Anciens flics, commandos. Depuis 2014, ils ont sauvé 199 enfants menacés d’exploitation sexuelle

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Ils sont plus de 30 gros bras. Anciens Navy SEAL, SAS britanniques, commandos de la marine et anciens flics. Ils opèrent sur la base du volontariat. Ils ont sauvé 199 mineurs depuis 2014.

e 21 septembre 2009, je lisais un article du Orange County Register, explique le pasteur Joseph Travers, fondateur de Saved in America (SIA).

L’article parlait d’un groupe de retraités, « Terror hunters » – « chasseurs de terroristes », dont l’objectif était de mettre fin à l’esclavage sexuel des enfants.

Cela me rappela une information que j’avais entendue récemment au sujet d’une jeune fille de 17 ans disparue, qui avait quitté la maison de ses parents à New York. Brittanee Drexel avait été vue pour la dernière fois par les caméras de vidéo surveillance d’un hôtel de Caroline du Sud, à 1000 km de chez elle.

En tant qu’ancien détective de police et enquêteur privé, j’ai été témoin d’innombrables cas de disparition d’enfants. Je savais que beaucoup d’enfants finissaient par être victimes de la traite des êtres humains.

J’ai cherché à rencontrer les « Terror Hunters », pour voir s’il y avait un moyen d’effectuer ces sauvetages ici aux États-Unis.

J’ai rencontré Jeff Bramstedt, un ancien des opérations spéciales de la marine qui, avec Alexandria Phillips, avocate, m’a aidé à créer Saved In America (SIA).

La mission

Saved In America s’efforcerait d’empêcher les gangs, les proxénètes, les prédateurs et les marchands d’esclaves de livrer les filles à la traite humaine, ici, aux États-Unis

Il nous fallait donc cibler les enfants avant qu’ils ne soient victimes de la traite.

SIA se fixait comme objectif de retrouver les enfants disparus et les fugueurs comme Brittanee.

Au cours de l’été 2014, on m’a présenté Bill Lynch de la Lynch Foundation for Children, qui a gracieusement financé notre première opération.

En décembre 2014, SIA sauvait son premier enfant.

Nos forces

Le modèle de Saved in America repose sur trois piliers :

  1. Nous ne facturons jamais les parents/ tuteurs pour retrouver leurs enfants.
  2. Nous le faisons volontairement, en refusant d’être payés.
  3. Nous n’utilisons que d’anciens commandos et des policiers, à la retraite ou en service, qui deviennent enquêteurs privés titulaires d’un permis, et sont assurés.

Saved in America compte actuellement plus de 30 opérateurs.

  • Tous les enquêteurs privés sont licenciés et assurés.
  • Ce sont d’anciens Navy SEAL (principale force d’opérations spéciales de la marine américaine, et composante du commandement naval spécial de guerre),
  • D’anciens membres des commandos de reconnaissance de la Marine,
  • D’anciens SAS britanniques (forces spéciales de l’armée britannique],
  • Des officiers de police à la retraite.
  • Nous avons un directeur exécutif, un directeur juridique, un gestionnaire de cas, un coordonnateur de sensibilisation communautaire, un directeur de la formation et de la réadaptation des enfants, un enquêteur en réseautage social, un opérateur de drones licencié, et un instructeur en armes à feu autorisé par l’État.

Depuis notre première opération en décembre 2014, Saved in America a sauvé 199 enfants.

J’espère que vous n’aurez jamais besoin d’eux. Dans le cas contraire, voici leur numéro de téléphone : (760) 348-8808. Et leur page Facebook, que je vous encourage à Liker.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg

resistancesetlibertes.wordpress.com

Fraude massive : 120 millions de numéros de Sécurité sociale (pour 67 millions d’habitants)…

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Le rapporteur général de la commission des Affaires sociales du Sénat, Jean-Marie Vanlerenberghe, a présenté les résultats d’une enquête « express » menée avec le président de la commission, Alain Milon, afin de faire toute la lumière sur l’ampleur de la fraude aux numéros de Sécurité sociale. Et en fait de toute la lumière, ils se sont contentés de faire un sondage.

Source : Les Echos

Le coût de la fraude – par des étrangers – serait compris entre 290 millions et 1,17 milliard d’euros, d’après une enquête menée pour le Sénat par la police aux frontières et le service administratif national d’identification des assurés (Sandia), qui est rattaché à l’Assurance-vieillesse.

