Etats-Unis : des militants  » antiracistes  » demandent aux Blancs d’abandonner leurs maisons

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Des militants du mouvement Black Lives Matter ont manifesté cette semaine dans un quartier résidentiel de Seattle. Ils ont exigé des habitants qu’ils abandonnent leurs maisons.

Les tensions raciales ne s’apaisent pas outre-Atlantique. Selon une information rapportée par plusieurs médias américains, dont le New York Post et le Washington Times, des manifestants du mouvement Black Lives Matter ont protesté dans un quartier résidentiel de la ville de Seattle, dans le nord-ouest des États-Unis, mercredi 14 août. Vidéos à l’appui, on voit les militants prendre leurs aises… et demander aux habitants du quartier d’abandonner leurs maisons.

 

 

Abandonner leur chez soi pour se faire pardonner de vivre là

[…]

Valeurs Actuelles

Racisme anti-blancs : Les recommandations de lecture de Sciences Po : « Fragilité Blanche », « Comment être un antiraciste », « Pourquoi je ne parle plus aux Blancs de race »…

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Entrer à Sciences Po en tant que blanc à l’été 2020, c’est tendre les bras pour recevoir 10 bouquins dont 5 vous expliquent à quel point vous êtes raciste, fragile, l’horreur, quasiment le nazisme…

 

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La guerre des masques a commencé

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Un internaute tweete : « Que va-t-il se passer lorsque les gens vont réaliser MASSIVEMENT que les masques ne protègent pas contre le virus et quand, en même temps, ils vont réaliser qu’ils n’ont aucune autre solution de protection à leur portée ? »

Le masque, censé protégé les autres de nos postillons, n’est-il pas, en définitive, qu’une parade psychologique que nos gouvernants espèrent ainsi pouvoir maîtriser en nous faisant peur ? Le virus peut s’attraper par les yeux. Qui le dit ? Le virus ne circule pas à l’air libre. Qui ose encore l’affirmer ?

Et quand on voit, sur LCI,ce médecin urgentiste débattre bêtement avec un masque sur le nez qu’il n’arrête pas de toucher pour le remettre en place, lorsqu’on voit notre Président mettre un masque qu’il tenait enroulé dans sa main, ne se moque-t-on pas de nous, cher M. Jean Castex, lorsque vous souhaitiez voir tous vos administrés masqués dans les rues de nos villes et villages ?

La mascarade qui nous a été jouée, au début de l’apparition de ce virus, semble donc avoir pris un autre aspect. Des masques, nous en avons aujourd’hui à profusion. J’ai entendu, dans « Les Grande Gueules », que chaque mois, la France en achèterait à la Chine pour un milliard d’euros. Il faut bien les utiliser. Alors, on nous l’impose et on nous fait croire que si nous refusons de cacher nos visages, nous sommes d’épouvantables égoïstes, peut-être même des criminels, et, en tous cas, des rebelles…

Hier, dans une petite rue vide de Boulogne, j’ai croisé une dame dont je n’ai pu apercevoir que les yeux. Je tenais mon masque chirurgical à la main pour respecter les consignes du bureau de Poste vers lequel je me rendais. Cette personne m’a jeté un regard de haine : ses yeux m’accusaient d’être un criminel !

Un ami me dit que, ce matin, sur le marché du Bois-Plage-en-Ré, un inconnu l’a pratiquement injurié car il ne portait pas le masque devenu obligatoire par le miracle d’un décret : « Vous devriez payer 135 euros ! » Et voilà la guerre des masques bien partie, car ces regards, ces altercations sont autant de signaux comme quoi nous sommes entrés en un pays où peur et délation font bon ménage. Comme, selon la formule consacrée, aux pires heures de notre Histoire. Sur Google, amusez-vous à taper « bagarre pour un masque » et vous aurez les exemples de ce qui nous attend. Bagarre dans un avion, bagarre dans une laverie, assassinat d’un chauffeur de bus qui demandait gentiment à de méchants passagers de bien vouloir mettre leur masque, bagarre dans un bar de Pontarlier, etc.

Comme dirait l’autre, avec ce masque, si on le manipule ou si on le conserve sans précaution, et si, en même temps, on ne peut pas se protéger les yeux, nous ne sommes par sortis de l’auberge. Et quand on voit ces Français devenus moutons qui ont choisi de se masquer en voiture, sur la plage, on se demande s’il ne s’agit pas là d’une nouvelle mode importée de Chine. Encore elle.

