Benoît XVI: les scandales de pédophilie s’expliquent par la révolution des années 60

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Le pape Benoît XVI lors de la messe du mercredi des cendres au Vatican, le 13 février 2013

AFP/Archives – GABRIEL BOUYS, GABRIEL BOUYS

Le pape émérite Benoît XVI explique les scandales de pédophilie du clergé par la révolution sexuelle des années 60, des idées théologiques nouvelles, ainsi que l’effondrement en Occident de la foi, dans une analyse rendue publique jeudi.

« La révolution de 1968 s’est battue pour une complète liberté sexuelle, qui n’admettait plus de normes », souligne le pape émérite allemand dans un texte touffu de 18 pages publié dans « Klerusblatt », mensuel bavarois destiné au clergé.

« La pédophilie a alors également été diagnostiquée comme permise et appropriée », ajoute-t-il, dans cette lettre publiée par des sites catholiques américains.

Benoît XVI, qui vit reclus dans un petit monastère de la Cité du Vatican, s’exprime très rarement depuis sa démission voici six ans. Et son texte qui le ramène sous les projecteurs a fait l’effet d’une petite bombe jeudi chez certains théologiens ou pour des victimes d’abus sexuels.

José Andres Murillo, un Chilien victime d’abus du clergé, a estimé jeudi que « le narcissisme théologique » de Benoît XVI avait « fait partie du problème de la culture d’abus et de silence de l’Eglise ».

Le théologien américain Brian Flanagan juge par exemple dans un tweet que le lien que Benoît XVI fait avec les années 60 constitue « une explication fausse et embarrassante ».

-« l’absence de Dieu »-

Dans son texte, le pape émérite allemand décrit « l’effondrement de grande ampleur » des vocations de prêtres après la révolution sexuelle des années 60.

Puisant des exemples dans son Allemagne natale, il raconte aussi comment « le radicalisme sans précédent des années 1960 » a fait souffler une « modernité » dans toutes les strates de la société y compris dans les séminaires formant des prêtres.

« Des cliques homosexuelles se sont développées dans différents séminaires », sans trop se cacher, relève-t-il de manière surprenante pour illustrer son propos sur une certaine « dissolution de l’enseignement morale de l’Eglise ». Et un évêque avait par exemple décidé de montrer des films pornographiques aux séminaristes « avec l’idée de les rendre plus résistants à des comportements contraires à la foi », affirme-t-il.

Le pape émérite dresse en outre un constat assez amer d’une « société occidentale où Dieu a disparu de l’espace public » et où l’Eglise est perçue aujourd’hui comme « une sorte d’appareil politique ».

« Pourquoi la pédophilie a-t-elle pris de telles proportions? Au final cela s’explique par l’absence de Dieu », devenu une « préoccupation d’ordre privé d’une minorité » de croyants, écrit-il.

Avant de devenir pape, Joseph Ratzinger dirigea la Congrégation pour la doctrine de la foi (héritière de l’Inquisition), où il fit la chasse durant 24 ans à toutes les dérives liturgiques ou sociales. Ce département du Vatican est également chargé d’étudier les dossiers d’abus sexuels du clergé parvenant au Vatican.

Ce professeur bavarois élu pape en 2005 a vite été confronté à des révélations en cascade d’abus sexuels commis sur des enfants par des membres du clergé. Il a notamment demandé en 2011 que les prêtres soupçonnés d’abus soient déférés devant la justice du Vatican.

C’est dans la deuxième moitié des années 1980 que la question de la pédophilie est devenue d’actualité pour l’Eglise, notamment aux Etats-Unis, entraînant progressivement un réexamen de la loi pénale du droit canon, retrace-t-il dans son texte.

L’Eglise avait auparavant garanti de manière excessive la seule protection des accusés, difficilement condamnables, rappelle le pape allemand.

Les réflexions du pape émérite viennent à la suite d’un sommet de l’Eglise organisé en février par le pape François portant sur les abus sexuels sur mineurs par le clergé.