Nous sommes très loin des 14 milliards estimés [par l’ex magistrat Charles Prats] par les réseaux sociaux ainsi que certaines formations politiques, mettant en avant les étrangers qui viennent manger le pain des Français », a déclaré le sénateur centriste du Pas-de-Calais.

Mission tenait à communiquer ces données avant que les enquêteurs aient terminé leurs travaux, pour couper court aux affabulations.

Au printemps, l’ex-magistrat Charles Prats, ayant travaillé par le passé avec la délégation nationale à la lutte contre la fraude, avait chiffré le phénomène à 14 milliards d’euros. Une somme énorme, deux fois supérieure au coût estimé par l’Urssaf il y a trois ans pour la fraude aux prélèvements sociaux.

Cependant, les chiffres produits par la mission Vanlerenberghe/Milon sont des estimations. Ils ont été extrapolés à partir d’un minuscule échantillon de 1.575 immatriculations de Français nés à l’étranger.

C’est un travail bien trop approximatif pour « couper court aux affabulations », considèrent certains observateurs.

Selon ce petit échantillon donc, il ressort que 3 % des dossiers sont suspects, 16 % ont un statut « indéterminé » – ce qui ne les rend pas pour autant légitimes, le niveau de preuve documentaire exigé il y a vingt ans étant moins élevé qu’aujourd’hui, rien ne permet à ce stade de savoir s’il y a fraude ou pas, et de quelle ampleur.

La commission n’a pas terminé ses vérifications que pour l’instant, un quart des dossiers suspects – un pourcentage collossal – se révèlent frauduleux.

120 millions de numéros de Sécurité sociale

Quelques centaines de millions d’euros, ce n’est pas rien, mais ce serait un travail de bénédictin que de reconstituer pièce par pièce les 21 millions de dossiers de Français nés à l’étranger », juge le rapporteur, qui préconise plutôt de poursuivre les efforts des caisses de Sécurité sociale pour partager les données et former les contrôleurs. L’administration devrait également exiger que les demandeurs d’inscription se présentent en personne, « au moins quand il existe une suspicion ».

Et les fichiers de l’Insee, qui recensent à ce jour 120 millions de numéros de Sécurité sociale pour 67 millions d’habitants encore en vie, ont de quoi donner la chair de poule aux Français qui payent tandis que le gouvernement promet de plus en plus d’immigration.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet

Affaire Balkany: Le maire de Levallois après la mine , creuse t’il son trou à la Santé ?

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Patrick Balkany, maire LR de Levallois, le 13 mai 2019 au Tribunal de Grande Instance de Paris. — NICOLAS MESSYASZ/SIPA
  • Patrick et Isabelle Balkany sont jugés pour « blanchiment de fraude fiscale ».
  • Ils sont accusés d’avoir dissimulé un patrimoine évalué à 13 millions d’euros.
  • Quatre autres prévenus, dont leur fils Alexandre, comparaissent également.

Du haut de ses 70 ans, Patrick Balkany a conservé, pour certaines choses de la vie, l’enthousiasme d’un enfant. Il était 15 heures, jeudi, quand il a ainsi emmené joyeusement la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris, à 400 mètres sous terre en camion. « C’était tellement impressionnant. Impressionnant ! Je n’avais jamais rien vu de tel, monsieur le président ! » Il faut dire que le maire (LR) de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) affirme ne rien connaître aux mines africaines. Si ce n’est, donc, ce sentiment d’avoir 400 mètres de terre, de cuivre et d’uranium sur la tête.

En ce moment, c’est plutôt une épée de Damoclès qui se balance au-dessus du banc du tribunal où l’édile accusé de « corruption » passe ses journées. Et Georges Forrest semble tenir un bout du manche. Cet industriel belgo-congolais est celui qui a emmené, un beau jour, Patrick Balkany dans les entrailles de l’Afrique. C’est surtout celui qui assure lui avoir versé 5 millions de dollars sur un compte à Singapour. En échange, Patrick Balkany l’aurait placé pour qu’il acquière une mine d’uranium en Namibie.