Morbihan. Un mort, huit hospitalisations dans un stage de survie, l’organisateur mis en examen

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Samedi dernier, plusieurs participants d’un stage de survie organisé à Kervignac (Morbihan) ont été hospitalisés à la suite d’une intoxication alimentaire. En effet, en rentrant d’expédition, un stagiaire parisien a été pris de convulsions, avant de s’effondrer et faire plusieurs crises d’épilepsies. Quelques minutes après, sept autres participants ont commencé à se sentir mal. Ils ont été brièvement hospitalisés sauf le jeune Parisien de 26 ans qui se trouvait dans un état grave. Son état s’est encore dégradé les jours suivants et il est décédé vendredi.

Intoxication alimentaire

La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes de cette intoxication alimentaire collective. L’organisateur du stage – un ancien militaire spécialisé dans ce type d’expérience – aurait présenté au groupe les plantes comestibles et non-comestibles pour survivre en forêt. Puis un des participants aurait, de sa propre initiative ramené et partagé une herbe toxique. Découvrant la scène, l’organisateur serait intervenu, mais trop tard. Les participants devaient amener leur gamelle et il n’y avait pas de repas préparé en commun selon l’organisateur qui insiste : « Il n’était pas du tout question de manger des herbes.  »

Mis en examen

Mais les versions diffèrent. Selon le procureur cité par Ouest-France, l’enquête a démontré « que [l’organisateur] avait laissé les stagiaires consommer le végétal incriminé sans vérifier son innocuité alors même que ce produit lui avait été dûment présenté.  » L’organisateur a été mis en examen et placé en détention provisoire non seulement pour homicide involontaire et blessures involontaires, mais aussi faux et usages de faux et de détention illégale d’armes.

La plante incriminée serait l’œnanthe safranée, un parent de la ciguë, mortelle même à faible dose, confondue par les participants avec de la carotte sauvage. Cette plante est courante dans cette région. En juin, un homme l’a confondu avec du persil turbeculeux, l’a cuisiné et en est mort également.

Faire de son masque un dazibao , Qu’és Aco ?

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Un lecteur nous adresse une photo pour nous montrer comment, lorsqu’il est obligé de porter le masque, il en fait un support pour dénoncer la dictature sanitaire imposée au nom de la lutte contre le Covid 19.

Dans le cas de la photo, il a voulu faire passer le message qu’il ne fallait pas faire confiance à l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et qu’il refuserait le vaccin contre le coronavirus.

Ce lecteur invite ceux qui désapprouvent cette dictature sanitaire à faire de même et à se servir du masque, lorsqu’il n’est pas possible de ne pas le mettre, pour en faire un dazibao.

Le dazibao (mot chinois signifiant littéralement « journal à grands caractères ») est une affiche rédigée par un simple citoyen, traitant d’un sujet politique ou moral, et placardée pour être lue par le public.

Par extension, le mot est aujourd’hui employé pour désigner les publications non officielles des dissidents à un régime totalitaire.

Liban, après les pleurs, la révolte…

Screenshot_2020-08-14 Liban, après les pleurs, la révolte - medias-presse info

Liban, après le deuil commence la manifestation. Et la contestation a immédiatement conduit à une révolte contre le gouvernement et le Hezbollah : les manifestants ont occupé les bureaux des ministères. L’explosion du stcok de nitrate d’ammonium, qui a fait 158 ​​morts (bilan encore provisoire), 6 000 blessés et 300 000 sans-abri, a été ‘’l’étincelle‘’ qui a suscité le mécontentement, après des mois et des mois de crise économique et sanitaire. Et cela détruit l’équilibre fragile du gouvernement Diab.

Des milliers de personnes sont descendues dans la rue, de 5 000 à 10 000 selon les estimations. En quittant le port, la zone la plus dévastée de Beyrouth, la foule s’est immédiatement heurtée à la police alors qu’elle se dirigeait vers le centre. Des groupes plus organisés de centaines de militants de l’opposition ont occupé les bureaux des ministères, dont le siège du ministère des Affaires étrangères, tandis qu’un affrontement très dur a eu lieu non loin de là sur la Place des Martyrs, le même où Rafiq Hariri, alors Premier ministre, a été assassiné le 14 février 2005. Etait attendue, vendredi, la sentence par contumace du procès international des auteurs présumés, tous les militants du Hezbollah, de cette attaque, mais le Tribunal spécial des Nations Unies pour le Liban a reporté la peine au 18 août, « par respect pour la d’innombrables victimes de l’explosion dévastatrice qui a secoué Beyrouth, en raison du deuil national de trois jours au Liban ». Le report de la peine n’a pas calmé l’opposition. Au contraire, elle a accru le ressentiment envers le Hezbollah, considéré comme le principal coupable de la catastrophe et du président maronite Michel Aoun, considéré comme le plus grand protecteur du Hezbollah. Les manifestants ont brûlé les photos d’Aoun hier.

