l’hôpital mais il a finalement perdu un œil.

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Le jeune homme de 19 ans a été éborgné. (DR)

« Les exploitations d’enregistrement vidéo ont mis en évidence que, contrairement aux déclarations du policier évoquant un tir de riposte à des violences, ce tir ne semblait pas conforme aux règles d’engagement de cette arme », a estimé vendredi le parquet qui s’est exprimé dans un communiqué. Le procureur de la République a aussi annoncé ouvrir une information judiciaire. C’est dans ce dossier que le fonctionnaire est mis en examen.

Une autre enquête, en parallèle, a été ouverte et confiée à la Sûreté départementale de l’Essonne. Elle vise les jets de projectiles sur les fonctionnaires.

Seine-Saint-Denis : La police saisit 4,8 tonnes de cannabis dans un véhicule utilitaire à Villepinte

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Une importante découverte de drogue a été faite par les policiers en charge de la lutte anti-stupéfiants, ce jeudi. Plusieurs personnes ont été interpellées.

La police a mené un coup de filet en Ile-de-France, ce jeudi, et a saisi 4,8 tonnes de cannabis en provenance du Maroc. Sept suspects qui étaient sous l’étroite et discrète surveillance de l’Office anti-stupéfiants (OFAST) ont été interpellés et placés en garde à vue.

L’enquête se déroule sous la direction de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris, relate France 3. Les personnes interpellées sont soupçonnées d’être impliquées dans l’importation et la réception de la marchandise illicite retrouvée dans un véhicule utilitaire à Villepinte (Seine-Saint-Denis).

La France en tête des pays consommateurs de cannabis en Europe

Plus de 95,4 tonnes de cannabis ont été saisies en France en 2019 contre environ 100 tonnes en 2018, d’après des chiffres communiqués par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner en février. La France est le premier pays en Europe pour la consommation de ce produit stupéfiant.

Depuis le début de l’année ce sont plusieurs importantes saisies de cocaïne, cette fois, qui ont mobilisé les services enquêteurs. La dernière remonte à lundi avec l’interception en Italie de 3,3 tonnes de cocaïne à destination de Marseille. Des trafiquants en lien avec ce chargement ont d’ailleurs été interpellés jeudi près de la cité phocéenne.

Coronavirus : Les masques du bloc opératoire «ont tous été volés», dénonce un chef de service du CHU de Nice

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Le coup de sang du Professeur Charles Hugo-Marquette, chef de service de la pneumologie au CHU de Nice, n’a pas fini de faire parler. Et pour cause : il dénonce des vols récurrents de masques de protection à l’hôpital Pasteur 1.

Ce vendredi, le chef de service de la pneumologie au CHU de Nice est en colère et il le fait savoir. Le professeur dénonce le comportement « irrationnel » des gens, après avoir constaté de multiples vols de masques de protection au sein de l’hôpital Pasteur 1.

« Aberrant ! » lance-t-il en dénonçant le fait qu’à cause de ces vols, plus aucun masque ne se trouve au bloc opératoire, relate Nice Matin.

Des masques indispensables

Le pneumologue pointe du doigt les visiteurs du service dont certains ont un comportement qu’il qualifie d’irresponsable. Ces personnes s’emparent des masques de protection qui se trouvent dans les penderies situées à l’entrée des chambres d’isolement.

Des vols de matériel indispensable pour la protection des patients et des soignants et qui risquent de les mettre en grand danger. Cette information intervient alors qu’un premier cas confirmé de coronavirus Covid-19 a été enregistré ce vendredi matin dans les Alpes-Maritimes.

Affrontements de la gare de Lyon : 70 personnes interpellées

Après les affrontements et exactions commises ce vendredi dans le secteur de Bercy contre la venue de la star congolaise Fally Ipupa, soutien du régime en place, la Ville a annoncé son intention de porter plainte.

Soixante-dix personnes ont été placées en garde à vue depuis vendredi soir, à Paris, après les violents affrontements et exactions qui ont émaillé la soirée, dans le le quartier de la gare de Lyon, où une trentaine de véhicules, essentiellement des deux-roues, et du mobilier urbain, ont été incendiés.