Georges Forrest photographié en 2018 dans son bureau de Lubumbashi en République démocratique du Congo.
Georges Forrest photographié en 2018 dans son bureau de Lubumbashi en République démocratique du Congo. – SAMIR TOUNSI / AFP

Les neuf chiffres du compte à Singapour

En entendant cette histoire lue par le président Benjamin Blanchet en début d’après-midi, le maire de Levallois manque s’étrangler. Avant même d’arriver à la barre du tribunal, son visage vire cramoisi. « Tout le monde oublie que la vente de la mine n’a pas eu lieu au final. Pourquoi aurais-je donc touché une commission ?, crache-t-il dans le prétoire sans avoir besoin de micro.

Et de s’en prendre à tous les membres de la magistrature. « Je trouve ça aberrant qu’on ait pu écrire sur un bout de papier que j’ai la moindre responsabilité là-dedans ! Messieurs du parquet, je ne vous félicite pas ! Et vous monsieur le président ! Avec vous, la balance [de la justice], elle en prend un coup ! »

Il faut dire que le poids des charges la fait pencher uniquement d’un côté. S’il n’y a pas eu de commission, comment Georges Forrest a-t-il pu citer 1651.663.21, les neuf chiffres du compte de la Commerzbank de Singapour, dont le bénéficiaire était le bras droit de Patrick Balkany ? Pourquoi les fonds, virés en deux fois en juin 2009, ont servi à meubler la villa de Marrakech que l’élu est accusé de posséder ?

Un fax envoyé d’un bureau de poste, rue la Boétie

Eric Dupond Moretti, l’avocat de Patrick Balkany, intervient. Pour lui, cela semble gros. Tellement gros qu’il se demande si l’industriel, baptisé le « vice-roi du Katanga », n’a pas passé un deal avec le juge Van Ruymbeke ? Un non-lieu en échange de charges précises contre Balkany ?

Sinon, comment expliquer qu’il soit venu, en 2015, dans le bureau du magistrat avec un « barda de documents » sans savoir pourquoi il était convoqué ? Dans le lot des 114 pages, il faut dire que les enquêteurs ont trouvé quelques pépites. Des photos montrant Patrick Balkany en Namibie alors qu’il disait ne jamais y avoir mis les pieds. Des ordres de virements vers Singapour. Et même un fax envoyé du bureau de poste de la rue de la Boétie, à Paris. Juste à côté de l’adresse du cabinet d’avocat chargé de la Société d’économie mixte de Levallois-Perret…

Confronté à tout cela, Patrick Balkany finit par balancer, toujours aussi rouge, qu’il n’a « plus rien à dire » sur cette affaire. Le tribunal s’en charge très bien tout seul. Il a prévu que le procès se poursuive jusqu’au 20 juin. Le maire de Levallois encourt une peine de dix ans de prison.

Suivez le procès Balkany en direct sur le compte Twitter de notre journaliste :  @vvantighem

Comment la RATP veut purifier l’air du métro à Paris

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  • Deux purificateurs d’air ont été présentés ce vendredi. Ils sont installés pour expérimentation pendant 6 mois sur les quais de la station Alexandre-Dumas (ligne 2), dans le 20e arrondissement de Paris.
  • Le dispositif doit permettre d’absorber et de traiter les particules fines produites par les rames de métro et circulant dans l’air. Ces particules sont ensuite destinées à être « valorisées ».
  • Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France et d’Ile-de-France Mobilités a salué un dispositif qui doit permettre de mettre fin à un « paradoxe » : « La concentration de particules fines est parfois supérieure dans le métro à ce qu’on mesure à l’extérieur ». En cause principalement : le freinage des rames.

Envie de prendre le métro pour éviter la pollution du dehors ? Mauvaise idée, selon une étude de la région Ile-de-France. Les taux de particules fines sont parfois plus élevés en station que dans les rues parisiennes, d’après les conclusions. Un « paradoxe » auquel s’attelle Valérie Pécresse, présidente de région et d’Ile-de-France Mobilités. L’Ile-de-France teste pendant six mois deux purificateurs d’air, installés sur l’un des quais de la station Alexandre-Dumas (ligne 2) dans le 20e arrondissement de Paris. Les appareils ont été inaugurés ce vendredi et seront activés dans quinze jours.