Source : AFP

Christianophobie : Sainte-Sophie : les mosaïques toujours occultées pour les visiteurs

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Le coup de force provocateur des autorités turques offrant au culte musulman la vénérable basilique Sainte-Sophie de Constantinople, s’était accompagné d’un engagement du gouvernement d’Erdogan de n’occulter l’iconographie chrétienne que lors des cultes mahométans et de la rendre de nouveau visible pour les visiteurs. Depuis le 24 juillet dernier, cet engagement n’a pas été suivi d’effets et, pour les touristes qui visitent la basilique, les mosaïques demeurent invisibles. Le monument est juridiquement passé du ministère de la Culture et du tourisme à la direction des Affaires religieuses, même si des fonctionnaires du ministère de la Culture et du tourisme continuent à s’y affairer : « Les mosaïques sont totalement occultées et nous ne savons pas quand elles seront dévoilées », commentent des fonctionnaires du ministère, « les mosaïques ne sont pas visibles en dehors des heures de prière. Il avait été dit qu’un système de voiles rétractables allait être mis en place, mais nous n’avons aucune information sur la date à laquelle cela sera fait ».

Source : AsiaNews, 14 août 2020.

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Au Brésil, Soros indésirable

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Au Brésil , un mouvement conservateur a récemment lancé une pétition pour contrer l’influence dans le pays du financier George Soros et de son réseau « philanthropique ».

La campagne promue par le Mouvement conservateur brésilien (Mbc) compte déjà le soutien de plus de 25 000 signatures, qui seront officiellement remises au Congrès national le 13 août. Comme l’expliquent les promoteurs, l’initiative vise à freiner l’activité et l’influence de George Soros, fondateur de l’Open Society Foundations (OSF), l’un des « principaux financiers des cliniques d’avortement dans le monde ».

La mobilisation, soulignent les représentants du mouvement conservateur brésilien, vise à devenir une campagne mondiale afin de faire du 12 août la Journée internationale contre l’influence encombrante du magnat libéral, l’un des plus importants sponsors du Parti démocrate américain et de nombreuses ONG progressistes dans le monde. Pour le mouvement conservateur brésilien, « Soros est le plus grand financier de gauche au monde, qui œuvre en coulisse à la chute des gouvernements et à l’instabilité des nations, avec des propositions allant de la destruction de la culture judéo-chrétienne, à la légalisation de l’avortement, à la théorie de genre, jusqu’à la censure d’Internet. Le moment est venu de lutter solidairement contre la personnification du mondialisme ».

Le titre de la campagne est Ne laissez pas George Soros penser à votre place. Selon le mouvement conservateur brésilien, Soros finance des mouvements tels que Black Lives Matter, alimentant les divisions raciales. D’après une analyse du Washington Times, « l’Open Society Foundations a alloué au moins 33 millions de dollars en un an au mouvement ».

Récemment, un groupe de jeunes du Mouvement conservateur brésilien s’est réuni à Brasilia pour faire connaître la campagne avec une série d’affiches postées dans des points stratégiques de la capitale.

Francesca de Villasmundo

Et les cloches se sont tues , le film d’Eric Dick en accès libre.

et les cloches se sont tues de éric Dick

Le réalisateur Eric Dick vient de mettre son film, Et les cloches se sont tues, en accès libre.

Voici le synopsis.

1970 : la France est un pays respectable et respecté. Les Français vivent sur les acquis de leur immense et terrible histoire: démocratie, laïcité, liberté. Les cloches sonnent à la volée.

Erick s’y épanouit toute son enfance et sa jeunesse. 2020: La France croule sous les dettes qui s’accumulent depuis une quarantaine d’années et fait face à une immigration exponentielle.

La France entre donc dans un cycle infernal de dépendance aux banques et pays créanciers. 2025 : Erick dans ses activités de réalisateur, lors d’un reportage sur la venue massive et incontrôlée de bateaux d’immigrés, traverse un terrible drame personnel.