Des révoltés ont aussi tenté de prendre le quartier général de l’Association des banques, y mettant le feu avant d’être délogés par l’armée, selon un photographe de l’Agence France-Presse sur place. Les protestataires ont également investi les ministères de l’Économie et celui de l’Énergie, symbole de la gabegie des services publics, les coupures de courant alimentant la gronde. « Nous sommes officiellement en guerre contre notre gouvernement », a déclaré une militante, Hayat Nazer. Les banques sont la cible de la colère des manifestants depuis octobre en raison des restrictions draconiennes imposées sur les retraits et virements à l’étranger.

Ces manifestations ont fait un mort du côté de la police et environ 700 blessés. Ce sont d’autres victimes indirectes de l’explosion qui a secoué le pays.

Le ressentiment très fort contre le mouvement armé chiite a pareillement augmenté après la déclaration de son chef Hassan Nasrallah, qui a nié toute implication du Hezbollah dans cette double explosion qui a eu lieu dans le port de Beyrouth.

Le général maronite Michel Aoun, dans son discours télévisé, a plutôt tenté de mettre la responsabilité des explosions sur des saboteurs étrangers. Il a évoqué une éventuelle action militaire secrète dans laquelle « une bombe ou un missile » aurait été utilisée. Il demande aussi que l’enquête sur l’explosion soit uniquement libanaise et non internationale. Et a refusé l’aide d’Israël.

Que le Hezbollah puisse être directement responsable du désastre car il contrôle le port de Beyrouth n’est qu’une hypothèse, mais c’est toujours une hypothèse bien fondée et c’est une cause de colère populaire au Liban, où le Hezbollah, quel que soit le déroulement des élections, reste toujours dans une position assez forte pour faire chanter tout gouvernement, avoir sa propre armée et propre infrastructure complètement à l’abri du contrôle des autorités étatiques.

Le Hezbollah a en effet déjà produit des explosifs à partir de nitrate d’ammonium, lors du bombardement de touristes israéliens en 2012 à Burgas, en Bulgarie. Plusieurs tonnes de ce produit hautement explosif ont été saisies dans les dépôts secrets du Hezbollah dans le cadre d’opérations antiterroristes en Allemagne (au printemps dernier), en Bolivie, au Koweït, à Chypre et au Royaume-Uni au cours des cinq dernières années. C’est une arme ‘’pauvre‘’  car elle est facilement disponible sur le marché. Que le Hezbollah ait puisé dans un dépôt dans un port qu’il contrôle directement à Beyrouth pourrait expliquer pourquoi cette substance y est restée, dangereusement, toutes ces années et que personne ne s’est donné la peine de la stocker ailleurs.

Le Premier ministre Hassan Diab a annoncé hier soir que lundi, au Parlement, il demandera la fin anticipée de cette législature et de nouvelles élections. « Nous ne pouvons pas résoudre la crise structurelle du pays sans élections législatives anticipées. »

Francesca de Villasmundo

Olivier Véran : le Chantal Goya de la lutte anti-Covid-19

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Heureusement qu’ils pensent à tout et qu’ils font de la pé-da-go-gie. Vous ne savez plus, vous êtes perdus, avec cette affaire de port du : où, quand, comment, pourquoi moi ? Le docteur Véran vous dit tout. Patientez, il va vous recevoir dans son cabinet. En attendant, mettez-vous en slip et gardez votre , s’il vous plaît.

Donc, c’est pas compliqué : A, B, C, D. « A, c’est quand on est A risque. Quand on est ÂGÉ […] B, c’est quand on est dans un lieu BONDÉ. […] C, c’est pour les endroits qui sont CLOS, quand vous êtes en intérieur avec d’autres personnes. […] D, c’est quand la DISTANCE est impossible à gérer. »

C’est le b.a.-ba exposé par le ministre de la Santé au JT de France 2, mercredi soir. Il semble, d’ailleurs, très fier de sa trouvaille, puisqu’il l’a reprise comme un slogan électoral sur son compte Twitter. Et c’est vrai, comment n’y a-t-on pas pensé plus tôt ! Succès immédiat, et les médias de parler de « technique », voire de « méthode ABCD ». On devrait même dire « méthode Véran ». Mieux : la « méthode du docteur Véran » qui rejoindrait ainsi une liste déjà longue de méthodes en tout genre : de la méthode Ogino à la méthode Coué, en passant par la méthode globale, il y en a pour toutes les circonstances. Cette règle de l’ABCD vient, d’ailleurs, compléter celle des 3 M, déjà édictée par la Direction générale de la santé : Mètre, Mains, . Mais ne compliquons pas les choses.