Ce dispositif, nommé « Ip’Air » et conceptualisé par la société privée Suez, est lauréat de l’appel à projets « Innovons pour l’air de nos stations » lancé par la région en 2018. Valérie Pécresse a salué ce vendredi en conférence de presse un dispositif destiné à « lutter contre les particules fines qui peuvent être à l’origine d’allergies ou d’asthme » chez les Parisiens.

7.500 m3 d’air traités par heure

Avec leurs trois mètres de long sur deux mètres de haut, les engins ne passent pas inaperçus. Deux appareils de traitement de l’air ont été installés sur les quais du métro et tous deux fonctionnent de la même façon : l’air passe dans la machine et un « aimant à particules » capte la pollution, explique Jérôme Arnaudis, directeur du pôle Air à Suez. Les particules restent accrochées à une plaque et sont collectées. Avec une ambition : qu’elles soient ensuite « valorisées », affirme Sophie Mazoué, responsable du développement à la RATP, préférant rester discrète pour l’instant sur les options envisagées. Au total, 7.500 m3 d’air seront traités chaque heure.

Les appareils de traitement de l'air sont installés à titre expérimental pendant 6 mois et pourront ensuite être reconduits.
Les appareils de traitement de l’air sont installés à titre expérimental pendant 6 mois et pourront ensuite être reconduits. – Juliette Desmonceaux

Pour évaluer l’efficacité du système, un outil de mesure a également été installé. Pendant les six mois d’expérimentation, il est chargé d’évaluer l’efficacité de l’installation 24 heures sur 24.

4 millions d’usagers par jour

Alors que dans les rues parisiennes, la pollution est principalement liée au trafic routier, produisant du dioxyde d’azote, dans le métro, c’est le freinage des rames et ses particules fines qui sont mis en cause. Peuvent également entrer en cause : les travaux, nombreux dans le métro, et l’ancienneté des rames. Souvent mal ventilées, les stations de métro brassent en plus de l’air pollué qui n’est pas évacué. Résultat, dans certaines stations, les concentrations de particules en suspension sont jusqu’à dix fois supérieures aux seuils de recommandation de l’OMS. Avec ses 4 millions d’usagers par jour, l’enjeu sanitaire est énorme pour le métro parisien.

Si les appareils « Ip’Air » s’avèrent efficaces, l’expérimentation sera poursuivie dans les stations et pourra s’étendre à des lieux « semi-fermés », a annoncé Valérie Pécresse, évoquant les cours d’écoles ou les EHPAD. Selon une étude d’Airparif parue en 2018, entre cancers, problèmes cardio-respiratoires ou cardiovasculaires, la pollution cause 48.000 morts anticipées par an à Paris.

La Méditerranée quatre fois plus polluée que le 7e continent de plastique

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  • L’ONG WWF rend publique un rapport selon lequel 600.000 tonnes de plastiques sont rejetées chaque année en Méditerranée.
  • Selon l’ONG, la « situation est catastrophique », la Méditerranée est quatre fois plus polluée que le 7e continent de plastique.
  • La France est le premier producteur de plastiques de la région, l’ONG appelle le gouvernement à prendre des mesures pour limiter cette production.

« Une situation catastrophique ». C’est ce que décrit le rapport publié par l’ONG WWF sur la pollution au plastiques en mer Méditerranée, . A la veille de la journée mondiale de l’Océan, l’ONG souhaite alarmer sur la situation de la mer Méditerranée, souvent considérée comme la mer la plus polluée sur terre.

Cette affirmation n’est pas surévaluée puisque « chaque année 600.000 tonnes de plastiques sont rejetées dans la mer Méditerranée ». « C’est l’équivalent de 34.000 bouteilles de plastiques jetées dans la Méditerranée chaque minute », décrypte Ludovic Frère-Escoffier, responsable du programme vie des océans chez WWF.

 

Quatre fois plus polluée que le 7e continent de plastique

La mer Méditerranée fait ainsi partie de la plus grande zone d’accumulation de déchets plastiques dans le monde. « On estime qu’elle est quatre fois plus polluée que le 7e continent de plastique. C’est moins visible parce que la mer Méditerranée concentre des millions de petites particules de plastiques, sur lesquelles viennent se concentrer les polluants chimiques, aussi très présents en Méditerranée », indique le spécialiste. Le 7e continent de plastiques est un terme de communication pour qualifier les concentrations de plastiques dans les océans du monde, portées par les courants marins.