2040 La France est quasiment envahie par cette immense vague humaine, des régions sont quasiment indépendantes et n’obéissent qu’à leur idéologie religieuse et les cloches ne sonnent plus.

De plus, d’autres convois maritimes sont annoncés au large de la côte Atlantique pour déverser une multitude de ces étrangers…

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine 

Aisne: un employé d’une société de pompes funèbres condamné pour avoir pris des photos porno des cadavres

Il a été condamné à huit mois de prison avec sursis. IGNOBLE , c’est pas cher payé…

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C’est parce qu’il photographiait sous les jupes des femmes que ce quinquagénaire a été interpellé en 2018.

Les forces de l’ordre ont eu une autre surprise en regardant les photos sur le téléphone portable, comme le révèlent nos confrères de l’Union.

Cet habitant d’Hirson, dans le nord de l’Aisne, âgé de 52 ans, travaillait dans une entreprise de pompes funèbres.

L’employé avait aussi une collection de photographies de cadavres dans son téléphone. Plusieurs clichés en attestent, des hommes, des femmes, décédés, certains sont photographiés habillés, d’autres partiellement nus. « Des photos où l’on voit clairement que vous avez manipulé les corps et où il n’y a aucun doute sur le caractère sexuel des prises de vue », a précisé le président du tribunal. Pour la justice, ces photos sont une atteinte à l’intégrité d’un cadavre.

Il a été condamné à huit mois de prison avec sursis, une obligation de soin et l’interdiction d’exercer dans les pompes funèbres.

Italie , Lampedusa : « Les migrants ont mangé mes poules, mes chèvres et mes 4 chiens. Il ne me reste que les porcs. »

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Une Lampédusienne raconte l’enfer vécu sur l’île avec les débarquements de migrants qui ne s’arrêtent jamais : « Regardez ce qu’ils font ici… ». Sconcertante. Nel frattempo il vergognoso #governoclandestino spalanca i porti e permette ai clandestini di infettare mezza Italia. BASTA, gli Italiani sono stanchi! 🔴VIDEO COMPLETO👉 https://t.co/6E2S7ObRbr pic.twitter.com/y6rqwdAR4z — Matteo Salvini (@matteosalvinimi) August 8, 2020 […]

Palavas-les-Flots : une manifestation « contre la racaille »

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Les habitants de lancent un appel à une marche pacifique, ce vendredi 7 août, contre l’insécurité qui s’accentue, cette année.

Ras le bol, c’est le cri de colère des habitants de Palavas-les-Flots (Hérault) contre l’insécurité qui aurait explosé cette année. Une marche pacifique est organisée, vendredi 7 août, à 19 heures, devant la police municipale, « contre la délinquance, la racaille et l’insécurité ».

Un collectif d’habitants est à l’origine de l’événement et souhaite « marquer les esprits ». Les Palavasiens demandent davantage de « sécurité, plus d’arrêtés et plus d’effectifs de police » sur la commune, en proie à des rodéos sauvages et une multiplication des incivilités, des cambriolages, des bagarres et des vols au couteau.

Depuis le début de l’été, c’est la cinquième manifestation qui dénonce l’insécurité « grandissante depuis 5 ans ». Les habitants menacent de quitter la ville si le maire de la commune, Christian Jeanjean, « ne se bouge pas ».

Afrique , pédocriminalité , traite d’êtres humains : Appel à une levée de boucliers au Togo pour mettre un frein à la traite des enfants

Des enfants togolais

Considérée par l’ONU comme une urgence planétaire depuis 2013, la traite des enfants prend une ampleur substantielle en Afrique subsaharienne. Le Togo est décrit comme une «plaque tournante» de ce fléau qui fait des centaines de victimes chaque année.