Sur les réseaux sociaux, la bataille fait rage autour des propos du ministre. Il y a ceux qui hurlent à l’infantilisation : « Ils sont vraiment obligés de nous parler comme si on avait cinq ans et demi ? » C’est pas impossible, vous savez… Il existe une délicieuse chanson de Chantal Goya qui s’intitule « A B C D ». À quelques semaines de la rentrée, on pourrait même imaginer un clip gouvernemental qui reprendrait l’air avec des paroles adaptées à la situation. Il y a aussi les messieurs Jourdain qui faisaient du Véran sans le savoir jusqu’à maintenant : « ABCD, c’est très bien trouvé, de plus facile à comprendre. C’est la règle des 4 que j’applique depuis le déconfinement sans le savoir. » Et puis, il y a ceux pour qui c’est trop simple : « Message malheureusement jamais clair. Faudrait préciser qu’il s’agit d’un “ou” et pas d’un “et” entre A-B-C-D. » On a dit, ne compliquons pas les choses.

Tout cela est pourtant si simple. Comme bonjour. On pourrait même en rester à la seule lettre A. A, comme AVANT. Avant, il ne fallait pas porter le masque. Mais Aussi A, comme AUJOURD’HUI : aujourd’hui, il faut porter le masque. Avec cette règle du A, on n’aura même plus besoin de connaître son alphabet : une manière de lutter contre les discriminations.

Paris au mois d’août le grand carnaval des masques du covid…

Hidalgo et ses nervis responsable de ce cirque …

Ça y est, nous y sommes : à compter de ce lundi 10 août, se promener dans va prendre un air de carnaval pour une durée d’un mois – c’est sans doute qu’un début. Il y aura les zones masquées et les zones non masquées, et ce, en fonction de la fréquentation, nous explique la préfecture de police dans un communiqué.

Les zones masquées sont tracées en rouge sur la carte fournie en annexe de l’arrêté, pris « en pleine concertation avec la maire de Paris ». Dommage. On aurait pu imaginer des arrêtés différents avec des zones différentes et des couleurs différentes : c’eût été bien plus rigolo, mais non. Ils ont fait ça en concertation. Que les amoureux de Paris au mois d’août se rassurent, le rouge ne fait pas tache d’huile et se contente de quelques traits, ici et là, jetés sur la carte de façon très artistique mais néanmoins scientifique.

En essayant de déchiffrer cette carte, qui tient plus de la carte d’état-major que du guide Michelin, on arrive bien à deviner que les quais de Seine sont rouges ; en revanche, on a du mal à identifier les rues et boulevards marqués de la couleur d’infamie. On imagine donc qu’en entrée de zone rouge, des panneaux, voire des check-points, tant qu’à faire, seront installés. Des chevaux de frise comme à la belle époque de Berlin seraient d’ailleurs du meilleur effet. La traversée de Paris à pied, avec ou sans cochon dans sa valise en carton, va prendre un air de jeu de piste ou de jeu de loi – à 135 euros – des plus divertissants.

D’autant que l’arrêté précise bien que « cette cartographie fera l’objet d’une évaluation régulière et est susceptible d’évoluer dans les prochaines semaines en fonction des données épidémiologiques et de l’observation de la fréquentation au sein de l’espace public parisien ». En clair, ça peut bouger à tout moment. C’est ce qui fera le charme, d’ailleurs. Vous habitez en zone non rouge, un beau matin, vous descendez promener le chien et voilà-t-y pas que c’est passé en rouge dans la nuit. Le combat en zone urbaine est plein d’imprévus, vous savez. D’un pâté de maisons l’autre, la situation tactique peut être complètement différente. Et du jour au lendemain. Non, franchement, ça va être passionnant. Bon, je dis ça, mais comme j’ai pas prévu de « monter à Paris » dans les prochaines semaines, au fond, je m’en fiche un peu.

Paris au mois d’août ! Un film de Granier-Deferre, sorti en 1966, avec Charles Aznavour qui chantait, on l’aura deviné, « Paris au mois d’août ». À ne pas confondre avec « J’aime Paris au mois de mai », du même Charles Aznavour. Paris au mois d’août, donc : l’histoire d’un homme qui reste à Paris au mois d’août – jusque-là, c’est normal – pendant que sa petite famille est en vacances. L’homme, Charles Aznavour, rencontre une jeune femme, la ravissante Susan Hampshire, et il envoie tout balader, pour la durée du mois d’août. À la fin des vacances, tout rentrera dans l’ordre. Banal, tout ça. Ringard, même. On dit daté, aujourd’hui.