Cette pollution s’explique notamment par les grosses difficultés en matière de collecte des déchets plastiques dans certains pays du pourtour Méditerranéen, « l’Egypte, la Turquie et l’Italie », cible Ludovic Escoffier. Un problème qui ne concerne pas la France puisqu’elle « parvient à collecter l’essentiel de ses déchets et à limiter les rejets dans la nature ». La problématique nationale se situe d’avantage dans la production de déchets plastiques.

La France, premier producteur de plastiques de la région

« La France est le plus important producteur de déchets plastiques de la région, avec 4,5 millions de tonnes de déchets plastiques produits en 2016, soit 66,6 kg par personne », nous apprend WWF. Parmi ces déchets, seulement 22 % sont recyclés, un taux plus faible que l’Italie, l’Espagne, Israël et la Slovénie, des pays moins puissants économiquement.

C’est justement sur ces deux aspects que la France doit s’améliorer, selon l’ONG. « Nous demandons la mise en place d’une autorité indépendante regroupant l’Etat, des entreprises, des associations, etc… afin de définir un niveau de réduction de la production de plastiques. Il faut fermer certains robinets et c’est au gouvernement de l’initier. Les dernières lois vont dans le bon sens, mais il faut continuer ces efforts », estime Ludovic Frère-Escoffier.

Des mesures ambitieuses attendues

 

La nécessité de développer le réemploi, couplé à un meilleur recyclage sont d’autres axes d’amélioration. « Il faut absolument que les industriels mettent moins d’additifs dans leurs plastiques, en général pour des raisons marketing. Ou qu’ils évitent de mélanger différents types de plastiques pour faciliter leur recyclage », souhaite Ludovic Frère-Escoffier.

C’est pourquoi WWF appelle le gouvernement à annoncer des mesures ambitieuses dans le cadre de la loi anti-gaspillage présentée début juillet. Sollicité, le ministère de la transition écologique n’a pas donné suite…

Saône-et-Loire : Saisie record de 40 millions d’euros de méthamphétamine

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Si le volume de drogue est confirmé, cette saisie de méthamphétamine constitue un record en France.

Ce mercredi, un poids lourd transportant 400 kg de méthamphétamine a été intercepté par les douaniers de Lons-le-Saunier, au péage du Miroir sur l’A39 en Saône-et-Loire. Les fonctionnaires ont interpellé le chauffeur de nationalité espagnole.

30 à 40 millions d’euros

400 kg de drogue synthèse représentent de 30 à 40 millions d’euros de valeur marchande. « On a un test positif mais les analyses sont en cours. On prélève un échantillon de chaque paquet et on vérifie que c’est bien de la drogue », a confié une source proche de l’enquête au journal Le Progrès. Cette saisie pourrait constituer un record français.

Le suspect a été placé en garde à vue par la direction interrégionale de la police judiciaire de Dijon, qui est chargée de l’enquête. La Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Nancy pilote les investigations.

Charlie Hebdo janvier 2015 : 14 islamistes seront jugés devant une cour d’assises en 2020

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14 suspects islamistes seront jugés du 20 avril au 3 juillet 2020 à Paris devant une cour d’assises spéciale. Ils sont soupçonnés de soutien logistique aux frères Kouachi et à Amedy Coulibaly.

Leur procès se tiendra du 20 avril au 3 juillet 2020 à Paris indiquent plusieurs sources judiciaires. 14 suspects vont comparaître devant une cour d’assises spéciale à Paris.

Ces derniers sont soupçonnés à des degrés divers, de soutien logistique aux frères Kouachi, les auteurs de l’attentat de Charlie Hebdo en janvier 2015, mais aussi à Amedy Coulibaly, l’auteur de l’attaque meurtrière contre une policière municipale à Montrouge, Clarissa Jean-Philippe, ainsi que contre le supermarché parisien Hyper Cacher, ayant fait 17 morts.

Un bateau des sauveteurs de la SNSM a chaviré aux Sables-d’Olonne, au moins 3 morts…

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15h30. Le bateau disparu en mer est le Carrera. Il s’agit d’un chalutier de fond construit en 1979 qui est immatriculé à l’île d’Oléron. A bord se trouver un marin pêcheur à la retraite qui serait parti en mer ce vendredi matin.