«Crime contre l’humanité et contre des mineurs», c’est ainsi qu’au Togo, la Commission nationale d’accueil et de réinsertion sociale des enfants victimes de la traite qualifie le phénomène du commerce des jeunes qui prend de plus en plus d’ampleur dans le pays, appelant le gouvernement à un renfoncement de la lutte.

Réunie à Lomé le 30 juillet dernier à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la traite des personnes, cette structure, qui dépend du ministère togolais du Travail, a fait le point de la situation du trafic d’enfants au Togo, devenu «une plaque tournante» pour le phénomène en Afrique subsaharienne.

«La traite des enfants a deux visages au Togo: interne ou transfrontalière. C’est pourquoi nous disons que le pays est une zone de transit, d’accueil et de destination. Des jeunes togolais victimes de traite sont envoyés à l’étranger et des enfants étrangers qui sont objets de trafic sont retrouvés ici au Togo», explique à Sputnik Marceline Galley-Agbessi, cadre au ministère du Travail et secrétaire permanente de cette commission.

Le terme «traite» désigne, selon une définition onusienne, le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil de personnes, aux fins d’exploitation. Des trafiquants persuadent des enfants de quitter leur domicile ou leur localité en leur promettant une scolarité de haute qualité et une formation professionnelle dans les grandes villes de leur propre pays ou à l’étranger. Mais ils sont en réalité destinés à une forme d’esclavage moderne. On les retrouve dans le travail domestique, dans l’exploitation sexuelle à des fins commerciales, dans les champs, etc.

La plupart des cas concernent des orphelins ou des enfants en difficulté et contraints de se prendre en charge. Des jeunes qui, croyant être destinés à une vie meilleure, acceptent volontairement ou à la demande de parents ou de tuteurs, les propositions des trafiquants.La Commission nationale d’accueil et de réinsertion sociale des enfants victimes de la traite au Togo, qui œuvre en partenariat avec ses homologues dans des autres pays d’Afrique subsaharienne, les accueille chaque année par «centaines».

«En 2019, la commission a accueilli plus de 800 enfants, togolais ou étrangers, destinés à la traite au Togo. Ce qui veut dire que le phénomène est grave. En outre, des jeunes togolais se retrouvent dans d’autres pays comme le Gabon, le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Niger et vice-versa», indique Marceline Galley-Agbessi.

Entre 2007 et 2019, ce sont près de 3.500 enfants victimes de la traite qui ont été interceptés ou rapatriés par la Commission nationale d’accueil et de réinsertion sociale des enfants au Togo. À l’identification, ces enfants sont placés dans les centres d’accueil, gérés par des ONG, et pris en charge par l’organisme qui leur propose ensuite «une solution de rechange».

«Cette solution consiste à identifier les parents, puis rapatrier les étrangers vers leur famille si tel est leur désir. Sinon, ensemble, on essaie de leur construire un projet de vie qui peut passer par l’apprentissage jusqu’à l’obtention du diplôme qui leur permet de se prendre en charge. Pour des enfants trop petits, si c’est encore possible, on les remet à l’école», explique Marceline Galley-Agbessi.

Un crime sévèrement réprimé

La traite des personnes en général, celle des enfants en particulier, est sévèrement punie par la législation togolaise.

Selon l’article 318 du Code pénal, «toute personne qui facilite ou participe, par tout moyen, au processus de traite des personnes […] est punie d’une peine de réclusion de dix à vingt ans et d’une amende de dix millions de francs CFA (un peu plus de 15.000 euros) à cinquante millions de francs CFA (un peu plus de 76.000 euros)».

La peine privative de liberté encourue est réduite de moitié si, ayant averti l’autorité administrative ou judiciaire, l’auteur ou le complice a permis de faire cesser l’infraction ou d’éviter que l’infraction n’entraîne mort d’homme ou infirmité permanente et d’identifier, le cas échéant, les autres auteurs ou complices.