Les incidents qui ont éclaté en fin de journée, en marge d’une manifestation interdite d’opposants au concert de la star congolaise Fally Ipupa à l’AccorHotel Arena de Bercy, dans le XIIe arrondissement, ont conduit à l’évacuation partielle de la Gare de Lyon.

Prévu à partir de 20 heures, le concert de Fally Ipupa, accusé par les opposants d’être proche du l’ex-président Joseph Kabila et de son successeur Félix Tshisekedi, suscitait l’inquiétude des autorités. Sept manifestations déclarées avaient été interdites et une première vague d’interpellations a débuté dès la mi-journée, vendredi, dans le secteur de Bercy.

La Ville, par la voix du premier adjoint d’Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire qui a passé la nuit sur place, dénonçant des exactions intolérables, a annoncé son intention de porter plainte.

Ce type d’échauffourées « qui consiste à faire de Paris le terrain des colères et des frustrations est particulièrement choquant et les Parisiens le paient en termes de qualité de vie » a encore dénoncé le 1er adjoint.

Par ailleurs, Emmanuel Grégoire s’est félicité de cette « bonne nouvelle », à savoir l’interpellation de plus de 70 incendiaires présumés, « dont un certain nombre de meneurs qui empêchaient les pompiers de venir éteindre les incendies ». « J’espère que les condamnations seront exemplaires, pour expliquer que Paris n’est pas le terrain de jeu des opposants politiques, d’où qu’ils viennent », conclut Emmanuel Grégoire.

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54 personnes, selon la préfecture de police, ont, par ailleurs été verbalisées pour « participation à une manifestation interdite », tandis que le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a condamné sur son compte Twitter « les dégradations et violences commises par des individus qui ont bravé l’interdiction de manifester », et affiché son soutien aux pompiers de Paris qui ont été empêchés à plusieurs reprises d’intervenir par les manifestants.

Durant toute la nuit de vendredi à samedi, les services de la Ville étaient à pied d’ouvre pour effacer les stigmates des violences et évacuer les carcasses des véhicules carbonisés.

Le concert de la star congolaise, lui, s’est finalement tenu, dans le calme, mais non sans le déploiement d’impressionnantes mesures de sécurité : fouille des spectateurs, interdiction des sacs et boissons, passage obligatoire sous les portiques de détection.

Une grande fumée noire tapissait vers 18 heures le ciel dans l’est parisien, notamment au-dessus de la gare de Lyon où se concentraient une grosse centaine d’opposants politiques congolais ayant bravé l’interdiction de manifester.

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Des feux de scooters et de poubelles, repérés sous un pont, ont notamment été à l’origine de l’épaisse fumée noire. La partie souterraine de la gare – donc le métro- a elle été évacuée par mesure de précaution, dans une forte odeur de brûlé. L’incendie a été circonscrit vers 18h30, selon la préfecture de police.

« Quand je suis arrivée sur le parvis à 17 h 30, il planait déjà une odeur de brûlé », explique Nathalie, une voyageuse en partance pour Lyon. Quand elle est devenue âcre, on a pensé à du gaz lacrymogène et on est tout de suite sorti, mais il n’y a pas eu d’évacuation de la gare. Vers 18 heures, on est entré de nouveau dans la gare où les personnes sont restées relativement calmes », poursuit la quadragénaire, dont le train a eu une heure de retard.

Des militants de la diaspora congolaise manifestent régulièrement contre les artistes qui se produisent en France ou en Belgique et qu’ils accusent d’être proches du président Kabila et de son successeur Félix Tshisekedi.

La fumée noire au-dessus de la gare de Lyon perceptible depuis un pont  /     LP
La fumée noire au-dessus de la gare de Lyon perceptible depuis un pont / LP  

Déjà un concert annulé en 2017 à Paris

En 2017, un concert de Fally Ipupa dans une autre salle parisienne avait déjà été annulé par arrêté préfectoral pour risques de « troubles graves à l’ordre public ».

Aux alentours de 20 heures, les voyageurs se massaient en nombre au sein de la gare et plusieurs trains affichaient des retards. Les accès aux métros étaient toujours fermés.