14h00. Dramatique accident ce vendredi à la mi-journée aux Sables-d’Olonne (Vendée), le bateau de 7 sauveteurs de la SNSM a chaviré à cause des fortes rafales de vent causées par la tempête Miguel.

Les sauveteurs venaient de partir au secours un bateau en difficulté, dont on est à l’heure actuelle sans nouvelle, lorsque leur bateau a chaviré à cause des vents violents.

Le maire LR des Sables-d’Olonne Yannick Moreau a annoncé que 3 des 7 sauveteurs étaient décédés. « Nous ignorons les circonstances dans lesquelles ce bateau a pris la mer et a déclenché sa balise de détresse provoquant l’intervention du SNSM. La ville est en deuil », a-t-il déclaré.

Le plan NOVI (nombreuses victimes) et le plan blanc ont été activés et le préfet s’est rendu sur place. Les pompiers sont en cours d’intervention, à l’aide notamment d’un hélicoptère et de plongeurs.

« C’est le premier accident grave depuis 1986, il affecte la communauté des sauveteurs et des marins », a déploré Xavier de la Gorge, le président de la SNSM, au micro de BFMTV.

 

Le crash du site des impôts pourrait venir d’une attaque de hackers …

hackers

Après analyse des logs, ces « boîtes noires » des serveurs informatiques, il se pourrait que les problèmes rencontrés par les déclarants de dernière minute soient dus à une attaque.

Dans la nuit de lundi à mardi, en 30 minutes, plus de trois millions de connexions ont eu lieu sur le serveur des impôts. Le site s’est donc bloqué, comme le veut la procédure, afin d’empêcher le vol de données confidentielles.

Deux enquêtes ouvertes

Les autorités ont diligenté deux enquêtes suite au bug du site « impots.gouv.fr », révèle France Info. La première est menée en interne par le ministère des Finances. La seconde a été confiée à l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi).

Parmi les 3 millions de connexions qui ont eu lieu en trente minutes, des adresses IP venues de l’étranger ont été repérées, selon une source proche du dossier.

Le délai repoussé de 48 heures

Des centaines de milliers de contribuables avaient ainsi été empêchés de remplir leur déclaration de revenus en temps et en heure. Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics, avait accordé un délai de 48 heures supplémentaires pour palier à ce problème de dernière minute. Un délai expiré ce jeudi soir.

780 tonnes de «faux steaks hachés» distribuées aux plus démunis : Une fraude à 5,2 millions d’euros

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La fraude est d’ampleur et a de quoi choquer. Une entreprise française a écoulé environ 7 millions de « faux steaks hachés ».

Les Restos du Coeur, le Secours-Populaire, la Croix-Rouge, la Fédération française des banques alimentaires, et d’autres associations venant en aide aux plus démunis ont fait un achat groupé de steaks hachés pour de 5,2 millions d’euros. Mais il s’est avéré qu’ils ne contenaient pas de viande !

780 tonnes de marchandise

Depuis le mois de juillet 2018, ces associations se sont vu livrer près de 7 millions de « faux steaks hachés ». C’est seulement en mars dernier que des personnels associatifs ont débusqué la fraude.

Ils ont alerté les autorités après avoir constaté que les steaks servis aux plus démunis n’avaient ni le goût, ni la couleur, ni même la texture attendues d’un steak haché. Et pour cause : après analyses par les services de la répression des fraudes, le verdict est tombé : il n’en s’agissait pas. Leur distribution a été annulée.

Pas de viande dans ces steaks

Les échantillons analysés se sont avérés dépourvus de viande. Ils étaient composés uniquement de gras et de peau mixés à du soja et de l’amidon : des produits non-autorisés dans des steak hachés, rapporte RTL. Les analyses ont également mis en avant la présence de viande transformée réemployée.

En résumé ces steaks étaient constitués de matière première de très mauvaise qualité, mais qui ne présente toutefois pas de danger pour la santé.

Une entreprise française

L’entreprise incriminée est française et aurait fait fabriquer ces produits en Pologne, pour faire baisser leur coût. Une fraude d’ampleur qui fait encourir à ses auteurs 2 ans de prison et 1,5 million d’euros d’amende pour « tromperie » et « fraude en bande organisée ».

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