Remarquable intervention du député Emmanuelle Ménard contre le terrible projet de loi bio-éthique

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Le député Emmanuelle Ménard, a déposé une motion de rejet du texte de loi bio-éthique qui passe en 2e lecture à l’Assemblée nationale ces jours-ci, en catimini, « sans que les Français puissent manifester ».

Remarquable intervention qui dénonce ce texte qui « va donner vie à des enfants volontairement programmés sans père… sans père ! »

« En réalité, ce qui se joue ici, insiste madame Ménard, c’est une rupture. Profonde. Anthropologique. »

Et de conclure :

« La motion de rejet que je défends pose cette question simple : est-ce juste ? Est-ce juste de priver, en l’espace d’un vote, des milliers d’enfants de leur père pour les générations à venir ?

J’en appelle à votre conscience. J’en appelle à votre courage. Oubliez les stratégies partisanes. Pensez à la profondeur des bouleversements d’une telle loi et résistez ! Résistez aux idéologies d’une poignée et osez répondre à cette question en votre âme et conscience : qui suis-je pour infliger cela à un enfant ?

Finalement, cette loi bioéthique sera votre seul bilan. Et elle sera votre honte… »

“Monsieur le Président,

Monsieur le ministre,

Madame la Présidente de la Commission spéciale,

Monsieur le rapporteur,

Chers collègues,

Ce n’est donc pas un cauchemar. L’examen en deuxième lecture du projet de loi bioéthique démarre bien aujourd’hui, la dernière semaine de juillet très exactement, en plein cœur de l’été. C’est le tout nouveau Premier ministre lui-même, Jean Castex, qui a décidé, dès son entrée en fonction, d’allonger la session parlementaire dans cet objectif.

Curieuse décision. D’autant que le Sénat, qui sera en période électorale à la rentrée, ne siègera pas en septembre… Il n’y avait donc aucune urgence du côté de l’Assemblée nationale à examiner ce texte dans un hémicycle plus que clairsemé, et même quasiment désert côté majorité en début de séance, quand les Français, ou du moins ceux qui le peuvent, sont davantage préoccupés par leurs vacances que par les discussions du Palais Bourbon.

Curieuse décision encore lorsque le Premier ministre, toujours lui, prétend que sa première préoccupation est la crise, avec ses enjeux sanitaires et économiques. En phase pour cela avec les Français qui, selon une enquête Ifop publiée le 15 juin dernier, sont 71 % à considérer que ce projet de loi devrait être suspendu ou même retiré, afin que priorité soit donnée à la gestion des conséquences de la crise du Coronavirus. Mais il est tellement plus simple de céder sur la réforme des retraites quand on peut s’en prendre sans vergogne aux familles et aux plus petits d’entre nous : ces enfants, ces enfants que vous voulez priver de père !

Scandaleuse décision quand on se penche sur les conditions d’examen du texte lui-même : c’est en effet, comme en première lecture, le temps législatif programmé qui a été choisi. Une procédure qui permet de limiter la durée des débats de façon drastique !

Vous devez être bien peu sûrs de votre fait pour tenter, par tous les moyens, de brider, de contrôler, d’entraver les débats et de limiter la parole. 30 minutes, j’ai bien dit 30 minutes sont en effet « gracieusement » accordées à l’ensemble des députés non inscrits pour défendre leurs convictions en matière de bioéthique… 30 minutes, c’est-à-dire rien du tout… Moins de 8 secondes par amendement déposé en ce qui me concerne. Mais la majorité En Marche osera nous expliquer, une fois encore, qu’elle souhaite un « débat serein et apaisé »…

Dans le fond, cette décision d’imposer au plus vite ce prétendu « engagement de campagne » n’est pas surprenante. Car finalement, Emmanuel Macron aura failli sur toutes ses promesses. Que pourra-t-il revendiquer dans 600 jours lorsque l’heure du bilan aura sonné ? Une économie en berne : la France fait partie du peloton de queue de l’Union européenne, avec un PIB qui devrait chuter de 10,6 % en 2020. Des crises sociales à répétition : gilets jaunes, réforme des retraites finalement pitoyablement repoussée après avoir mis notre pays à genoux, un personnel de santé exsangue, des forces de l’ordre au bord de l’explosion, etc.