Ela, 21 ans, versait une larme en apprenant que son train pour Colmar était déjà parti. « La station de métro n’a pas été desservie et on n’a pas été prévenu à l’arrêt d’avant », explique la jeune femme. « Je suis arrivée quelques minutes avant le départ mais personne n’a pu m’orienter vers le hall 3. C’était le dernier train de la journée. »

A 21 heures, un policier assurait que la situation était « stabilisée ». Aux abords de l’AccorHotels Arena, les opposants au gouvernement restaient actifs et continuaient à intimider les fans cherchant à entrer. «Vous serez maudits de votre vie ! Des femmes se font violer là-bas bande d’ignares », scandaient-ils devant les spectateurs qui en silence, montraient leur billet pour accéder à la salle.

VIDÉO. Incendie à la gare de Lyon en marge d’un concert de Fally Ipupa

Les incidents ont suscité l’indignation d’une partie de la classe politique française.

« Heurts à propos du concert d’un chanteur congolais, incendie de la Gare de Lyon, racailles empêchant les pompiers de travailler : quelle image notre pays donne au monde ? », a tweeté Marine Le Pen. « Comment le gouvernement peut-il laisser se produire un tel chaos ? », s’est-indignée la patronne du Rassemblement national (RN).

« Émeute urbaine inacceptable au coeur de Paris », a réagi le député LR Eric Ciotti. « De telles violences autour d’un concert communautaire congolais traduit un communautarisme exacerbé qui n’a rien à faire en France ! »

Saisie de plus de trois tonnes de cocaïne à destination de Marseille

C’est la plus grosse saisie de cocaïne jamais réalisée en France métropolitaine. L’opération a été menée en collaboration avec l’Italie.

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La cocaïne était conditionnée dans 90 sacs de sport cachés dans un conteneur au milieu d’une cargaison de purée de bananes.  Police nationale.

Plus de trois tonnes de cocaïne d’Amérique du Sud qui devaient arriver dans le port de Marseille ont été saisies en Italie dans le cadre d’une opération de police internationale, a annoncé jeudi la procureure de Marseille Dominique Laurens.

Trois personnes qui devaient prendre livraison de la drogue en France ont été interpellées près de Marseille, a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse avec la patronne de l’Office antistupéfiants français (OFAST) Stéphanie Cherbonnier et, en vidéoconférence, le procureur italien Giuseppe Creazzo. La drogue aurait pu rapporter 230 millions d’euros à la revente au détail.

La cocaïne remplacée par des produits de substitution

Conditionnée dans 90 sacs de sport cachés dans un conteneur au milieu d’une cargaison de purée de bananes, la cocaïne a été saisie par les carabinieri italiens lors de l’escale du navire à Livourne (ouest de l’Italie) lundi. C’est alors qu’elle a été remplacée « par des produits de substitution », avant que le conteneur reparte pour Gênes (Italie) puis Marseille, sa destination finale.

A Marseille, jeudi matin, après le déchargement du conteneur, trois hommes ont pris en charge ce qu’ils croyaient donc être de la cocaïne. Ils ont été interpellés à Saint-Mitre-les-Remparts, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Marseille, alors qu’ils déchargeaient les sacs, dans une villa.

Cette opération, qualifiée d’« exceptionnelle » par Stéphanie Cherbonnier, a débuté le 19 février avec le signalement à l’antenne marseillaise de l’OFAST de l’arrivée prochaine d’un conteneur de cocaïne provenant d’Amérique du Sud, conteneur chargé à bord d’un navire battant pavillon des Iles Marshall.

Ce navire devant d’abord faire escale en Italie avant son arrivée finale en France, la Juridiction interrégionale spécialisée de Marseille, saisie du dossier le 20 février, a alors fait appel à ses collègues italiens. « Nous avons été destinataires d’un ordre d’enquête européen », a précisé le procureur de Florence, Giuseppe Creazzo.

Cinquante enquêteurs sur le dossier

Même si concrètement la drogue a été interceptée en Italie, cette opération « vaut saisie en France », a précisé la patronne de l’OFAST, en soulignant que plus de 50 enquêteurs avaient été engagés sur ce dossier. Il s’agit de « la plus grosse saisie de cocaïne jamais réalisée en France métropolitaine », a-t-elle soutenu, indiquant que cette opération sera comptabilisée dans les statistiques des saisies en France pour l’année 2020.