Un film relatant la traversée de Paris sous l’occupation du Covid-19, et gel hydroalcoolique dans un petit sac à dos Décathlon, est sans doute en train de s’écrire dans le Luberon ou sur l’île de Ré. Une comédie gentillette pour passer la soirée du dimanche sans se prendre la tête ou un drame social sur fond de discriminations : au choix. Paraît que dans le film de Granier-Deferre, il y a une scène d’amour d’autant plus torride qu’on ne voit rien. Dans le futur chef-d’œuvre, on montrera tout. Tout. Sauf, évidemment, le visage des comparses qui seront masqués.

Port du masque à l’extérieur : tu veux ou tu veux pas ?

Nos dirigeants sont confortés par des sondages…

Pour qui a de la mémoire, le changement d’attitude du gouvernement sur l’utilité des masques est flagrant : d’inefficaces, voire de dangereux à l’époque où ils manquaient, ils sont devenus indispensables aujourd’hui. Si, encore, nos dirigeants reconnaissaient leur erreur passée ! Mais, tels des émules de Big Brother, ne pouvant par définition se tromper, ils refont l’Histoire à leur manière. Ils sont confortés par des sondages selon lesquels la majorité des Français estiment que les masques sont un bon outil de protection contre le Covid-19.

C’est ainsi qu’une enquête effectuée pour Le HuffPost indique que 62 % des Français sont favorables au port obligatoire du à l’extérieur, tandis que 84 % des sondés se disent prêts à le porter dans ces circonstances. De quoi stimuler nos dirigeants, qui ont découvert tardivement ses vertus : pour une fois, l’opinion publique semble d’accord avec eux ! Le gouvernement laisse donc les maires et les préfets décider du port du dans les lieux publics. Avec son courage habituel, il pourra toujours se dédire si des excès sont constatés et que le mécontentement grandit.

Ce sondage est également instructif en montrant que l’opinion varie en fonction du sexe : 68 % des femmes sont favorables à l’obligation du masque en extérieur, contre 55 % des hommes. La gent féminine serait-elle plus sensible aux mesures de protection contre l’épidémie ? Voilà qui contredirait les thèses ultra-féministes selon lesquelles l’égalité entre les femmes et les hommes doit être parfaite et apporterait de l’eau au moulin de ceux qui pensent que les femmes se différencient par des qualités spécifiques, ce qui justifie d’autant plus leur présence dans les instances dirigeantes.

Cette étude montre, également, des divergences d’opinion en fonction du positionnement politique des sondés : 42 % des sympathisants du Rassemblement national seraient opposés à l’application de la mesure dans les espaces extérieurs. Ils ne seraient que 26 % chez les électeurs des Républicains ou chez ceux de La République en marche. Faut-il en déduire que les électeurs de Marine Le Pen seraient plus inconscients du danger que les autres ? Cette perspective ne manquera pas de réjouir ceux qui, à droite, au centre et à gauche, font une allergie au RN et rejettent toute alliance avec un parti dont ils prétendent qu’il ne respecte pas les principes républicains.

Il semble plutôt que les électeurs du RN et, plus généralement, de la droite souverainiste soient plus lucides et plus conséquents que les autres. Ces données du sondage montrent surtout qu’ils ne sont pas dépourvus de bon sens. Ils mettent en cause la bonne foi de nos dirigeants, voyant dans leurs revirements des manifestations d’opportunisme pour appâter les différents électorats. Le gouvernement jette de la poudre aux yeux pour abuser l’opinion tout en répétant qu’il ne change pas de cap. On en vient à se demander si ses avertissements sur une reprise éventuelle de l’épidémie sont plus le signe de son incompétence ou d’un calcul politique à visée purement électorale.

Italie , Lampedusa : « Les migrants ont mangé mes poules, mes chèvres et mes 4 chiens. Il ne me reste que les porcs. »

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Une Lampédusienne raconte l’enfer vécu sur l’île avec les débarquements de migrants qui ne s’arrêtent jamais : « Regardez ce qu’ils font ici… ». Sconcertante. Nel frattempo il vergognoso #governoclandestino spalanca i porti e permette ai clandestini di infettare mezza Italia. BASTA, gli Italiani sono stanchi! 🔴VIDEO COMPLETO👉 https://t.co/6E2S7ObRbr pic.twitter.com/y6rqwdAR4z — Matteo Salvini (@matteosalvinimi) August 8, 2020 […]