Mais, avec la loi bioéthique, Emmanuel Macron tient enfin l’occasion de satisfaire son camp. À quel prix ? Celui de l’avenir de nos enfants… Des enfants – je l’ai dit et je le redirai sans cesse – que vous vous apprêtez à faire naître sans père… Que l’un d’entre vous ose, oui ose nous dire qu’un enfant n’a pas besoin de père ! Qu’il ose.

Mais c’est vrai que vous osez tout : le bébé médicament, l’embryon transgénique, les chimères animal-homme, l’absence du consentement du conjoint sur le don de gamètes, l’élargissement du diagnostic préimplantatoire aux maladies non héréditaires, la suppression de l’équipe pluridisciplinaire pour préparer les couples à la procréation médicalement assistée. Oui, vous osez tout !

Et en plus, vous mentez ! Vous avez juré, main sur le cœur, que vous diriez non à la gestation pour autrui. C’est faux ! Votre nouveau texte lui ouvre la porte quand il prévoit une transcription quasi automatique à l’état civil de l’acte de naissance de l’enfant né de GPA désignant un parent d’intention. Comment empêcherez-vous, demain, au nom de votre sacro-sainte égalité, un couple d’hommes de pouvoir avoir des enfants en louant le ventre d’une femme quand vous autorisez aujourd’hui un couple de femmes à procréer ? Toutes vos dénégations n’y changeront rien.

Vous exigez la parité, sauf pour la filiation ! Vous exigez l’égalité, sauf pour les enfants dont certains connaîtront leur père et d’autres, de votre faute, qui ne le connaîtront pas. Vous qui invoquez à tout bout de champ le principe de précaution, vous l’oubliez quand il s’agit des enfants, de nos enfants ! J’aurais aimé pouvoir interroger le garde des Sceaux, lui qui aime les défis : les défendra-t-il ces enfants qui, dans 20 ans, attaqueront l’État français pour les avoir délibérément privés de pères ?

Finalement, cette loi bioéthique sera votre seul bilan. Et elle sera votre honte…”

Francesca de Villasmundo

Le “droit” d’avorter jusqu’au terme de la grossesse ? c’est un crime…

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Pyrogravure pro-vie colorée.
Quand il s’agit de légaliser l’impensable, l’État trouve toujours un prétexte, soi-disant dans “l’intérêt de la femme” (et l’enfant alors ? Il existe aussi !) pour parvenir à ses fins. Décidément, le malin porte bien son nom.
Si elles se trouvent dans une “détresse psychosociale”, les mamans pourront désormais tuer leur enfant jusqu’au terme de la grossesse. Le constat est simple, l’angoisse pouvant être assimilée à une multitude de causes, est-ce qu’une prise de tête anodine avec le papa pourra conduire à un meurtre légal ? La caricature est volontaire, car il serait naïf de croire que cette loi s’appliquera sur le long  terme uniquement dans le cas d’une insurmontable pression (qui d’ailleurs, ne pourra jamais justifier le droit de vie ou de mort sur l’enfant à naître, quel que soit le motif). On voit aujourd’hui l’ampleur de la culture de mort en France, le contexte d’avortement qui était mis en avant au début de sa légalisation est aujourd’hui presque devenu un mode de contraception banalisé, voire une décision qui s’impose comme une évidence pour un bon nombre de couples.
Comment peut-on tuer son propre bébé, que l’on a vu à travers des échographies et senti grandir en soi durant des mois ? La morale est le baromètre d’une civilisation, aujourd’hui, que reste t-il d’un peuple en phase de devenir ouvertement eugéniste… ?
Caleana major