La plus grosse prise de cocaïne jamais signée par les autorités françaises – de 4,3 t – avait eu lieu en 2006 au large de la Martinique dans les Antilles françaises, à bord d’un cargo panaméen.

L ‘OFAST, officiellement né le 1er janvier 2020, a déjà saisi plusieurs grosses quantités de cocaïne, avec 720 kg interceptés près de Bordeaux et près d’une demi-tonne au marché de Rungis, dans la banlieue parisienne, cachée dans une cargaison de bananes. Quatre cents kilos ont ensuite été saisis à Gennevilliers, toujours en banlieue parisienne.

 

Cet organisme a été créé en remplacement de l’Office central pour la répression du trafic illégal de stupéfiants (Ocrtis), dont la réputation avait été entachée par divers scandales. En 2019, 14,5 tonnes de cocaïne avaient été saisies en France, un niveau record.

Hongrie : Orbán promet de protéger les Hongrois alors que la Turquie ouvre le portail aux réfugiés

Un groupe violent et organisé de migrants clandestins a tenté de pénétrer en Hongrie à Röszke

Cela va se répéter sans cesse , si nous ne stoppons pas cette invasion , nous allons être submergés…

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Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a convoqué cette semaine une réunion de coordination au ministère de l’Intérieur dans la matinée avec le groupe de travail sur les migrations.

Cette réunion a eu lieu après qu’un groupe de quelque 50 à 70 migrants a tenté de franchir la barrière de la frontière hongroise avec la Serbie à la station frontalière de Röszke, au sud du pays. La police nationale hongroise a publié une brève déclaration à 7h22 du matin, indiquant qu’« un groupe plus important de migrants a tenté d’entrer illégalement en Hongrie dans le comté de Csongrád, mais la police les a arrêtés. Les quelques personnes qui ont réussi à entrer en Hongrie ont été arrêtées par la police, et un garde-frontière a dû tirer plusieurs coups de semonce ».

À l’aube, trois gardes armés ont immédiatement appelé les migrants à rentrer. Lorsqu’ils ont désobéi, l’un des gardes a tiré trois coups de feu d’avertissement, et un grand nombre de migrants ont alors fait demi-tour.

« La frontière serbo-hongroise est soumise à une forte pression, avec plus de 3 400 personnes ayant tenté d’entrer illégalement en Hongrie rien qu’en janvier », a déclaré György Bakondi, ajoutant que « des groupes illégaux se rassemblent encore maintenant ; celui-ci était un groupe ouvertement agressif et violent ».

Le ministre de l’Intérieur, Sándor Pintér, a déclaré qu’il s’était récemment rendu à la frontière et que selon certaines informations, des migrants tenteraient de s’introduire à plusieurs endroits. Le ministre a constaté que la police hongroise était préparée et prête à protéger les frontières de la Hongrie. « Personne ne peut entrer en Hongrie individuellement ou en groupe. La police l’a prouvé, et c’est la base de la sécurité de la Hongrie », a-t-il déclaré.

Sándor Pintér a déclaré que le système de signalisation fonctionnait et que tout le monde avait été arrêté. Cependant, ils enquêteront néanmoins sur ce qui s’est passé et, si nécessaire, des changements seront mis en œuvre dans les dix jours.

Lors de leur passage de nuit sur le territoire hongrois, les migrants ont gravement endommagé la clôture métallique du cordon en béton qui sépare la frontière.

Des incidents comme celui de ce matin montrent que la pression de l’immigration clandestine aux frontières sud de la Hongrie est en augmentation. L’Union européenne de son côté, dont fait partie la Hongrie, ne vient pas en aide à ceux qui, pourtant, sont à l’heure actuelle en première ligne pour protéger nos frontières.

Crédit photo : DR
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Danemark, Suède : agressions incessantes par des bandes de jeunes migrants

Les migrants des chances pour les pays d’accueil,vraiment ?

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Une mère danoise raconte comment son fils adolescent a été battu jusqu’au coma par une bande de migrants

De plus en plus, des bandes d’immigrés s’en prennent à des garçons et filles danois et les battent sauvagement. Comme dans d’autres pays d’Europe occidentale « enrichis », cette violence brutale et non provoquée à l’encontre des jeunes Danois fait désormais partie de la vie quotidienne.

Lundi, une mère danoise du nom de Karina Lindboe Wind a écrit sur Facebook au sujet de son fils Lauritz, qui a été gravement battu par une bande de migrants à Copenhague :

Lauritz a été poussé par derrière et sa tête a heurté l’avant d’une voiture en marche. Rendu inconscient par le choc, il n’a pas pu amortir sa chute et sa tête a heurté le trottoir. Ensuite, écrit-elle, un des auteurs a sauté en l’air et piétiné le visage de Lauritz à plusieurs reprises.

Transporté en ambulance au service de traumatologie de l’hôpital national, il est resté inconscient pendant 7 heures. Il est maintenant à la maison, mais souffre d’une commotion cérébrale et a le nez cassé et l’arcade sourcilière fissurée. Il est heureux d’être encore en vie.

Pourquoi cela est-il arrivé ?

Sans raison ! Ce n’était qu’un week-end ordinaire, avec des gangs de migrants qui rôdaient, battaient et volaient des jeunes garçons et filles sans défense.

Parmi les commentaires, une autre femme a écrit que quelque chose de semblable est arrivé à son fils : « Un soir d’hiver, il y a quelques années, des Somaliens ont frappé mon fils par derrière et il est tombé dans la neige. »

D’autres commentateurs disent craindre pour leurs enfants.

Leurs craintes ne sont pas sans fondement.

Lundi 24 janvier, un garçon de 16 ans a été frappé sans raison par deux garçons étrangers dans une rue de Hillerød. Apparemment, ils n’aimaient pas sa façon de marcher, rapporte le blog danois Den Korte Avis.

Le même jour, une fille de 17 ans a été attaquée par quatre garçons d’apparence étrangère à Helsingør. Elle a reçu des coups de poing au visage et a été piétinée à plusieurs reprises. Elle a été emmenée à l’hôpital pour des blessures graves, rapporte Den Korte Avis.

Un blog d’information de droite comme Den Korte Avis est l’un des seuls médias danois qui parler des attaques de plus en plus fréquentes, brutales et racistes contre les Danois.

L’auteur de l’article note : Ce n’est pas le racisme dont parlent les politiquement corrects. Pour eux, ce sont toujours les immigrés qui sont les victimes.

Il ajoute que ces incidents sont encore plus fréquents dans la Suède voisine et que la raison en est que les jeunes migrants considèrent les Danois/Suédois comme « faibles ».

Il y a quelques jours, Voice of Europe a rapporté le récit d’un ancien policier suédois, lui-même d’origine afghane, Mustafa Panshiri, qui parlait des récents vols, passages à tabac et actes d’humiliation perpétrés par des bandes de migrants contre des Suédois :

« La situation s’aggrave. Si nous ne nous y attaquons pas maintenant, nous verrons bientôt des Suédois de souche former des groupes de vigilance, attaquer les auteurs de ces actes, leur casser les bras et battre des membres de leur famille. »

Source et liens : Voice of Europe
Traduction Cenator

Arabie saoudite : des Marocaines vendues comme des esclaves

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Marocains du monde

La traite des esclaves refait surface en Arabie saoudite, avec la diffusion, sur les réseaux sociaux, d’une publication choquante d’images de femmes marocaines, exposées à la vente au public.

Diffusée à grande échelle, la publication, dont la date n’est pas précisée, est une annonce publicitaire dans laquelle les services d’employées marocaines sont offerts en échange d’un montant fixé par leur employeur, rapporte Rue20.

Dénoncée par de nombreux internautes et l’association Karama pour la défense des droits de l’homme, la publication a été considérée comme une atteinte à la dignité de la femme marocaine transformée en objet de commerce.

Pour le président de l’association, Hassan Akabiou, l’asservissement des femmes marocaines, qui sont proposées en toute insolence à l’essai, avec possibilité de retour, est un scandale qui doit être catégoriquement dénoncé.

Des esclaves marocains en France ?